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Association pour le Maintien en Forme des Retraités Actifs.
Activités proposées aux seniors à partir de 50 ans, encadrées par animateurs fédéraux FFRS : randonnée pédestre, marche nordique, gymnastique, randonnée vélo, aquatraining et pickleball.
Organisation de séjours sportifs (agrément Tourisme).
Le top diriez-vous ! Alors, pourquoi ne pas venir essayer nos activités dans un cadre convivial !
Jeudi 28 mars, Laure S. et Monique L. nous avaient donné rendez-vous dans l'avenue des Albizzi (ne pas confondre avec Claudie et Raymond), non pas pour une visite/dégustation des vins de Cassis au domaine vinicole Clos Albizzi mais pour une agréable balade dans les bois des Rompides.
Tout commence par la traversée massive et quelque peu désordonnée de cette avenue par les 32 randonneurs afin d'attaquer le circuit dans le chemin de Bérard.
Le groupe s'étire progressivement dans les bois sur un sentier étroit pour finalement se regrouper à proximité d'une tour en ruine ornée d'un escalier extérieur en colimaçon. A quoi pouvait-elle bien servir ? questionne t'on à la volée, sans obtenir des réponses bien précises. Sur le web, j'ai découvert que ça pouvait être une palombière...
Un peu plus loin, Laure nous laissait découvrir une autre tour en ruine dont la base, mi-circulaire, mi-carrée, semblait être retenue par un pin au ras de la falaise.
Les descentes qui se succédaient, nous emmenaient à proximité de la ligne de chemin de fer qui relie Marseille à Vintimille. En passant sous la voie ferrée, nous pouvions observer les nichoirs positionnés dans le tunnel afin de préserver les chauves-souris, des espèces menacées par les diverses activités humaines.
Un petit raidillon ramenait les plus téméraires du groupe au niveau de la voie ferrée pour aller visiter la grotte des Janots. Une curiosité naturelle qui nous a permis de descendre dans un long goulet sans aucune difficulté, guidés par la lumière de nos téléphones...
Sur le chemin du retour, le lieu du pique-nique étant rejoint, une majorité d'entre-nous s'installait pour déjeuner sur les tuyaux bétonnés d'adduction d'eau brute entre les villes de Cassis et la Ciotat. Très difficile malgré cette circulation d'eau sous nos jambes d'absorber tous les breuvages qui se succédaient à la fin du déjeuner !
L'heure du départ ayant sonné, nous avons pu apprécier sur le retour, à travers les arbres, la couronne de Charlemagne et au loin, le Cap Canaille... et tout au long de la randonnée pour nos fidèles chercheurs, les asperges sauvages...
Merci à Laure et Monique pour cette journée et ce moment de convivialité qui n'a été troublé que par le passage des TER.
Depuis le sommet de la Candolle ...... vers les collines et l'air pur
Depuis le sommet de la Candolle ...... vers la ville et son air un peu moins pur
Pas la peine d’aller très loin pour trouver de sympathiques randos aux environs de Marseille. Non, je ne parle pas des calanques, ni des collines de Pagnol, mais simplement en face, à la Penne sur Huveaune, vous connaissez ? Pas loin des grandes surfaces et même pas encore à Aubagne.
En plus, un petit parking est prévu pour les randonneurs et pour les promeneurs de chien, ils ont aussi besoin de sortir. Qui ? les promeneurs ou les chiens ?
Enfin garés, comme on pouvait, au pied de l’aqueduc, bien sûr il n’a rien à voir avec celui de Ventabren, mais lui aussi il apportait sa contribution en eau à Marseille, je ne reviendrai pas sur le nombre de voiture par rapport au nombre de randonneurs. Pauvre Nature, nous serons 34 à la piétiner et en plus nous la polluons avec nos voitures, enfin passons.
On quitte le parking et on est déjà en pleine nature, avec un chemin agréable pour nous chauffer les muscles, 500 m de plat pour nous amener jusqu’aux premières difficultés. Malheureusement, la plupart des difficultés se trouvent en début de rando, avec plusieurs raidillons (avec arrêts fréquents, on n’est pas des bourreaux) qui cassent bien les jambes et qui nous amèneront au départ du véritable sentier de montée.
