Départ d’Ensuès-la-Redonne. Belle piste ombragée, bien large : on peut papoter à 4 de front ! On descend tout doux vers le petit port de Mejean, calme et ensoleillé. Quelques ouvriers fument près de leur camion. Des écueils à l’entrée du port ressemblent à des crocodiles et des hippopotames, fantasmes de randonneurs ! Et nous rejoignons le chemin de l’Erevine. Finie la rigolade ! Belles acrobaties pour passer du port au chemin, on rit quand même et on y arrive.
Le sentier des Douaniers longe toute la côte. Le paysage est fabuleux : vue splendide sur la mer, de Planier à la baie de Marseille.
Le sentier par lui même est très étroit, pierreux et parfois en dévers vers le ravin à droite. Il est protégé de temps en temps par des billots de bois ou par des arbres tordus qui servent de rambardes. On gravit des marches naturelles ou cimentées, de hauteurs variables. Les grandes jambes sont nettement favorisées. Les courts sur pattes, beaucoup moins😹
On monte, on descend. L’île d’Erevine apparaît et nous signale l’emplacement de la calanque. Mais on n’y est pas encore, loin de là !
Après presque 4 kilomètres, on surplombe et on longe la voie ferrée. C’est moins joli et pas de chance : aucun train ne passe. Mystère des rails à 3 voies à résoudre.
On traverse la voie et on domine, sans la voir encore, la calanque de l’Erevine, la plus belle et la plus célèbre de la Côte Bleue. 3 possibilités pour y accéder : un escalier étroit et très raide, un sentier identique ou un détour plus large en passant sous un tunnel. On s’y précipite !! et on arrive sous le viaduc de chemin de fer. La descente sur la plage est délicate : on met les mains et les fesses mais c’est fait ! Certains restent sous le viaduc.
La plage de galets blancs est magnifique. Étroite et dominée par une tour carrée. En face, l’île de l’Erevine, à portée de nage, un pin solitaire au sommet. Quelques bateaux de pêche et de plongée mouillent à cet abri. L’eau verte est claire et limpide. Il y a pas mal de monde, ça valait la peine de venir.
Pique nique et après la verveine bue, on remonte et on enquille le vallon du Pérussier, assez long mais sans difficulté au milieu des chênes kermès assez bas. A la fin du sentier, 2 possibilités : un chemin rapide au milieu des pins pour rejoindre le parking ou un plus long qui rejoint la table d’orientation sur la baie de Marseille. Chacun choisit et on se quitte, content de cette belle journée.
Merci aux guides : Simone et Christian.
NB- sur Google, 2 explications sur la tour carrée de la calanque :
-ce serait une ancienne usine de soude édifiée en 1914 et qui n’aurait jamais servi,
-soit une tour de concassage des pierres calcaires.
Au choix ! Je pense pour la seconde explication au vu de la difficulté pour y accéder. Vous me direz.
Geneviève G.
Photos : Christiane F., Geneviève G. et Mania