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Association pour le Maintien en Forme des Retraités Actifs.
Activités proposées aux seniors à partir de 50 ans, encadrées par animateurs fédéraux FFRS : randonnée pédestre, marche nordique, gymnastique, randonnée vélo, aquatraining et pickleball.
Organisation de séjours sportifs (agrément Tourisme).
Le top diriez-vous ! Alors, pourquoi ne pas venir essayer nos activités dans un cadre convivial !
Le samedi 7 septembre, après un regroupement des participants au Club Plein Sud de Vacances Bleues à Hyères et récupération des chambres, cinq de nos cyclistes allaient chercher leurs vélos chez le loueur, vélos électriques et VTC de choix, de très bonne qualité pour une fois.
Le fait d’avoir réservé ce séjour à proximité de Marseille permettait aux cyclistes déjà équipés, de transporter et d’utiliser leurs vélos car on n’est jamais mieux servi que par soi-même, vu les problèmes constatés parfois lors des précédents séjours.
Cette année, avec 18 participants seulement, les trois groupes étaient beaucoup plus faciles à gérer avec une répartition pour chacun de 3 VTC et 3 VAE.
La pluie annoncée pour le dimanche 8 perturbait un peu notre programme vélo mais chacun s'occupait à sa guise, même dans l'eau. Aussi, après le déjeuner au restaurant à Plein Sud, Christian proposait un déplacement en voiture à Cap Garonne pour aller visiter le Musée de la mine de cuivre et poursuivre par le sentier découverte du littoral avec une vue sur la presqu'île de Giens.
Une visite pleine de surprises
La collection de pierres et de minerais du musée.
A la sortie de la mine de cuivre
La semaine s’annonçait assez ventée et le lundi 9, c’est en direction de la presqu’île de Giens que les trois groupes formés dès le matin, attaquaient leur parcours pour rapidement battre en retraite en arrivant à la Capte, les rafales ne permettant pas de rouler en toute sécurité sur la route partagée avec les voitures. Retour sur Hyères Plage, puis L’Amanarre jusqu’au Pradet par les pistes cyclables pour aller pique-niquer à l’ombre dans un parc à l’entrée de La Garde.
Retour sur le même parcours soit 38 km pour la première mise en jambe.
Les trois groupes avec les encadrants Christian/Simone, Josette/Pierre et Alain/Gisèle
Après l'effort et la pause repas, le réconfort !
Mardi matin 10 septembre, direction les Vieux Salins d’Hyères, une zone protégée le long de la plage qui rappelle un peu la Camargue et la côte atlantique mais il faisait encore un temps à ne pas mettre un ‟oiseauʺ dehors malgré le soleil ! sur un sentier découverte étroit par endroit et quelquefois sablonneux, le cortège de vélo arrivait au camping de la Londe des Maures après être parfois passé entre la haie d’honneur formée par les groupes de randonneur.
Conseillés par un cycliste du coin, nous rallions ensuite la piste cyclable au centre de la Londe des Maures pour aller rejoindre une petite route assez calme en bordure du Gapeau soit un circuit de 27 km pour ma part du à la recherche d’une fraction de mon groupe repartie pour une deuxième boucle ! Ah, ces seniors sportifs, plus rien ne les arrête !
Autour des vieux Salins d'Hyères
Après un rassemblement au Club Plein Ciel sur la terrasse du local où nous entreposons nos vélos chaque soir, c’était l’heure du pique-nique puis de la pause café au bar ou de la sieste pour certain(e)s avant de repartir à 14h sur un circuit de 26 km autour de la Presqu’île de Giens puisque le vent s’était un peu calmé ce jour-là.
Le mutisme observé par les utilisateurs de vélo musculaire pendant la succession de montées et de descentes (120 m de dénivelé cumulé) jusqu’à l’embarcadère n’était que temporaire mais aucune plainte, aucun râle ne me parvenait…
Par la suite, les 5 km du retour par la Route du Sel qui partage les Salins des Pesquiers de la plage mythique de l’Almanarre, paradis du kite-surf et de la planche à voile par jour de mistral, n’était que régal malgré la gêne et le sans-gêne occasionnée par la procession de véhicules rejoignant Hyères.
Un total de 53 km sur la journée valait bien un apéritif convivial et un débriefing sur la terrasse de notre point de chute avec nos 18 téméraires mais quelque soit le kilométrage de la journée et la force du vent, ce moment était toujours très apprécié chaque soir pour le plus grand plaisir de nos sportifs.
L'entracte avant le départ sur Giens
Le Fort du Pradeau (Tour Fondue - XVIIè siécle), presqu'ile de Giens
La plage de l’Almanarre, paradis du kite-surf.
Surprise dans les marais salants
Mercredi 11, le tableau offert au lever du soleil laisse présager que cette journée sera la meilleure ! aussi nous empruntons le parcours cyclable du Littoral Varois, une piste plutôt à l’intérieur des terres, assez vallonnée qui nous laisse le souffle court par moment avant de redescendre vers le Lavandou et la plage Saint Clair, terme de notre balade où pique nique, bains de mer et café en terrasse seront les bienvenus. Les montées semblent beaucoup plus faciles au retour de ce périple de 50 km.
La Plage Saint Clair
Jeudi 12 septembre, avec des rafales à plus de 70 km/h, la décision d’aller le matin vers les Vieux Salins d’Hyères et de continuer vers le Château de Brégançon s’avérait la plus sage. Après une virée dans le camping sans pouvoir en trouver la sortie et après avoir longé une belle plage, nous allions découvrir Port Miramar puis par de sympathiques chemins surnommés ‟promenadesʺ (ce qui nous rappelait au départ, un épisode d’une sortie en car avec la randonnée vers la plage de l’Estagnol), on s’éloignait momentanément de la civilisation. Le retour par le même circuit (24 km au total) nous permettait de rejoindre rapidement notre établissement pour un pique-nique en commun à l’abri du vent dans notre espace vélo.
Quartier libre l’après-midi avec la visite du musée d Hyères qui accueillait l’exposition Miro pour certains, de la vieille ville pour d’autres, avec toujours les nombreuses activités du club (pétanque, jeux de carte, activités nautiques sur le lagon, piscine, gym, aquabike…)
Soirée de gala en grande pompe, le blanc étant de rigueur pour le diner servi à table, dans une ambiance à la Patrick Sébastien. De quoi se mettre en forme pour la soirée dansante qui suivait…
De quoi s'occuper sur le lagon...