Sentier qu’on prendra à la citerne verte, 1er arrêt conséquent, avec une jolie vue sur le vallon des Escourtines en contre bas qui m’inspire une 3G vers le Mt Lantin (mais ce sera pour un autre jour).
De là, on empruntera pendant 30 bonnes minutes pour certains, 40 minutes pour d’autres, un sentier en lacets, régulier mais assez raide qui nous permet de découvrir tout au long de l’ascension la vallée de l’Huveaune depuis le bas de la Ste Baume jusqu’à la mer. On en profitera aussi pour chercher des asperges sauvages sans véritable réussite.
Arrivés sous la Candolle, nous empruntons une magnifique corniche (attention à ne pas tomber) sur presque 500 m avec d’un coté la falaise bordant la Candolle et de l’autre un « abîme » !! Nous ressortons un peu plus loin sur les crêtes, après deux petits passages, où il sera nécessaire de poser les mains, seules difficultés de la journée.
Une fois sur la crête de la Candolle, nous pouvons d’un coté regarder la civilisation de consommation (autoroutes, grandes surfaces), et de l’autre le calme des collines de Carpiagne (heureusement l’armée ne s’exerce pas au tir aujourd’hui) avec la vue qui s’étend jusqu’au delà de Cassis et le Cap Canaille.
Il est bientôt l’heure de manger, nous nous dirigeons par le DFCI vers le sommet du télégraphe, but ultime de notre randonnée . Je ne m’attarderai pas sur le pique nique que vous connaissez tous bien : apéritif, en cas, café, gâteaux, chocolats et …… mirabelle.
Au retour, nous ferons 2 groupes, un mené par Monique N. qui cheminera sur le chemin emprunté à l’aller et l’autre mené par Jean-Gabriel par le sentier des crêtes. Nous nous retrouverons à l’arrière de la Candolle pour entreprendre la véritable descente.
Nous avons perdu Solange….. ouf on la voit au milieu de la garrigue, mais ne cherchez plus des asperges sauvages, Solange les a toutes ramassées et distribuées.
Le sentier de descente est agréable sans trop de difficulté à condition de regarder où on met les pieds car comme toutes les collines autour de Marseille, il y a énormément de pierres qui roulent (et n’amassent pas mousse) surtout au passage des éboulis. Sur ce sentier, on empruntera par 2 fois des escaliers en béton (perdus en pleine forêt) ce qui semble attester d’une fréquentation importante avant l’ère des voitures thermiques.
Une fois, arrivés au bout du sentier, il ne reste qu’un peu plus de 1 km pour arriver à l’aqueduc et retrouver la civilisation.
Petite randonnée, de 400 m de dénivelé pour un peu moins de 10 km avec des paysages variés et de très belles vues. Merci à Monique N et Jean-Gabriel pour cette agréable sortie.
Michel C.
Photos : Raymonde, Albert & Jean Gabriel
Bien sûr, ce n'est pas celui de la Roquefavour, mais quelle construction pour un si petit canal
Après les raidillons, une petite pause s'impose
Magnifique passage en corniche
En sortant de la corniche, il faudra mettre les mains pour passer ce petit ressaut
Enfin le sommet de la Candolle , belle vue avec 400 m de dénivelé !!
Le télégraphe
Le déjeuner....... vue d'en haut, vue d'en bas
Solange....... et ses cueillettes, aujourd'hui, c'était asperges sauvages
Pour ce jeudi 14 mars, Josette avait programmé une sortie/randonnée avec déplacement en car à Rustrel tandis que Christian D. avait pris contact avec Daniel, un passionné des anciennes activités des carrières d’ocre qui s’était proposé pour nous faire visiter gracieusement le site.
Après un petit trajet assez touristique et plein de surprises, nous avons enfin rejoint Apt puis le Colorado Provençal… avant le déjeuner.
