Nous étions 16 pour partir à l’assaut des 2 géants marseillais. Le mistral peuchère, il nous en faut un peu plus pour nous effrayer.
Cette fois, la liste des inscrits correspondait aux randonneurs présents, ouf on peut partir, en avance sur le timing. Depuis les fours à chaux, nous empruntons le vallon de la Barasse ce qui nous permet de nous échauffer un peu, car la montée jusqu’au début du vallon de Luinant étire bien les mollets . Heureusement, nous avons le vent dans le dos et le reste du vallon s’effectuera tranquillement, ce qui nous permet d’admirer ce coin très sauvage à quelques encablures de la 2eme ville de France. Les falaises blanches, les fleurs de la garrigue, tel que les cistes cotonneux, les iris nains, les euphorbes, ……. et bien sur thym et romarin, simplement la garrigue au printemps.
Nous arrivons tranquillement vers le haut du vallon et avant de prendre la direction du col Boucar, nous savourons une petite pause, et nous en profitons pour parler de nos ressemblances avec des actrices et acteurs de cinéma, mais je ne rapporterai pas les propos tenus à ce moment là, cela pourrait devenir gênant.
Enfin, nous repartons en direction du col avec ces 200m de montée rectiligne, heureusement la fin de la montée s’aplanit et nous atteignons le col sans problème avec l’aide du vent. Quelle vue depuis le sommet de Marseilleveyre, jusqu’au Cap Sicié, avec Cassis, la Baie de la Ciotat….. Mais , bon dieu quel vent !!!!! Vite, tous nous remettons les coupes vent, nous prenons une photo de groupe et c’est reparti pour la montée vers le sommet du Mt Carpiagne via les crêtes.
Il nous faut bien 3 secondes avec Josette pour décider à l’unanimité de faire demi tour et redescendre dans les vallons. Peuchère, on a peur de rien, mais faire les 4 km de crête (jusqu’à la croix de St Marcel) à 4 pattes pour se protéger des bourrasques, on est un peu trop vieux pour ça.
Direction, la sources des Eaux Vives, qui n’a de vive que son nom, car tout est à sec, et là, à l’abri du mistral, nous pouvons manger tranquillement et prendre tout notre temps car il ne reste plus que la descente par le vallon de la Barasse. Descente qu’il faut éviter par grande chaleur et risque d’incendie, car c’est un super piège, pendant presque 2 km, on longe, dans la garrigue, le fond du vallon par un sentier qui la plupart du temps n’est large que d’à peine 50cm sans possibilité de s’en extraire (attention short interdit), on se croirait presque dans le maquis corse.
Vers la bas du vallon, nous retrouvons notre itinéraire de montée, et nous pouvons nous laisser couler tranquillement jusqu’au parking. Tranquillement ou presque car arrivés au stand de tir, la police est à l’entraînement avec des tirs en rafale, on comprend pourquoi on ne voit pas d’oiseau dans les parages.
Voilà, une 3G qui c’est transformée en 2G, 500m de dénivelé pour un peu plus de 10km, faute à ce maudit mistral. Mais, cela n’est que partie remise.
Michel C.
Photos : Malheureusement, nos photographes habituelles n’étaient pas là, j’ai donc fait avec les moyens du bord.