Soirée de gala
Vendredi 13, par sécurité, non pas parce que c’était vendredi 13 mais les rafales étant toujours aussi violentes, nous annulons notre sortie vélo. Seul Robert le téméraire partira avec son vélo électrique sur la piste cyclable qui mène vers l’Italie mais arrivé un peu avant le Lavandou, il fera demi-tour nous rejoignant pour le déjeuner.
Soirée karaoké pour clore le séjour avec quelques artistes de l’AMFRA dans des répertoires assez variés de Georges Brassens, Léo Ferré, Céline Dion ou France Gall.
Hormis ce mistral qui s’est invité au cours de cette semaine ensoleillée, ce séjour qui s’est déroulé à Cap Sud dans un cadre idyllique avec de nombreuses activités gratuites et un service au top, a fait l’unanimité de tous les participants.
Un grand merci à tous pour votre participation, votre bonne humeur, votre cohésion, votre respect des consignes, en particulier aux chefs de file et leur serre-file qui ont ramené les groupes à bon port.
Christian G.
Photos : Alain E., Alain B., Christian G., Béatrice et la majorité des cyclistes
Enfin les Alpes et leur fraîcheur. Ceillac se situe dans le parc naturel régional du Queyras (Alpes du Sud pour les non initiés) à 1640m d’altitude, nous on devait être à 1670m. D’où le matin, c’était petite polaire pour aller au petit déjeuner.
Une arrivée sans problème pour la plupart des participants sauf pour ceux qui sont restés coincés dans les gorges du Guil à cause d’un camion un peu trop haut et un peu trop long pour ces routes de montagne.
Au club, nous avons retrouvé Seb, notre guide préféré qui nous accompagnera (avec beaucoup de patience) pour l’ensemble du séjour. Préféré oui, car c’est le 5ème séjour que nous effectuions avec lui et nous envisageons de faire le 6ème avec lui, séjour qui est déjà en prévision dans les cartons.
29/06 Le bois de Jalavez
C’est le 1er jour et pour nous qui arrivons de l’altitude 0, il est préférable de commencer doucement. Nous partons donc à pied du club pour effectuer une ballade dans les bois, ballade en balcon au dessus du village de Ceillac et de la vallée du Mélezet. 260 m de dénivelé et 8 km pour les contemplateurs (groupe de Seb) et 450 m et 10 km pour les autres. Huit randonneurs dans le groupe de Seb et seize dans le 2ème, mais les chiffres vont vite s’inverser dès le lendemain et pour le restant du séjour. Il y aura plus de contemplateurs que de "sportifs".
Malgré un début de tracé un peu raide 180 m de dénivelé sur 1 km, ce sera une petite balade bucolique au milieu des mélèzes, mais attention où nous mettons les pieds, il y a des fleurs à profusion de toutes les couleurs (jaunes, bleues, blanches, violettes, oranges, roses……..) et ce serait dommage de les abîmer,……. mais comment les éviter il y en a partout.
Pour notre 1ère journée, on aura droit aussi à quelques petites averses. Mais où pique-niquer quand l’herbe est détrempée ? Pour certains ce sera un retour rapide au club (à marche forcée), pour d’autres ce sera un repas pris à table sous des barnums installés par le club de parapente (Solange pourra vous parler du parapente), mais sans âme qui vive lors de notre passage. Donc, petit pique-nique très sympa, à l’abri en attendant que l’averse passe.
Le groupe au complet même après la rude montée, balade au milieu des mélèzes et pour certains, repas sous les barnums.
Et les "contemplateurs" qui ont attendu en vain le retour des sportifs en "contemplant" la cascade de la Pisse du haut de 280 m, la plus haute cascade du Queyras qui descend du lac Miroir, se sont finalement précipités sous l'averse, à travers les campings vers le VVF de Ceillac pour prendre le déjeuner au sec dans le bar...
Seb nous précisait que l'hiver lorsque la cascade est gelée, les blocs de glace formaient 6 à 7 niveaux, comme des plateformes pour les téméraires qui escaladaient cette paroi...
Cascade de la Pisse
30/06 Le Pré d’Albert et le col Allongé
2ème jour, cela se corse déjà. Direction la Riaille (5 km en voiture) pour une randonnée dans le vallon d’Albert. Très joli vallon, un peu sauvage et peu fréquenté car sur le versant opposé aux lacs Miroir et St Anne.
Départ pour tout le monde à 1900 m, direction le pré d’Albert à 2300 m pour certains, d’autres iront avec Seb jusqu’à 2400 aux premiers névés, les derniers pousseront vers le col Allongé jusqu’à 2600 soit 700m de dénivelé, pas mal pour des seniors habitués aux collines marseillaises.
Et bien sûr, des fleurs (voir les photos d’Alain), nos premières marmottes et des paysages fabuleux en ce début d’été très humide qui favorise l’éclosion de mille couleurs, du vert des alpages au bleu du ciel en passant par le blanc des névés (un peu sableux suite aux dernières pluies) et le chatoiement de l’eau qui ruisselle sur les parois.
Les différents objectifs atteints, nous redescendons manger au Pré d’Albert avec les contemplateurs.
Après le repas, nous prenons gentiment la direction du retour, mais presque arrivés aux voitures, Seb nous propose de faire une petite boucle au milieu des prairies avec profusion de fleurs, nous serons une quinzaine à le suivre pour évoluer dans ce superbe paysage, on pourrait y tourner un western. Un petit 3 km en plus.
Départ pour le vallon Albert
Les randonneurs à 2600 et les randonneuses à 2400
Le pré d'Albert dont nous n'avons d'ailleurs pas vu le propriétaire mais un havre de paix propice à un repos bien mérité pour la majorité des contemplateurs tandis qu'un petit groupe emmené par Seb partait rejoindre les sportifs. D'ailleurs au fond de la vallée, nous avons pu observer et photographier le regroupement de ces quelques contemplateurs avec les sportifs pour la traditionnelle photo sur une plaque de neige !
Le pique-nique et le repos au Pré d'Albert à 2300 m.