Le groupe composé d’une cinquantaine de randonneurs allait suivre notre guide Daniel dans les anciennes carrières d’ocre de Rustrel, franchissant quelques petits cours d’eau mais en restant toujours attentifs tout au long de la journée, aux explications données par ce laveur d’ocre, de la formation des ocres, à l’extraction et au lavage puis à la commercialisation des ocres. Une visite vraiment très instructive, pleine de couleurs, entrecoupée à midi par un agréable déjeuner au restaurant des Mille Couleurs, ce fut finalement une journée bien appréciée par l’ensemble des participants qui a reçu avant de quitter le site, un petit sachet d’ocre en souvenir.
Difficile de résumer en quelques lignes toutes les explications de Daniel sur la formation des ocres, il y a des millions d’années, l’exploitation à ciel ouvert des gisements à partir de 1870, le lavage des ocres dans les carrières sous pression d’eau, l’entraînement des mélanges sable/ocre/eau dans les bassins de décantation, la récupération de briques d’ocre puis leur traitement pour la commercialisation…avec des moyens sommaires pour un travail très pénible.
La consultation du site du Colorado Provençal sera un bon complément pour l’information des lecteurs.
Difficile aussi de clore cet article sans intégrer le résumé (en plusieurs lignes) que Christiane F. faisait de son côté pour alléger mon travail. L'occasion de la remercier ainsi que les photographes et toutes les personnes qui participent efficacement à l'élaboration de ces articles.
Nous étions 52 en direction du canyon de Rustrel que l’on nomme aussi le Colorado Provençal.
Daniel Woirgard nous attendait et nous a guidé tout au long de cette journée. Daniel est un ancien ocrier et il a su nous transmettre avec passion le savoir de son métier.
La journée s’est partagée en 2 randonnées distinctes, avec l’arrêt au restaurant pour le repas (simple mais très bon), et avec comme le veut la tradition apéro et café.
Des sentiers larges avec peu de dénivelé, la variété des paysages et celle des couleurs rendent chaque randonnée d’un grand intérêt.
Et voici le chapitre culturel : l’ocre extrait des carrières, et séparé du sable auquel il était aggloméré, avait plusieurs utilisations dont la principale était la fabrication de pigments pour les peintures et badigeons. Mais il y avait aussi d’autres applications parfois insolites comme celles d’être mélangé à de l’hévéa, l’ensemble entrant alors dans la fabrication du caoutchouc (chambres à air, élastiques mais aussi linoleum).
Nous avons pu voir des vestiges de l’activité humaine et des outils nécessaires à cette exploitation : pompes à eau, canalisations, bassin de décantation … Notre guide n’a pas manqué de nous expliquer leur utilisation.
L’eau avait une grande importance pour l’exploitation de l’ocre car elle permettait de le séparer du sable, de le laver et d’obtenir un minéral pur.
L’exploitation des carrières a été à son apogée de la fin du 18ème au début du 20ème siècle. La mise au point des colorants chimiques a sonné le déclin de cette industrie alors florissante.
La beauté du Colorado Provençal est le résultat combiné de la nature et du travail des hommes.
Le processus de formation des ocres débute il y a environ 110 millions d'année, la Provence est alors immergée par la mer.
L’ocre est une roche composée d’un mélange d’argiles et est naturellement coloré par un oxyde de fer (différent selon la couleur : hématite, limonite ou goethite). Selon la composition en fer, la couleur varie du jaune au rouge vif en passant par plusieurs nuances : crème, jaune-orangé … Notons aussi la couleur blanche due à l’absence de fer, même si les scientifiques ne sont pas tous d’accord pour la considérer comme de l’ocre.
Cette argile est amalgamée avec du calcaire et du quartz (sable). Au fil du temps et au cours des altérations climatiques, les mouvements tectoniques (merci Wikipedia) ont fait apparaitre ces paysages.
Pour récupérer l’ocre, l’homme a exploité des carrières à ciel ouvert, puis l’érosion naturelle a contribué à la formation de ces lieux étonnants aux noms évocateurs : Sahara, désert blanc, cheminées de fées, cirque de Barries …
Ce fut un régal pour nos yeux et les photographes s’en sont donnés à cœur-joie.
