Ce jeudi 11 avril, c'était une randonnée de 11km sur la Côte Bleue pour le groupe contemplateur et une randonnée un peu plus sérieuse pour l'autre groupe qui attaquait le vallon de la Vache puis l'agréable vallon de la Figuière jusqu'au sommet du mont Julien (vu les photos reçues, je pense que c'était dans ce sens et non dans l'autre comme décrit dans Visorando).
Encadrée par les deux Jo sur 10 km et 420 m de dénivelé, cette randonnée avait réuni une vingtaine de bons marcheurs.
Du sommet du mont Julien, le panorama est magnifique, Marseille, la rade, la Chaîne de l'Etoile, le Grand Puech, Cadolive, la Sainte Victoire, le plateau du Cengle... De quoi rester également contemplatif dans ce groupe-là !
Christian G.
Photos : Jean-Gabriel F. et Albert B.
Oups, et un compte rendu tardif de la randonnée par Michel C. qui était plongé dans la modification du calendrier des randonnées du 2ème trimestre !
Comment être impartial dans un compte rendu de randonnée quand ce sont Josette et Josiane les animatrices ? D’habitude, je ne fais que les comptes rendus des randos dont je suis l’animateur, c’est donc beaucoup plus simple d’être impartial ….. N’est ce pas ?
Bien sur, je plaisante……. mais, on verra bien à la fin du CR.
Nous étions 24 à cette randonnée pour arpenter les crêtes et les vallons vers le Mt Julien, enfin je n’ai pas compté personnellement.
1ère bonne surprise, parking facile d’accès sans problème pour stationner tous les véhicules (encore bien trop nombreux).
Départ sur les chapeaux de roue avec un petit raidillon pour atteindre une petite crête que nous parcourrons presque jusqu’au Mt Julien. Au début, nous longeons des postes de chasse, dont un qui ressemble presque à un cimetière avec des monticules et des petites plantations, mais nous n’aurons pas de réponse à notre questionnement.
La suite de la montée s’effectue en pente relativement douce où nous alternons sentiers et routes de feu, avec la plupart du temps, le passage et le bruit incessant d’un canadair qui semble prendre plaisir à nous survoler pour aller lâcher son chargement sur le rocher de la Moure.
Encore un mystère, sur le flanc de la colline de l’autre côté du vallon que nous surplombons, un magnifique muret ou mur de soutènement de 200m pour un sentier qui semble venir de nulle part pour s’arrêter soudainement près d’une falaise, à quoi cela pouvait-il servir ?
Enfin, arrivés au sommet du Mt Julien après un dernier raidillon bien caillouteux, nous pouvons admirer d’un coté l’ensemble de la rade et de la ville de Marseille, et de l’autre la campagne avec en face de nous la Ste Victoire et plus loin les Alpes encore bien enneigées, à nos pieds tous les villages de Mimet à Trets en passant par St Savournin (tiens on ne voit pas Gérard dans son jardin), Gréasque……
Avant une petite collation bien méritée, nous partons quelques uns à la recherche de la grotte aux voleurs que nous ne trouverons pas, par contre nous pensons avoir trouvé la 2ème grotte, mais l’accès en est difficile et l’intérieur bien sombre. Donc pas de risque, on retourne boire notre apéro du jeudi, manger notre casse-croûte et finir sur un petit limoncello de Josiane pour accompagner les sucreries et gâteaux (dont le fameux gâteau aux noix de Josette) avant de repartir.
Rien à dire, les animatrices nous ont bien gâté.
Après quelques hésitations, à droite à gauche (ce n’était pas une divergence politique, mais d’orientation), nous reprenons le chemin du retour. Un peu difficile au début (pentu et caillouteux) mais sans problème pour les cabris que nous sommes (il faut bien se rajeunir un peu), pour arriver au col qui permet de passer de Cadolive au vallon de la Figuiere.
Vallon que nous parcourons tranquillement entre les pins au début et la garrigue par la suite et toujours surplombé par les falaises et rochers typiques de notre Provence. Nous enchaînons par le vallon de la Vache déjà moins sauvage pour retrouver notre point de départ.
Merci aux 2 Jo pour cette randonnée agréable et toujours très sympa.
Compte rendu, totalement impartial, seulement rémunéré par le gâteau aux noix et le limoncello.
Michel C.