01/07 Le Bois Noir et la Bergerie du Lacas
La rando avec le moins de dénivelé de la semaine….. mais la plus longue 16km (A-R) jusqu’au Bois Noir vers le fond de la vallée du Cristillan (le torrent de Ceillac). Une sortie aussi très bucolique en balcon au dessus du torrent. Par contre, nous sommes sur le GR58 qui correspond au Tour du Queyras et nous rencontrons beaucoup de randonneurs qui vont eux vers le col du Fromage (Molines) ou le col des Estronques (St Véran). Donc pour nous, direction le hameau du Bois Noir pour l’ensemble du Groupe, les « sportifs » ajoutent une petite boucle par la bergerie de Lacas et rejoignent l'autre groupe au hameau du Bois Noir où nous pique-niquons tous ensemble. Le retour s’effectue par un sentier à peine visible à flanc d’alpage où certains y laisseront un peu de sueur, sans entamer (ou presque) leur bonne humeur.
Je pense que c’est lors de cette rando que nous avons vu le plus de fleurs de prairie et de sous-bois différentes (Campanules, gentianes bleues, gentianes jaunes, Lys de St Bruno, Sénécons, Benoîtes, Trolles, Anémones, Soldanelles,….. à voir sur l’album) et tout ça au milieu d’un paysage magnifique parsemé de petits hameaux et de bosquets de mélèzes. Un régal pour les yeux, un peu moins pour les jambes.
En route pour le Bois Noir par le vallon du Cristillan (avec quelques pauses)
Enfin arrivés au Bois Noir, le pique-nique
Balade bucolique au milieu des montagnes et des mélèzes
2/07 Le Lac Miroir et le Lac des Rouites
Enfin la randonnée au lac Miroir (joyau de la vallée) repoussée déjà 1 fois pour éviter l’affluence du week-end et une 2ème fois à cause d’une barre de nuage un peu trop persistante au dessus du lac.
Pour éviter le monde, ce sera un départ à fond la caisse en voiture…….. derrière un troupeau de 1500 moutons, mais pas de panique il n’y a que 3 km à faire en voiture. Dès le début de la randonnée, nous nous séparons car un groupe plus restreint montera jusqu’au lac des Rouites 200 m au dessus du 1er lac. La montée est rude et quelque peu impressionnante, par endroit nous passons à flanc de falaise, mais quel spectacle, car après avoir longé un torrent en furie qui se termine dans la vallée par une magnifique cascade, nous arrivons au lac blotti au milieu des mélèzes et des alpages où se reflètent les parois et pics du massif de la Font Sancte 3385 m, le point culminant du Queyras.
Après un rapide en cas et quelques photos, le 1er groupe repart pour le lac des Rouites où le spectacle est tout autre car, plus petit, ce lac est entouré d’éboulis avec encore beaucoup de névés qui en fondant alimentent et refroidissent le lac. Température de l’eau 8°C, ce qui n’empêche pas Alain de faire trempette et de nager sur quelques mètres (alt 2413m).
Après quelques photos pour mémoriser cet instant, c’est la redescente vers le lac Miroir où nous retrouvons l’équipe de Seb, ce sera pique-nique et sieste, allongés au milieu des fleurs avec vue sur le lac et les sommets avoisinants encore un peu enneigés.
Le retour au Mélezet (parking) s’effectue en 2 groupes sur 2 parcours différents, les plus pressés (et oui, il y a le tour de France avec l’étape du Galibier) reprennent le sentier emprunté à la montée, les autres rallongent en redescendant du coté des pistes de ski.
En montant vers le lac Miroir
Le lac Miroir au milieu des Alpages et mélèzes
L'équipe qui ira jusqu'au lac des Rouites, le lac ........ et Alain dans l'eau à 8°C
03/07 Repos ou col de Bramousse
Le mercredi, c’est le jour de repos donc la journée est libre.
Certains en profitent pour aller visiter la région (Guillestre, la Fontaine pétrifiante, les marmottes de Mt Dauphin), d’autres pour voir de la famille, pour d’autres encore, c’est visite le matin du village, de son église et de son cimetière (un peu particulier) et l’après midi pour les inconditionnels la partie de boule. Pour les derniers, c’est une rando de plus vers le col de Bramousse qui se situe 600 m au dessus du VVF où nous trouverons les vestiges de l’ancien télésiège et de l’ancien téléski et oui, il y a 50 ans il y avait des remontées mécaniques sur les versants sud.
Et n’oublions pas Solange qui nous a fait vibrer pendant le repas à la regarder passer dans les airs au dessus du club (en parapente bien sûr) avec son gentil (et beau ?) moniteur. Bravo Solange, joli souvenir.
Certains choisissent les eaux chaudes, d'autres la montée au col de Bramousse
...... et d'autres de côtoyer les oiseaux avec un atterrissage en douceur. Bravo Solange
Puis en fin de journée, nous avons pu rencontrer un apiculteur qui nous a expliqué tous les mystères de la ruche, nous équipant même de tenues de spationaute afin de pouvoir s'approcher des ruches et découvrir le travail des abeilles en direct.
04/07 Refuge de la Blanche (St Véran) et col de St Véran
Aujourd’hui, c’est le grand jour, pas de pique nique, nous mangeons au refuge de la Blanche au fond de la vallée de St Véran,
Mais quelle expédition ! 35 km en voiture, 4.5 km en navette sur des chemins de torture et pour finir 3,2 km à pied et 250 m de dénivelé pour arriver au refuge.
Magnifique refuge à 2500 m, blotti au pied de sommets avoisinants les 3000 m et pour certains les dépassants, avec un petit lac éponyme où bien sûr Alain a pu se baigner avec une température de l’eau légèrement plus chaude …… 9°C cette fois.
Il faut croire que l’altitude ouvre l’appétit car les assiettes d’omelette (fromage, pommes de terre et petit salé) accompagnées d’une salade complète ont vite été avalées malgré leur taille imposante. Et refuge oblige, on ne pouvait repartir sans une tarte aux myrtilles et/ou un gâteau au chocolat, le café …… et pour les (nombreux) volontaires un petit genépi qui viendra s’ajouter aux vins (rouge, rosé et blanc) offerts par le refuge. Beaucoup seront de mon avis pour recommander ce refuge dont le gardien au premier abord paraît sévère, mais qui s’avère être très sympathique avec les doryphores (surnom des marseillais dans les Hautes Alpes).