Malgré l’aménagement ostensible avec la mise en place de barrières et d’escaliers due à l’exploitation touristique (le site appartient à plusieurs propriétaires privés), ce site est à découvrir pour son décor unique.
Les explications de notre guide, Daniel, ont contribué à rendre ces balades-randonnées encore plus attractives.
A cela, s’ajoute la bonne ambiance qui règne (comme à chaque fois) au sein des randonnées de l’AMFRA : en résumé ce fut une très bonne journée.
Merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à l’organisation de cette sortie.
Seulement 17 adhérents participaient à cette randonnée 2G que nous organisions avec Simone, dont la distance (13 km) et le dénivelé (485 m) ont, semble-t-il, quelque peu dérouté les plus téméraires de ces randonnées intermédiaires.
Après un départ de la Montade à Plan-de-Cuques, le groupe s’élançait sur une large piste forestière assez ombragée avec les conifères qui subissent actuellement de sérieuses opérations de nettoyage en prévision de l’été et des incendies éventuels.
A la sortie du bois, la chaleur estivale du jour se rajoutant à l’effort progressif de la montée, allait vite faire tomber vestes et blousons tandis que le groupe progressait avec en point de mire le Pilon du Roi et un peu plus à l’Est, son ancienne vigie.
Au premier carrefour à la côte 369, après quelques explications sur les différentes pistes que nous prendrons au retour et sur le circuit du Trail de la Ronde de Château Gombert que nous organisons depuis 22 ans (un peu de pub en passant !), nous attaquons le petit chemin caillouteux en direction du Jas de Louisson pour bifurquer peu après sur un single assez raide.
Mais comme ce n’est qu’une ‟2Gʺ et que la vue panoramique offerte n’est qu’émerveillement, des regroupements se forment spontanément dans la montée pour une photo sauf à l’approche de la vigie de la Tête du Jacquot où le sentier peu marqué et la végétation plutôt dense provoquent la dispersion des randonneurs pour l’atteindre.
Le point de vue et le lieu se prêteraient à l’arrêt pique-nique mais il faut encore gravir un petit sentier au milieu de la garrigue et des argelas pour atteindre finalement la crête du massif de l’Etoile (Luminier 576 m) où un petit courant d’air allait nous rafraîchir.
En direction de la petite Etoile, Michèle me rappelle qu’il y a la Grotte des Maquisards que nous retrouvons à proximité du sentier. Cette grotte qui n’est pas signalée sur les cartes IGN, a servi de relais aux compagnons de la Liberté de 1943 à 1944…
Tout en recherchant un coin abrité pour la pause déjeuner, chacun de nous découvre avec admiration au-delà de l’Etoile et de ses antennes, un paysage panoramique qui s’étend sur 360° sur la Côte Bleue, l’Etang de Berre, Marseille et sa rade, les massifs des Calanques, le Bec de l’Aigle, le Garlaban, la Sainte Baume, le Pilon du Roi, la Sainte Victoire, les Alpes enneigées, la montagne de Lure avec son chapeau blanc, le Ventoux également enneigé et j’en passe…
Au col des Ouides, nous redescendons par un sentier escarpé qui nous ramène sur une piste DFCI, puis par le chemin accidenté du vallon des Ouides dont la source semble à sec malgré les dernières pluies. Mais souvent les sources (comme celles de Cauvières vues dernièrement) sont captées…
Afin d’éviter de reprendre au retour, la même piste forestière du matin, nous sommes descendus dans le cours d’un torrent à sec, dans un vallon que j’avais repéré sur la carte, une alternative bien agréable et appréciée de tous. Il faut dire qu’il y a dans le Massif de l’Etoile, de nombreux vallons comme le Vallon de la Mauvelle qui ne sont pas référencés sur les cartes IGN en tant que sentier mais en lit de ruisseau (donc à éviter en cas de pluies).
Nous retrouvons enfin le parking de la Montade, chacun ravi de cette belle journée.
Christian G.
Photos : Christiane F. et Christian G.
