Et oui, nous étions encore sur les traces du petit Marcel avec des noms qui raisonnent toujours à nos oreilles, La Treille, le vallon de Passe-temps, la grotte du Grosibou, la maison des Bellons, même si certains ont cherché à me contrarier en me disant que ce n’était pas la maison de vacances de Marcel Pagnol, mais seulement celle qui a servi aux films. Tant pis, j’y crois encore et je le vois encore gambader comme nous avons gambadé (ou presque à nos âges avancés) ce jeudi sous la conduite de Josette, toujours impériale et humaine dans son rôle de guide. A souligner quand même, une petite erreur qui nous a fait passer par le col d’Aubignane au lieu de rester en fond de vallon, mais en contrepartie nous avons pu ainsi profiter d’un peu plus de soleil. L'erreur est humaine.😉
Après avoir rejoint le fond du vallon, nous l’avons remonté tranquillement en direction de Baume Sourne en enchainant avec le vallon de Précatori. Quelques passages en escalier, qui n’ont pas posé de problème, sauf aux petites jambes, pour arriver à Baume Sourne, grotte maintenant réservée aux chauves souris, et sur le col qui donne accès à la crête qui permet d’atteindre le Taoumé. Jolie vue sur la chaîne de l’Étoile avec derrière, la St Victoire, et surtout avec la luminosité ambiante et un bel arc en ciel au dessus de l’Étoile, petite pensée à ceux qui étaient au bord de l’Étang de Berre et peut être sous la pluie. On tourne le dos à la St Victoire, pour nous diriger vers le sommet du Taoumé avec vue cette fois en direction de Marseille, du massif des Calanques, Cap Canaille et la grande bleue (un peu grise ce jour là).
En contrebas du sommet du Taoumé, à l’abri du vent, nous posons nos sacs pour nous restaurer (si peu !) et reprendre des forces tout en admirant face à nous le sommet du Garlaban et la Butte des Pinsots. Le calme avant la tempête.
Bien à l’abri, on ne l’a pas vu arriver ce maudit vent qui nous a obligé à accélérer notre départ, à remettre les couches que nous avions remisées dans le sac à dos et à entamer plus rapidement que prévu notre descente vers La Treille par le vallon des Escaouprés, sans toutefois nous empêcher de faire un petit pèlerinage jusqu’à la grotte du Grosibou, mais pas le temps de l’explorer cette fois.
Donc, descente par le vallon des Escaouprés avec arrêt aux gravures (faites par les bergers celles-là), pour retrouver les Bellons et la maison de Marcel (au moins dans les films). Comble de malchance, le seul restaurant-bar de la Treille est fermé l’après midi, il faudra attendre d’être à la maison pour éponger notre soif.
Encore une jolie balade dans le massif du Garlaban, entre vallons et crêtes, avec 650m de dénivelé pour 12,5km de distance.
Michel C.
Photos : Jean-Michel et Jean-Gabriel
Jean Marie se pose des questions ou alors c'est une danse folklorique? Non, une simple halte avant d'attaquer le raidillon pour grandes jambes