Heureusement, il reste pour les contemplateurs la descente par le grand canal pour digérer, les sportifs font un détour en direction du Col de St Véran, petite excursion qui nous mène jusqu’à 2750 m, soit 250 m de dénivelé en plus, qu’une « certaine » a du mal à avaler (après l’omelette, c’est peut être normal).
On se retrouve tous sur le grand canal pour finir la rando ensemble et arriver vers 18 h au club pour notre apéritif quotidien.
Le refuge de la Blanche et son lac........ et Alain dans le lac à 9°
Prêtes à repartir, ....... on dirait pas
On ne le croirait pas, mais même le retour ne fut pas un chemin de croix
05/07 Lac St Anne et Col des Girardins
2ème grand spot de la vallée de Ceillac, le lac St Anne, plus grand que le lac Miroir, plus haut, il est surtout blotti à 2400 m dans un milieu plus minéral. Il n’y a plus d’arbre à cette altitude seulement quelques espaces herbeux où nous pouvons pique-niquer et nous étendre car la montée est rude même si on part de 1950 m après avoir laissé les voitures au dernier parking de la vallée du Mélezet.
Rude montée, mais comme toujours, il suffit de regarder autour de nous la flore qui nous entoure pour oublier la fatigue. Notre seul regret, c’est d’avoir côtoyé, tout au long de cette rando, des Lys Martagon en boutons, mais pas un seul en fleur, trop tôt encore.
Arrivés au lac et à sa chapelle, les sportifs prennent la direction du col des Girardins à 2714 m, mais il y aura beaucoup d’abandon en route, la fatigue cumulée commence à se ressentir et les névés persistants dans les pentes rendent la progression difficile. Une partie des contemplateurs ira vers les rimayes au dessus du lac pour essayer d’apercevoir des chamois ou bouquetins … chamois qu’ils auront la chance de voir.
Le retour aux voitures s’effectue par l’itinéraire de montée car le retour par les pistes est long et sans intérêt.
Pardon, j’oubliais, il y avait un lac et Alain s’est bien sûr baigné surtout qu’il y avait aussi quelques jeunes naïades.
La montée vers le lac St Anne...... et la chasse (photographique) aux chamois
Le lac depuis le col des Girardins avec vue sur le massif du Chambeyron (côté Ubaye)
06/07 Autour du Bois Noir ou Lac de Clausis
C’est notre dernier jour et comme pour le 1er jour, il y a aujourd’hui de gros risques de précipitation donc départ un peu plus tôt pour un retour prévu avant 13h au club.
Cette fois, nous faisons les 8 km jusqu’au Bois Noir en voiture (ça va beaucoup plus vite) et là nous nous séparons comme d’habitude en 2 groupes, un qui ira au Lac de Clausis, l’autre groupe randonnera en fond de vallée, dans les prairies et sous les mélèzes.
La montée à Clausis ressemble beaucoup à celle du lac St Anne, raide avec beaucoup de lacets et un verrou glaciaire pour arriver au lac.
Et pour la 1ère fois, nous sommes confrontés à un troupeau de moutons (pas grave) et à ses gardiens, des patous très menaçants (plus grave), mais heureusement tous sont encore parqués, ouf.
La pluie menacera pendant toute la montée, mais les vannes ne s’ouvriront qu’à 50 m du lac.
Joli petit lac, anonyme, perdu au fond de la vallée, mais très sympathique peut être à cause de la pluie et du ciel très bas. Seul lac ou Alain ne se baigne pas, peut être a t’il peur de se mouiller…..
Nous redescendons rapidement car si la pluie se calme un peu, dans la vallée le temps semble plus menaçant.
Si, on a eu de la chance à l’aller avec le troupeau, au retour, il faut le traverser et avec ses gardiens, franchement, on n’est pas tranquille du tout. Mais où sont-ils ? pas de patous à l’horizon seulement des gentils moutons noirs et pas blancs comme on voit d’habitude. On finit donc la randonnée tranquillement en prenant les photos de cairns bien particuliers (voir photos).
La montée vers le lac de Clausis , enfin des rhododendrons bien fleuris
Le lac de Clausis sous le soleil....... ou presque
Les moutons, mais sans les patous (Attention aux faux moutons)
07/07 Jour du Départ
Voilà, les 10 jours sont passés trop rapidement.
La destination Ceillac est à conseiller surtout en cette période où tout est en fleur, les différentes petites vallées proposent de multiples randonnées différentes dans un paysage encore authentique et préservé.
Toutes les randonnées prévues ont été effectuées, seule la montée à 3200 m a du être annulée car il y a encore trop de neige, mais elle a été remplacée par le refuge de la Blanche où nous avons passé une excellente journée.
Point négatif du séjour, c’est le VVF qui n’était pas à la hauteur de ce qu’on a pu connaître ailleurs autant sur la restauration que sur l’organisation et l’animation. Heureusement qu’on s’animait nous même avec l’apéro de 18h30. Pardon, ce n’était pas un apéro, mais un « briefing » où l’on pouvait faire le point sur la journée et surtout prévoir et expliquer la randonnée du lendemain, ce qui nécessitait bien une bonne heure de palabre.
Merci à tous pour votre bonne humeur et merci à Seb notre accompagnateur tout au long du séjour .
Michel C.
Photos : Alain E.
Sans oublier les marmottes qui nous ont accompagnées tout au long de nos randonnées
...... et quelques fleurs parmi des milliers
Avec 10 jours de randonnées et énormément d'extras, il y avait de quoi raconter et compléter... et la pile de photos que notre reporter Alain nous a confié, a quelque peu retardé la diffusion de cet article avec la mise en place des 5 albums ci-dessous, complétés par mes clichés des lacs (du coup, heureusement que Raymonde, Annie, Mireille, Josette, Solange... ne nous ont pas envoyé les leurs !).
En fait, dans le lot, il m'est toujours difficile de supprimer les photos témoins de nos aventures !
Merci encore à Seb qui nous a fait découvrir la faune et la flore du Queyras avec sa bonne humeur, ainsi qu'aux organisateurs du séjour, Josette dans la gestion administrative et Michel sur le terrain avec les sportifs, sans oublier les photographes et tous les participants que l'on retrouvera sûrement l'année prochaine dans les Pyrénées à Saint Lary.