Des pistes bien nivelées pour le passage des engins de secours
Une randonnée 3G sur 16 km et 750 m de dénivelé dans le massif de la Sainte Baume qui n'était pas de tout repos, aux dires de certain(e)s. Mais l'entrain était de mise avec pas moins d'une quinzaine de randonneurs pour aller voir cette arche, curiosité naturelle creusée dans la roche !
Du parking du col de l'Ange où se faisait le départ de la randonnée, le GR98 montait régulièrement sous le mont Cruvelier. Dès le refuge qui offre une vue magnifique sur le Pic de Bertagne, le GR monte encore vers le Defens puis les falaises de Cugens où le groupe découvre enfin le Trou du Vent.
Après le passage au Col de l'Aigle, la descente s’amorçait pour atteindre la piste et un peu plus loin le Jas de Micéau où une halte était la bienvenue dans cet havre de paix.
Le retour se poursuivait en descendant sur la piste jusqu'au parking.
Belle randonnée pour les initiés par une agréable journée ensoleillée.
Cette randonnée programmée ce jeudi 29 dans le massif de l'Etoile regroupait vingt-et-un participants au départ de la Montade à Plan-de-Cuques. Pour compléter le staff familial des animateurs du jour, nous avions invité notre fils, un futur senior qui connait bien le massif pour tremper dans l'organisation annuelle du Trail de la Ronde de Château Gombert.
Afin d'éviter la montée très raide du chemin de Mimet (18%) et pour ménager "notre palpitant", nous nous sommes engagés au détour de la piste forestière, dans le vallon de Mauvelle, sur un agréable sentier très caillouteux, étroit et encaissé, peu propice aux habituelles discussions.
Deux ou trois zones rocheuses un peu plus délicates n'ont pas effrayé nos randonneurs qui ont passé haut la main, ces obstacles naturels, la roche n'étant pas glissante malgré l'humidité du matin. Il faut dire que l'assistance technique du club, bien rodée, était performante, Solange jouant le rôle de main courante, relayant bâtons et sacs, récupérant parfois une main tendue...
Un peu plus loin, au premier croisement, une petite côte nous permettait de sortir du vallon et le sentier s'élargissait ensuite sur un chemin au milieu d'une végétation beaucoup plus dense avec kermès, romarin et pinèdes.
Nous quittons peu après cette petite forêt ombragée pour rejoindre la large piste DFCI du circuit normal, face au Pilon du Roi, sous un soleil de plomb en ce mois de février !
A l'approche de Caban, une magnifique maison forestière et/ou lieu stratégique pour la chasse, le groupe décide à l'unanimité de profiter du confort des installations mi-ombragées, mi-ensoleillées pour pique-niquer et ... faire suivre les diverses friandises et boissons qui clôturent nos "festins".
Le parcours se poursuit pour certains, avec une visite sommaire des Sources de Cauvières, apparemment canalisées vu la fréquence des gouttes qui alimentent le petit bassin où se cache un crapaud un peu chahuté et perturbé par notre présence !
Puis au point noté "Les Quatres Chemins" sur la carte IGN (une sacrée particularité car c'est le croisement de trois chemins seulement et à part deux exceptions, les nombres sont toujours invariables !), la piste va redescendre et faire une succession de virages avec en point de vue, Marseille et les îles noyées dans la brume ou la pollution...
Pas de vent et toujours une chaleur estivale sur ces pistes DFCI bien nivelées et bien entretenues pour les besoins des pompiers et dont profitent randonneurs et vététistes mais un peu lassantes et désertiques sur cette partie.
Comme cela se produit chaque après-midi, nous pouvons observer les canadairs qui ont repris leur balai habituel avec largage d'eau sur l'Aire de la Moure.
Nous retrouverons enfin la zone boisée en descendant la piste forestière vers le parking, en croisant au passage une zone assez dégagée nommée "La Bordille" !, puis un peu plus bas, le sentier en direction du Vallon de Mauvelle que nous avions pris le matin.
Au final, par une belle journée ensoleillée, cette randonnée cotée 1G de 10,7 km pour 290 m de dénivelé cumulé a été appréciée par l'ensemble des participants.
