Pas la peine d’aller très loin pour trouver de sympathiques randos aux environs de Marseille. Non, je ne parle pas des calanques, ni des collines de Pagnol, mais simplement en face, à la Penne sur Huveaune, vous connaissez ? Pas loin des grandes surfaces et même pas encore à Aubagne.
En plus, un petit parking est prévu pour les randonneurs et pour les promeneurs de chien, ils ont aussi besoin de sortir. Qui ? les promeneurs ou les chiens ?
Enfin garés, comme on pouvait, au pied de l’aqueduc, bien sûr il n’a rien à voir avec celui de Ventabren, mais lui aussi il apportait sa contribution en eau à Marseille, je ne reviendrai pas sur le nombre de voiture par rapport au nombre de randonneurs. Pauvre Nature, nous serons 34 à la piétiner et en plus nous la polluons avec nos voitures, enfin passons.
On quitte le parking et on est déjà en pleine nature, avec un chemin agréable pour nous chauffer les muscles, 500 m de plat pour nous amener jusqu’aux premières difficultés. Malheureusement, la plupart des difficultés se trouvent en début de rando, avec plusieurs raidillons (avec arrêts fréquents, on n’est pas des bourreaux) qui cassent bien les jambes et qui nous amèneront au départ du véritable sentier de montée.
Sentier qu’on prendra à la citerne verte, 1er arrêt conséquent, avec une jolie vue sur le vallon des Escourtines en contre bas qui m’inspire une 3G vers le Mt Lantin (mais ce sera pour un autre jour).
De là, on empruntera pendant 30 bonnes minutes pour certains, 40 minutes pour d’autres, un sentier en lacets, régulier mais assez raide qui nous permet de découvrir tout au long de l’ascension la vallée de l’Huveaune depuis le bas de la Ste Baume jusqu’à la mer. On en profitera aussi pour chercher des asperges sauvages sans véritable réussite.
Arrivés sous la Candolle, nous empruntons une magnifique corniche (attention à ne pas tomber) sur presque 500 m avec d’un coté la falaise bordant la Candolle et de l’autre un « abîme » !! Nous ressortons un peu plus loin sur les crêtes, après deux petits passages, où il sera nécessaire de poser les mains, seules difficultés de la journée.
Une fois sur la crête de la Candolle, nous pouvons d’un coté regarder la civilisation de consommation (autoroutes, grandes surfaces), et de l’autre le calme des collines de Carpiagne (heureusement l’armée ne s’exerce pas au tir aujourd’hui) avec la vue qui s’étend jusqu’au delà de Cassis et le Cap Canaille.
Il est bientôt l’heure de manger, nous nous dirigeons par le DFCI vers le sommet du télégraphe, but ultime de notre randonnée . Je ne m’attarderai pas sur le pique nique que vous connaissez tous bien : apéritif, en cas, café, gâteaux, chocolats et …… mirabelle.
Au retour, nous ferons 2 groupes, un mené par Monique N. qui cheminera sur le chemin emprunté à l’aller et l’autre mené par Jean-Gabriel par le sentier des crêtes. Nous nous retrouverons à l’arrière de la Candolle pour entreprendre la véritable descente.
Nous avons perdu Solange….. ouf on la voit au milieu de la garrigue, mais ne cherchez plus des asperges sauvages, Solange les a toutes ramassées et distribuées.
Le sentier de descente est agréable sans trop de difficulté à condition de regarder où on met les pieds car comme toutes les collines autour de Marseille, il y a énormément de pierres qui roulent (et n’amassent pas mousse) surtout au passage des éboulis. Sur ce sentier, on empruntera par 2 fois des escaliers en béton (perdus en pleine forêt) ce qui semble attester d’une fréquentation importante avant l’ère des voitures thermiques.
Une fois, arrivés au bout du sentier, il ne reste qu’un peu plus de 1 km pour arriver à l’aqueduc et retrouver la civilisation.
Petite randonnée, de 400 m de dénivelé pour un peu moins de 10 km avec des paysages variés et de très belles vues. Merci à Monique N et Jean-Gabriel pour cette agréable sortie.
Michel C.
Photos : Raymonde, Albert & Jean Gabriel
Le retour vers la civilisation