Changement de cap cette année avec un séjour randonnée pédestre non plus en Corse où les participants commençaient à s’épuiser après avoir fait pratiquement le tour de l’île et des hébergements mais en Espagne où s’ouvrait un nouvel horizon grâce à quelques propositions bien venues de nos adhérents...
Ainsi donc, Gérard, l’organisateur de ce premier rendez-vous pédestre entre montagne et bord de mer nous emmenait en Espagne à Roses ou Rosas pour les latinistes experts lors de leur entrée jadis en sixième classique...
Après un covoiturage super bien organisé, une trentaine d’adhérents de l’AMFRA se retrouvait le dimanche 2 juin 2024 à l’hôtel “Le Nautilus” pour un (premier) cocktail de bienvenue à base de sangria, au bar de l’hôtel.
Là, nous faisions la connaissance d’un couple fort bien sympathique composé d’Angela et de Laurent qui allait nous piloter pendant une bonne semaine sur les routes du coin, sans nous perdre grâce à l’utilisation de talkies walkies.
Plus aucun problème au bout de 7 jours sur les ronds-points traversés, l’exposition d’articles en céramique ou le camping Salata en points de mire et quelle merveilleuse idée pour guider notre succession de voitures, la nôtre servant de serre-files !
Allez, VAMOS pour la suite de notre programme que nos guides nous ont concocté tout au long de la semaine en nous proposant des visites aussi bien culturelles que sportives qui ont fait l’unanimité du groupe de l’AMFRA.
Incapable de reprendre les explications et les commentaires que Angela et Laurent nous ont fournis au cours de cette semaine très enrichissante, je laisse le soin aux participants de rester sur les souvenirs de ce séjour dont les GRIMPOUNETTES de 350 mètres nous ont bien amusé.
Un grand merci à nos guides Angela et Laurent, à Gérard, à Christiane, aux serre-files Josiane et Simone, et aux participants qui ont su rendre ce séjour bien agréable par leur bonne humeur.
Christian G.
Photos : Christiane et Jean Gabriel
Vu le nombre de photos prises, un montage vidéo (20 mn) retrace ce séjour.
Ce lundi 3 juin, c’était un départ en voiture pour une randonnée à Rosas Mégalithiques pour aller découvrir avec Angela, dolmens et menhirs dans un site magnifique. Après un retour à l’hôtel où nous avons pu prendre “un petit encas” propice à une bonne sieste imaginaire, nous sommes repartis en début d’après midi vers Saint Marti d’Empuries pour la visite des vestiges d’Empuriom.
Après le protocole utilisé pour pénétrer par la porte principale du site archéologique gréco-romain des ruines d’Empuries, nous avons pu traverser le forum et observer de magnifiques mosaïques au milieu des ruines de vieilles maisons seigneuriales.
Rosas Mégalithiques avec le Dolmen de la Creu d'en Cobertella (contruction 3500-3000 av. J.-C.)
Les vestiges d’Empuriom
Le mardi 4 juin dont le thème était une journée Dalinienne, nous sommes partis du parking du phare de Creus, pour une randonnée vers Tudela où avait été construit un Club Med assez sommaire en 1960.
Tout au long de la randonnée, Laurent nous expliquait que les travaux de destruction entrepris en 2005 afin que la nature reprenne ses droits, faisait suite à l’adoption de la loi sur la protection du Cap de Creus. Lorsqu’il nous parlait de Dali et il était intarissable sur le sujet, nous restions très attentifs à ses récits. Après un pique nique au détour d’un chemin, à l’ombre de quelques conifères, nous sommes repartis vers PortlliGat, une calanque discrète où se tient l'extraordinaire maison de Dali, une succession de cabanons que nous avons visités par petit groupe.
Cap de Creus
PortlliGat et la maison de Dali
Le thème du mercredi 5 juin, c’était la journée pirate. A bord du bateau que nous avions pris à l’embarcadère de Roses, nous avons suivi la côte jusqu’à Cadaqués. Au cours de cette “mini-croisière” bien agréable, nous avons pu apprécier la dextérité du pilote qui allait jusqu’à s’engouffrer dans les grottes escarpées des falaises. Une partie du groupe visitait Cadaqués tandis que les randonneurs attaquaient une “marchounette” avec 300 mètres de dénivelé sous un soleil de plomb mais heureusement Angela avait prévu la pause repas à l’ombre des oliviers d’une propriété inoccupée. Avec la proposition d’aller prendre une pression au casino du Peuple à Cadaqués, la grande boucle au retour par le phare de Calanans prenait une autre dimension.
Cadaqués
Jeudi 6 juin. Après une matinée libre où chacun a pu aller flaner dans les rues de Roses ou faire une visite avec le petit train, l’après- midi était consacrée à Dali. Direction donc vers Figueras pour une visite surprenante du musée Dali agréablement commentée par Angela.
Musée Dali à Figueras
Vendredi 7 juin. Toujours guidé par Angela avec l’aide de ses talkies walkies, le cortège de voitures se dirigeait vers Serra de Rodes pour une petite randonnée qui allait nous mener d’abord sur la chapelle Santa Helena de Rhodes puis au majestueux Monastère de San Pere de Rhodes qui domine à 550m. Le brouillard qui entourait l’édifice, n’a cependant pas empeché une partie du groupe de continuer vers le col, le privant ainsi du point de vue !
Déjeuner à l’hôtel et départ avec Laurent pour la visite du Parc National des Aiguamolls, un havre de paix qui accueille toute sorte d’oiseaux et échassiers dont de nombreuses cigognes... Avant de quitter cette réserve naturelle, nous sommes allés voir le panorama sur une des tours de 22 mètres qui servait à la dessication du riz, transformée ensuite en observatoire.
Vrs le Monastère de San Pere de Rhodes
Parc National des Aiguamolls
Dernière randonnée du séjour, le samedi 8 juin, au départ de Cala Montjoi pour une boucle de 8 km qui revenait à partir du Coll del Canadell vers le centre de vacances par un chemin escarpé tracé en bordure de mer. Du Coll, Angela nous expliquait qu’au bout de la presqu’île se trouvait l’île du Chat que nous avions vu le mercredi lors de notre journée pirate. Petit moment de panique dans le groupe qui rejoignait la piste à l’approche de Cala Montjoi, en s’apercevant de l’absence du président, retardé sur la plage de Calitjas par un coup de fil de la Fédé !