Christian G.
Photos : Christian G. et Nicole G. qui a collecté des photos.
Dans le Vallon de Mauvelle...
Passage sur les marches taillées dans la roche et sur des petites corniches...
Décor méditerranéen à la sortie du vallon de Mauvelle.
Décor méditerranéen à la sortie du vallon de Mauvelle (suite).
Le Pilon du Roi en vue et l'Aire de la Moure
Pause pique-nique à Caban
Coup d'oeil aux Sources de Cauvières
En passant devant le Jas de Turc (ancienne bergerie)
Le groupe
A découvert sur de larges pistes DFCI, au pied de la Tête du Jacquot
Ce jeudi 15 février, un groupe de 19 personnes encadré par deux animateurs, Michel C. et moi même, est prêt pour une grande boucle dans le massif de l'Etoile.
De la Fève nous nous engageons sur le chemin de la Forêt, puis sur une belle montée caillouteuse pour nous mettre en jambe et poursuivre ensuite dans le vallon de la Vache.
Plus loin sur notre passage, nous découvrons à notre gauche, une falaise creusée de cavités où nichent les oiseaux.
Nous approchons vers le vallon de la Figuière, nous découvrons une petite vasque naturelle qui après cette grande période de sécheresse, contient de l'eau !
Le sentier rocheux est dominé par des escarpements, franchissement de ressauts, dalles rocheuses, puis nous arrivons au col de Cadolive.
Nous avons une belle vue sur Cadolive en contrebas ainsi que sur les falaises du Mont Julien.
Une petite pause s'impose.
Nous laissons à droite le sentier du Mont Julien et nous nous dirigeons au Nord vers le Rocher des Fées.
La montée nous offre de magnifiques vues sur Marseille, Cadolive, Gardanne, le massif de la Sainte Victoire, le Pilon du Roi...
La côte est redressée, une sente en balcon et derrière un buisson la grotte des Fées, cavité assez spacieuse .
Nous grimpons au sommet du Rocher pour redescendre dans un autre vallon et pour remonter raide sur un autre sommet, puis l'heure du déjeuner bien mérité nous attend à la selle du Puech.
Le retour est plus cool, nous empruntons un petit sentier qui longe la falaise rouge de l'aire de la Mourre, cible d'entrainement des canadairs.
Ainsi un petit sentier, dans la pinède et nous avons retrouvé notre point de départ.
Bernadette R.
Photos : Raymonde C. et Jean-Gabriel F.
Dans le vallon de la Figuière...
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Le Rocher des Fées
L'aire de la Mourre, cible d'entrainement des canadairs.
Notre association avait choisi le mercredi 14 février, jour de la Saint Valentin, pour organiser sa sortie en car au Domaine du Billardier à Tourves.
Une cinquantaine d'adhérents qui avait apprécié l'ambiance et la convivialité de cet établissement en 2022 à l'occasion de l'anniversaire des "20 ans de l'AMFRA", participait à cette journée festive et s’apprêtait à déguster les agneaux de Sisteron tandis que chanteurs et danseuses excellaient dans un spectacle cabaret plus que professionnel.
Une participation bien active de nos adhérents, de l'apéritif très varié avec sardines, crevettes et saucisses jusqu'à la fin du spectacle avec quelques pas de danse...
Merci à toutes et tous pour votre implication dans nos organisations festives.
La journée s’annonce un peu nuageuse lorsque les 26 randonneurs se retrouvent sur le parking à l’entrée du village de Niolon.
Première visite prévue : la calanque de Niolon, qui avec la construction d’habitations est devenue un petit port, avec quelques bateaux au faible tirant d’eau.
Le passage au-dessus de la voie ferrée nous offre une vue panoramique avec la gare d’un côté et la calanque de l’autre.
Après avoir longé le port, nous traversons le village. Aucun commerce si ce n’est quelques restaurants et une épicerie, épisodiquement ouverte.
Nous retraversons la voie ferrée, mais ce coup-ci en passant sous un pont, et après avoir suivie cette ligne ferroviaire régionale, nous bifurquons sur notre droite pour être immergé dans le massif.
