Un jeudi sans pluie qu’est ce que ce serait bien ! Cette question, on se l’est posée dès le lundi.
Finalement, pas de chance, un appel à 7h45, « il pleut dans le 9ème », que fait-on ? Certains disent « trottoirs mouillés, restons couchés » mais là les trottoirs sont à peine humides et remontés comme nous l’étions, il n’était pas question qu’on abandonne devant ces quelques gouttes. Le terrain n’est pas dangereux et les prévisions ne sont pas trop pessimistes, donc on y va.
Résultat, tous les randonneurs prévus étaient présents au départ, aucun abandon à cause de la pluie. Dommage pour Raymond et Claudie qui ont du faire demi tour à Aix à cause des bouchons.
Sinon, 33 randonneurs au départ et 33 au retour (on n'a pas compté mais le compte devait y être).
Le départ de la randonnée s’est fait sous quelques gouttes, donc ce fut la sortie des imperméables… pour les enlever 1/4 d’heure après,… les remettre dans la demi heure suivante et les enlever définitivement, pour terminer la montée en tee-shirt pour certains.
L’ avantage de cette rando, c’est que l’on monte en pente douce pendant la moitié de la randonnée, on mange arrivé au point le plus haut et pour digérer on redescend jusqu’aux voitures.
La montée est très agréable car c’est un cheminement régulier sous les pins la plupart du temps, et l’on alterne chemins forestiers et sentiers.
Tout en cheminant tranquillement, nous rencontrons diverses constructions rénovées, dont une magnifique tour en pierre (on se demande encore quelle peut être son utilisation), des bories dont on a pu visiter l’intérieur et des fours à cade.
Tout le long, on a pu constater qu’il y avait eu du soleil et de la pluie les jours précédents car les pissacans jalonnaient le chemin. Il était même difficile de les éviter, dommage, car certains les mangent, mais pas d’amateur à première vue dans notre groupe. Sur le haut de la rando, on a trouvé aussi des beaux et gros champignons blancs (voir photos), mais personne ne s’est risqué à les ramasser (pas d’expert mycologue parmi nous).
Enfin, arrivé au sommet du télégraphe, nous avons pu « admirer » les 4 pans de mur en ruine qui restent de l’ancien télégraphe Chappe.
Le télégraphe Chappe a été inventé en 1794, la ligne Marseille Toulon, date de 1821. Le télégraphe était composé d’une succession de tours qui communiquaient par signaux optiques (voir photo).
La minute culturelle est passée.
Au sommet à 12h30, c’était l’heure du casse croûte, précédé comme d’habitude par l’apéro et suivi des gâteaux, chocolats et limoncello de J. (je tais le prénom, car cela pourrait faire mauvais effet). On ne perd pas les bonnes habitudes.
J’oubliais de dire qu’assis sur la corniche pour certains, on avait une vue magnifique sur Ceyreste, le Montounier et les crêtes de Roquefort, le Cap Canaille, la Ciotat et le Golfe d’Amour. Situation un peu fraîche (on a tous remis la parka), mais au combien agréable pour déjeuner, discuter et plaisanter bien sur.
Après le café (que j’avais omis de citer au dessus), c’est le début de la descente vers les plaines Baronnes ou tout au long, nous avons pu admirer les murets en pierre sèche, agrémentés de quelques renfoncements certainement utilisés comme postes de chasse (sinon, je n’en vois pas d’autres utilités).
Retour aux voitures ou quelques gouttes nous ont rappelé que c’était un jeudi pluvieux……. Mais grand soleil à partir de la Gineste, le jeudi pluvieux était passé.
Michel C.
Photos : Christiane F.
Les bories retapées, la tour...... un magnifique puit.
Les randonneurs (à peu près au complet)....... Au sommet, le pique nique.
Retour vers ... la civilisation.