L’après midi libre permettait à quelques boulistes de s’adonner à des parties de pétanque sur le sol espagnol tandis que d'autres participants allaient visiter Empuriabrava.
Le golfe d'Amour de La Ciotat au Cap Sicié (vu depuis les collines de Ceyreste)
Mais ou sont passés les randonneurs ? Sur plus de 100 randonneurs dans le club, nous n’étions que 9.
9 randonneurs seulement, mais 9 randonneurs heureux et tout à fait satisfaits de la journée avec un temps magnifique dont le bleu azur faisait ressortir le panache verts des pins et le blanc du calcaire des barres rocheuses qui parsemaient les collines …… et bien sur le bleu de la grande bleue que nous avons pu admirer toute la journée (sauf pendant le repas pour ceux qui avaient le dos tourné).
Vraiment une belle journée et une randonnée très intéressante et relativement facile malgré les 475m ou 517m de dénivelé, le chiffre varie suivant les GPS (des animateurs).
Cette randonnée en 2G avait déjà été parcourue en février 2020 dans le brouillard et sous un peu de crachin, cette année, c’était sous le soleil avec un léger vent sur les parties exposées, ce qui nous a permis de randonner avec une température très clémente pour un mois de juin.
Nous avons même démarré avec la petite laine que nous avons ôtée dès les premières inclinaisons positives.
Après une 1er partie en descente douce dans les vallons pour rejoindre le vallon de Gendame, nous avons effectué d’une seule traite (avec pauses bien sur) les 500m de dénivelé sans nous en rendre vraiment compte en empruntant soit des sentiers, soit des routes forestières suivant l’humeur de l’animateur, mais sans vraiment de grosses pentes sauf à l’arrivée vers le cabanon des Gardes où la pente s’accentue légèrement.
De là, nous avons longé la crête (déjà parcourue lors de la 1er rando de l’année) avec d’un coté la vue sur le golfe d’Amour (et oui c’est le nom de la baie de La Ciotat) jusqu’au Cap Sicié et de l’autre la vue sur les massifs provençaux tel que le Garlaban, la St Baume, la chaîne de l’Etoile , la St Victoire et au loin avec une barre de nuage les Alpes.
Chaque arrêt, chaque pause est l’occasion de disserter sur différents sujets, des « pieds tanqués » pour la pétanque à l’emploi de certaines expressions usuelles ou simplement sur le paysage qui nous entoure, mais en aucun cas de politique malgré l’ambiance actuelle. Quel soulagement !!!!
L’appétit dans les talons, nous nous sommes arrêtés vers 12h45 pour pique niquer à la cabane du Marquis où après avoir sorti la table et des chaises, nous avons tous mangé (à 9 c’est facile) et nous nous sommes désaltérés (comme d’habitude), tous à la même table à l’ombre des pins et pour certains en repassant la petite laine (j’en faisais partie).
Après plus d’une heure de pause occupée à discuter et rigoler, il faut repartir. Le retour s’est effectué tranquillement par le Devens et à 15h30, nous retrouvons notre point de départ.
Jolie boucle, à refaire prochainement car peu difficile malgré les 12km et les 500m de dénivelé, et surtout peu connue (ou reconnue) si ce n’est par les 9 qui ont profité d’une bien belle journée. Comme disait un ancien, c’était d’une « belle beauté ».
Michel C.
Photos : Jean Gabriel et Michel C.
L'équipe des randonneurs au complet (sauf le photographe bien sur). On pourra remarquer que pour une fois , il y a plus d'hommes que de femmes
En remontant le vallon de Gendame (attention à la tête)
Quelle vue ! C'est d'une "belle beauté"
L'envers du décor est pas mal aussi
Bientôt l'heure du repas et du repos
Elle est pas mal notre table, n'est ce pas ? Peut-on rêver mieux ?
Notre parcours d’aujourd'hui, les Crêtes de la Sainte Baume (côté Est), nous conduira jusqu'à l'entrée du Paradis.
Randonnée classique, qu'importe, nous sommes 10 randonneurs et une belle journée ensoleillée s'annonce.
Depuis le parking de l'Hôtellerie, nous longeons le chemin longeant un champ en direction de la forêt pour suivre le sentier du canapé.
Au carrefour, à l'intersection du chemin de Saint Giniez, une stèle est érigée par les compagnons du devoir, selon la légende, la Sainte Baume abriterait la sépulture de Maître Jacques, Le Père Soubise et le Roi Salomon fondateurs du compagnonnage.
Le Sentier est bien tracé, tout au long des marches de pierre, la montée est ombragée et fraîche, la végétation est dense.
Au carrefour du chemin des Roys, face à nous un oratoire, nous laissons sur notre droite le sentier qui monte à la grotte de Marie Madeleine, et filons devant la chapelle des Parisiens pour atteindre le col du Saint Pilon.
Petite Pause, nous virons à l'Est sur le GR9, jusqu'à la Croix des Béguines, panorama grandiose, la Sainte Victoire d'un côté, la Méditerranée de l'autre.
Petit passage à escalader, nous sommes au belvédère de La Croix des Béguines ou Jouc de l'Aigle avec une vue superbe. Nous redescendons par un ressaut escarpé pour rejoindre un magnifique replat, puis des dalles plates, une magnifique végétation très variée, asphodèles, chardons et autres fleurs, genets de Lobel, un émerveillement !
Plus loin un gouffre, le gouffre des Béguines, puis le Pas de Villecroze, le Pas de Aï , pas de l'Ane en provençal, un faille étroite cette fois ci à désescalader qui nous permet d'atteindre par un vallon étroit environné d'énormes rochers, le Paradis où la végétation est très verdoyante.
Après notre pause déjeuner, le retour par le sentier merveilleux est paisible, cheminement en sous bois accompagné du chant des oiseaux.
Sur un rocher, nous découvrons une plaque dédiée à Joseph Poucel, médecin marseillais réputé pour ses travaux portant notamment sur la botanique.