Le début du sentier comporte 3 balisages. Aucun souci de choix pour nous, puisque la randonnée a été reconnue par Christian et Catherine.
Le sentier s’annonce un peu caillouteux, voire rocheux, mais nous apprécions à chacun de nos arrêts la vue panoramique sur la rade de Marseille et avec quelque fois la vue sur le viaduc permettant l’enjambement de la calanque du Jonquier.
Après le passage d’un petit pont de pierres le sentier devient plus raide, mais surtout cette pente va durer plus longtemps. Ce sera la seule difficulté de la journée. Chacun y va à son rythme et nous arrivons tous et toutes au point culminant de cette randonnée c'est-à-dire au fort de Niolon, qui sera également notre point de pique-nique.
Le fort, également appelé batterie haute de Niolon, fait partie d’un ensemble de fortifications construites à la fin du 19ème siècle et destinées à repousser d’éventuelles attaques maritimes. Durant les guerres successives, le fort n’a pratiquement jamais servi et est maintenant laissé à l’abandon.
Après le repas, les friandises et les photos de groupe, nous voilà repartis pour finir cette randonnée en boucle.
Le chemin du retour est une piste large et dégagée ce qui nous permet de pouvoir encore admirer le panorama.
Merci à Christian pour toutes les explications données au cours de cette journée et qui l’ont rendu encore plus attrayante.
Merci à Christian et Catherine d’avoir organisé cette randonnée bien agréable, sans trop de difficultés et avec des vues imprenables sur la rade de Marseille et sur l’archipel du Frioul.
La journée s’annonce nuageuse, mais nous sommes quand même 17 randonneurs au départ du parking de la Tour d’Arbois. La zone est aménagée pour les promeneurs avec tables, bancs et toilettes.
Après le passage aérien de la ligne TGV, l’activité humaine se ressent moins et la randonnée peut vraiment commencer. Ce sera une succession de montées (et de descentes) quelquefois un peu raides mais qui ont le mérite d’être courtes.
En cours de journée, le ciel se dégage et c’est sous le soleil (légèrement caché de temps en temps par les nuages) que nous poursuivons notre randonnée.
Le plateau de l’Arbois est vaste et nous offre des paysages très variés : garrigues et pinèdes alternent avec une végétation plus clairsemée.
Dans cette première partie de la randonnée, nous longeons le canal de Marseille en plusieurs endroits. Lorsqu’il est apparent, on peut contempler les jolies ondulations qu’il forme. Puis il disparait sous terre pour réapparaitre de l’autre côté de la butte.
Au détour de sentiers, nous avons pu admirer l’aqueduc de Roquefavour par 2 fois. Son accès est fermé par une grille et nous devons nous contenter de l’observer d’en haut puis de face à travers les arbres.
Après une montée cette fois un peu longue mais régulière, nous arrivons sur le lieu du pique-nique. Et là, découverte inhabituelle : les chasseurs laissent à la disposition des randonneurs une cabane aménagée avec tables et chaises, le Jas des Vaches. Certaines mangeront au soleil, d’autres préfèrent s’en abriter sous la véranda. La fin du repas sera sobre puisque personne n’a prévu le café ou le digestif, mais ce fut compensé par toutes les friandises proposées.
Le retour par la traversée du plateau s’effectue sans difficultés sur des pistes larges et bien dégagées qui permettent d’avoir une vue panoramique sur la Sainte Victoire et le massif de l’Etoile.
Après le passage de la ligne TGV, mais cette fois en souterrain, nous retrouvons le parking.
La vue dégagée sur les massifs environnants, celle sur l’aqueduc de Roquefavour et le cheminement le long du canal sont des véritables atouts pour cette randonnée.
Merci à Christian et Simone pour l’organisation de cette bonne journée.
Christiane F.
Photos : Christiane et Jean-Gabriel F., Christian G.
Au départ de la randonnée, sur le Sentier du Badaïre...
Première butte passée
Deuxième butte après l'écluse
Troisième butte avec un tunnel creusé dans la roche