Beaucoup de monde, ce matin, au départ d’Intermarché, certains pour randonner à partir de la Gineste, d'autres pour randonner à Carnoux. Attention de ne pas se tromper de voiture au départ !!! heureusement Christian D. a l’œil et a vite corrigé une erreur d’aiguillage.
Après le départ d’un groupe de randonneurs devant nous (nous ne serons pas seuls), nous démarrons à 23 notre randonnée depuis le col de la Gineste en direction du Cap Gros avec 5mn d’avance sur l’horaire prévu (c’est l’avantage d’avoir une liste des participants). Mais, avant les pentes "infernales", il faut s’échauffer sur la montée du Pain de Sucre avant d'entreprendre « l'escalade » du couloir Guillemin avec son aiguille éponyme et atteindre ainsi le Mt Puget 561m (encore un beau 360°), passage obligatoire quand on randonne dans les parages.
Je parle bien d’escalader car la pente est raide (40 % par endroit) avec quelques passages rocheux, encore humides de la nuit (on est en versant nord), il faut assurer chaque pas (ne pas tomber dans les bras de celui ou celle qui nous suit), mais aussi profiter du spectacle de l’aiguille Guillemin, de la vue sur Marseille, et déjà par dessus les cols de Sormiou et Morgiou, pointent les îles de Riou et de Jarre… Ça nous promet de somptueuses vues pour le reste de la rando. Mais tout se passe bien malgré cette escalade encore inédite pour certains, même si des gouttes de sueur apparaissent sur certains visages une fois arrivés au sommet du couloir.
Du haut du couloir au sommet du Mt Puget, pas de problème, le cheminement est facile avec des vues splendides, mais cela ne veut pas dire qu’on parte sans un animateur devant (sauf accord de l’animateur), après un petit rappel à l’ordre, tout se passera bien (...jusqu’à la prochaine fois).
Après passage au point culminant de la randonnée, la descente vers le col de la Candelle s’effectue tranquillement (ou presque, n’est ce pas Christian !) par le sentier des treize contours dans le vallon de la Candelle, avec vue sur le Candelon, la calanque de Sugiton...
De là, un autre sentier nous amène en dessous du Cap Gros, agréable cheminement en balcon au dessus de la calanques de l’œil de verre (ou de St Jean de Dieu). Mais, quelle vue ! Une vue à se « damner » (Pardon St Jean). Chaque fois que nous y passons, il semble que le paysage a changé, c’est simplement la lumière qui évolue au fil des heures, du soleil et des saisons et qui nous offre un spectacle exceptionnel.
Revenons à notre escalade, et oui, ce n’est pas terminé, il faut monter au Cap Gros. Moins long que le couloir Guillemin, mais tout aussi raide avec quelques passages rocheux aussi (on est dans les calanques, pas dans la plaine de la Crau). Ici, les rochers sont secs, mais à certains endroits, il faudra batailler avec les éboulis pour enfin déboucher au sommet du Cap Gros 501m. Ouf, on va pouvoir pique niquer.
Malheureusement, les randonneurs qui nous ont devancés au départ, ont pris la place au sommet, au soleil et à l’abri d’un ressaut rocheux. Pauvres hères que nous sommes, il nous faut trouver une autre « salle à manger » à l’abri du mistral (ou vent d’ouest). Mais celle que l’on trouve est encore plus belle avec vue sur le sentier Garrigue, Cassis, le Cap Canaille jusqu’au Cap Sicié. On ne s’en plaindra pas.
Pique nique parfait, et bien sûr avec boissons rafraîchissantes (de Josiane, Jean Marie et Joël) surtout en fin de repas, et le gâteau aux noix... de Laurence et oui, ça a changé, ce n’est pas celui de Josette (je ne donne pas ma préférence de peur d’avoir des représailles😖 d’une Grenobloise ou d’une Parisienne).
Le retour se fait tranquillement sans difficulté, au début par le chemin des crêtes de l’Estret, puis par la descente du vallon de l’herbe, passage par l’oasis et le puits de Cancel et juste pour finir (cerise sur le gâteau) avant de retrouver les voitures, la petite montée du col Ricard et du Pain de Sucre.
Cette randonnée était donnée pour 9,2 km et 496m de dénivelé par Visorando, mais j’avais moi-même calculé 10,5 km et 600m de dénivelé ce qui s’est avéré beaucoup plus proche de la réalité. Il faut avoir confiance aux animateurs 😉.
Michel C.
Photos : Jean-Gabriel F., Michel C.