On dit que 13 reste raide ? Pas du tout ! Nous partons donc allègrement du parking des Goudes par le début du sentier du Président, vers le Fort des Goudes édifié au XIXème siècle pour sécuriser la baie.
ll est en triste état, en partie ruiné et en presque totalité tagué, mais il a encore fière allure. Vue sur les îles Maire et Tiboulen.
Nous continuons par des chemins bien pierreux vers le Rocher des Goudes avant de redescendre ensuite sur Callelongue. L'entrée de la calanque est signalée par un grand panneau à gauche et le bar « La Grotte » à droite, elle est dominée par le rocher des Goudes et le rocher de Saint Michel.
Des pancartes en provençal accolées aux cabanons nous indiquent qu'on est bien chez nous (voir les photos). Une palanquée de plongeurs sort son matériel.
Nous longeons la calanque en quête d'un arbre. Le seul rencontré est tout rabougri. Pas étonnant, c'est une végétation de rocher donc rase et pauvre. Nous nous abritons finalement au dos d'un ancien fortin avec une vue plongeante et incroyable sur les Goudes. On observe le va et vient d'un voilier et de la navette qui vient de la Pointe Rouge. Pique-nique bien agréable rafraîchi par une brise légère.
Nous partons ensuite vers le Cap Croisette et l'anse de Ia Maronaise assez fréquentée pour un jour de semaine. L'lle Maire est à portée de main, majestueuse, mais l'étroit bras de mer qui nous en sépare est garant de sa tranquillité car il y a de forts courants. C'est le royaume des gabians.
Retour au village et aux voitures en passant devant tous les restaurants qui nous font signe. Une autre fois peut-être !!!
Un grand merci à nos guides pour cette jolie randonnée dans un endroit bien connu mais à redécouvrir chaque fois...
Geneviève G.
Photos : Geneviève G., Solange et Monique L.
Les Goudes et son fortin
Callelongue et les pancartes des cabanons
L'ïle Maïre en décor sur le retour par le Cap Croisette
C’est ce qu’on appelle "pénétrer les entrailles du Lubéron". 10mn de marche, depuis le parking, au milieu des pins puis des oliviers et d’un coup on change de monde . Deux parois verticales espacées de 5m à l’entrée, mais qui très vite vont se resserrer pour atteindre dans certains passages guère plus de 60 cm et moins si on a le courage de lever la tête. On comprends vite qu’il ne faut pas être claustrophobe et surtout ne pas être pris par un orage et une montée des eaux, sinon seule solution, c’est le masque et le tuba (mais on a pas prévu cet équipement).
Pas de panique, si on la lève la tête , on peut apercevoir le ciel bleu avec quelques nuages sans danger, mais on ne retrouvera le soleil qu’une fois sortis des gorges.
Le gros avantage sur ce parcours, c’est qu’on ne peut pas perdre de randonneur (un animateur devant et un autre derrière et « tranquille comme Baptiste »), par contre le gros désavantage c’est pour assouvir un besoin naturel, il vaut mieux le prévoir avant (conseil).
Tranquille, pas tant que cela, car faire passer 32 personnes (oui, on était 32) dans des gorges où on ne peut passer qu’à une personne, où il faut pour certains passages d’escalade (petite escalade, mais tout de même!!), tirer, tracter, pousser (en tout bien tout honneur) certaines et même certains (pas de misogynie), ca prend du temps. Heureusement que l’on n’a pas croisé un autre groupe de 30 car on y aurait passé la nuit.
Restons sérieux, l’été ou lors des week-ends prolongés, ce doit être l’enfer, surtout que la descente des gorges est aussi possible et vu la taille des parkings, il doit y avoir du monde.
Pour notre groupe, tout c’est bien passé et surtout avec bonne humeur, on a pu admirer les rochers coincés au dessus de nos têtes, passer à travers une caverne et sous un gros rocher, visiter des grottes, voir une assemblée de petits cairns (comme sur le Parcours des Fées à Crévoux), des arbustes accrochés aux parois (on se demande si ils montent ou si ils descendent), et même du labourage fait par les sangliers, il vaut mieux ne pas en croiser un dans ce canyon (du coup je reste au milieu du groupe!!!!).
A la sortie des gorges, après 2km dans l’ombre et la fraîcheur, on retrouve le soleil, les fleurs du printemps, la garrigue et surtout un chemin un peu plus large, où ces dames peuvent reprendre leurs conversations (et les messieurs aussi!!!).
2 km plus loin, c’est la séparation, 12 randonneurs prennent la direction du petit parcours et 20 le grand parcours. Et pour une fois, le petit parcours est plus sympa malgré une montée un peu raide qui s'effectue par un sentier bien carrossable qui nous emmène sur le plateau "Crau des Mayorques". On atteint bien le plateau mais l’appel du ventre étant trop pressant, on s’arrête à l’ombre, au bord d’un champ pour déguster notre pique-nique, sans aller jusqu’au Mas des Mayorques, il est déjà 13h30.
Reprise de la rando après 1h de pause pour retrouver le deuxième groupe au Mas et redescendre vers la vallée de la Durance, après un cheminement agréable sur le plateau. Descente qui s’effectue par un sentier assez raide au début, mais bien praticable, qui nous ramène au parking.
Jolie balade de 9km pour – de 300m de dénivelé, un peu technique pour certains passages, mais tellement différente de nos itinéraires habituels.
Michel C.
Photos : Raymonde et Christiane F.
Le départ, .........l'arbre devrait tenir tout seul
C'est parti pour 2km de canyon
Attention, baisser la tête et sortez les frontales......
Ca coince....... on va tous passer ?
Quelque fois, il faut pousser, tirer, décoincer ........ mais tout le monde passe.
Pour protéger au mieux les espaces naturels et ce depuis plusieurs années, le Conseil Général s’est doté d’un plan départemental de protection de la nature et de l’environnement (calanques, chemins de randonnées, …).
C’est ainsi que nous nous sommes retrouvés au bord de la nationale face au camp militaire de Carpiane.
Les retrouvailles furent chaleureuses car nous nous étions perdus de vue depuis quelques temps.
Nous sommes descendus vers la stelle de Gaston Rebuffat, célèbre guide de haute montagne à Chamonix où il a vécu et écrit de nombreux livres.
Notre groupe de vingt marcheurs s’est acheminé dans le vallon de la Gardiole pour remonter tranquillement vers le col en observant de multiples fleurs : cistes cotonneux, globulaires nains, chèvrefeuille sauvage.
Le ciel était bien bleu avec un petit vent léger, ce qui fut bien agréable.
A chacun sa montée au col sans encombre avec une pause pour s’hydrater et changer de vêtement.
Nous avons pris le chemin qui mène à Fontasse et là, parmi les chênes, à l’ombre, la pause déjeuner appréciée de tous avec apéro, petits gâteaux … sans oublier le digestif tout en admirant la mer et le Cap Canaille à l’horizon avec de belles couleurs ocre, orange.
La remontée vers le col de la Gardiole puis la descente vers les voitures se sont bien passées.
Belle randonnée, jugée un peu fatigante lors des passages sur le bitume mais avec le sourire aux lèvres, nous pensions déjà nous retrouver pour une prochaine aventure pédestre.
Le Comité Départemental de la Retraite Sportive du 13 organisait son traditionnel tournoi de pétanque ce mardi 21 mai sur le boulodrome d'Eguilles avec toutes les associations du département.
L'occasion de côtoyer toutes sortes de niveau au cours de ces "triplettes mêlées" sans se prendre la tête et en passant une excellente journée.
Après deux désistements de dernière minute, l'AMFRA n'avait que trois représentants mais pas des moindres puisque Simone accédait à la finale, perdue 12 à 13 par son équipe !
Après les deux parties du matin puis l'apéritif offert à midi par le CODERS13, le tournoi reprenait vers 13h30 avec deux autres parties suivies par la finale.
Rendez-vous à la rentrée 2024/2025 pour le prochain concours de pétanque organisé par l'AMFRA à la Batarelle Basse à Saint Mitre (13ème).
Christian G.
De belles rencontres
Avec le trio...
La finale...avec quelques points en vidéo (clic sur les 2 petites photos).
Quatre personnes rencontrées dans la journée, on peut dire que ces vallons sont très sauvages et très peu fréquentés, pourtant nous ne sommes qu’à la Penne sur Huveaune, à 1 km du panneau de sortie de Marseille.
Nous sommes partis à 13 (quel chiffre) et heureusement revenus à 13, bien que l’on aurait pu rentrer à 12 après le vol plané (vol écrasé plutôt) de …… (pas de nom, les photos suffiront), mais tout s’est bien terminé.
Départ, comme prévu, à 9h30, c’est quand même bien d’avoir la liste des participants, cela permet de ne pas attendre inutilement, surtout quand il y a une 3 godasses avec de 11,5 km et 680 m de dénivelé et que l’on souhaite manger au sommet du Mt Lantin.
Donc, nous démarrons sous la conduite impeccable de Jean Gabriel (devenu expert en GPS), le départ est à peu près le même que pour la randonnée de la Candolle sauf qu’on débute le parcours au cimetière des Candolles, le parking y est facile et la mise en action directe.
200 m de dénivelé sur 1,5 km, ça chauffe les cuisses pour le reste de la randonnée, suivi d’une petite désescalade (un peu de difficulté tout de même) pour se retrouver 100 m plus bas au départ du vallon des Escourtines.
Peut être une explication de ce nom que l’on retrouve souvent dans nos randonnées, « Escourtines » viendrait du provençal « escourtina » qui signifie « écourter », « tourner court » donc ces vallons seraient des raccourcis entre 2 destinations. Là, je ne sais pas trop où on pourrait aller à partir de la Penne, peut être le camp de Carpiagne, ou plus loin Cassis.
Pardon, on s’éloigne de notre sujet, nous remontons ce dit vallon sur 2,5 km, à la file indienne et sans pouvoir s’écarter de la trace car c’est, tout autour, la vraie garrigue avec de belles fleurs (valériane, genet, ciste cotonneux…...) qui la colorent, mais surtout avec ses gros piquants (pantalons conseillés), souvent on a que la tête qui dépasse (je parle pour les grands). C’est sauvage, très sauvage, mais tellement beau à seulement quelques encablures de la ville.
Enfin après plus d’une heure au milieu de la garrigue, nous débouchons sur l’arrête sommitale (comme on dirait dans les Alpes) pour dominer le monde. La vue est des plus contrastée avec d’un coté la vallée de l’Huveaune avec sa vie trépidante (mais suffisamment éloignée pour qu’on ne l’entende pas) et de l’autre, à nos pieds le camp de Carpiagne (c’est immense) et en second rideau la vue sur toutes les collines vers Carnoux, Cassis, La Ciotat, les calanques et la mer. Nous longerons cette crête pendant encore un bon kilomètre, en évitant le parterre incroyable d'Immortelles, pour atteindre notre but le Mt Lantin sans avoir oublié d’examiner son aven éponyme qui est impressionnant par sa profondeur et surtout par le fait qu’il n’est en aucun cas protégé ou même signalé (à éviter la nuit). La preuve c’est que certains sont passés sans apercevoir la 1ère cavité au bord du chemin.
Pique nique, bien mérité en contrebas du sommet avec vue exceptionnelle sur le massif des calanques, le col de la Gardiole (arpenté par les randonneurs de la 2ème rando sous la conduite de Laure et Monique), sur le Cap Canaille et au fond le Cap Sicié et les Embiez. Quelle vue depuis notre salle à manger ensoleillée et abritée du mistral ! Du coup, on en fera aussi notre salle de repos.
Mais, il faut quand même penser au retour (si on veut éviter les bouchons) qui se fera par un autre vallon (impossible de trouver le nom) , direction l’antécime du Mt Lantin pour aller récupérer ce vallon sans nom, c’est là qu’on a eu droit à un vol écrasé de…. dans un massif de Mélisse de Moldavie (à vérifier). Heureusement plus de peur que de mal. Après l’intervention de Corinne notre médecin attitrée, tout est rentré dans l’ordre et nous avons pu terminer notre rando en toute quiétude ou presque car il fallait encore descendre des éboulis et escalader la petite barre rocheuse pour sortir du vallon et retrouver le sentier de la Candolle.
Jolie balade, très sauvage mais bien physique aussi. A ne pas faire en grosse période de sécheresse.
Michel C.
Photos : Raymonde, Jean Gabriel et Michel
En remontant le vallon des Escourtines au milieu de la garrigue