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Association pour le Maintien en Forme des Retraités Actifs.
Activités proposées aux seniors à partir de 50 ans, encadrées par animateurs fédéraux FFRS : randonnée pédestre, marche nordique, gymnastique, randonnée vélo, aquatraining et pickleball.
Organisation de séjours sportifs (agrément Tourisme).
Le top diriez-vous ! Alors, pourquoi ne pas venir essayer nos activités dans un cadre convivial !
Par cette belle journée d’automne, nous étions 25 à nous retrouver sur le parking du Rove.
Une randonnée sans difficulté particulière à travers les pins et la garrigue avec le point pique-nique, très apprécié, nous offrant une vue panoramique sur la baie de Marseille.
Les commentaires de Christian sont toujours appréciés et nous ont fait découvrir (tout au moins pour ma part) l’histoire des forts de Niolon (que nous avons vu de loin) et de Figuerolles (où nous avons pique-niqué à proximité). Construits dans les années 1880 pour protéger la rade de Marseille, puis abandonnés à la fin de la seconde Guerre Mondiale, ils n’ont jamais réellement servis.
Nous avons pu aussi découvrir la route Pompidou, route goudronnée au milieu de la colline et ainsi nommée à cause d’un scandale immobilier : la route a été conçue par un promoteur espérant ainsi obtenir un permis de construire pour de nombreuses demeures. Mais heureusement, celui-ci n’a pas été obtenu.
Tout au long de cette journée, nous avons apprécié les paysages, surtout les vues sur Marseille, et senti les bonnes odeurs de romarin (il y avait très peu de thym).
A la fin de la randonnée nous sommes passés devant le puits de l’Œuvre, l’occasion pour Christian de nous raconter l’histoire des chèvres du Rove (dont nous n’avons vu aucune représentantes) et de la fabrication de la brousse.
A noter que la colline du Rove est entretenue régulièrement par la municipalité.
Randonnée agréable, avec des petites montées et des points de vue magnifiques, et comme toujours dans une très bonne ambiance.
Christiane F.
Photos : Christiane F.
En partant du Rove avec au loin le fort de Niolon
Le Fort de Figuerolles
Au retour, passage obligé par la route Pompidou...
Trente randonneurs prévus pour cette 1ère rando de l’année, mais seulement 29 au départ, faute au nouveau virus qui circule actuellement. Mais quelle joie de se retrouver après presque 3 mois de séparation.
Pas de problème pour stationner les voitures, le parking était plus grand que dans mon souvenir, quand même 1 an depuis la reconnaissance (mémoire et vieillesse ne font pas bon ménage).
Après un comptage rapide des présents, comme prévu nous nous séparons en 2 groupes. Un groupe de 19 randonneurs pour la 3G avec Josette et Michel et un 2ème de 10 randonneurs avec Josiane et Catherine, Monique N. s’étant faite portée pâle.
Donc départ pour les crêtes de Roquefort la Bédoule depuis le Pas d’Ouiller en direction du Montounier en passant par la Chapelle St André de Julhans située au-dessus des Bastides.
Chapelle que nous n’atteindrons jamais car de jolis panneaux blancs et rouges ont jalonné le début de notre rando, et sur ces panneaux, on pouvait lire en rouge « Attention : Chasse au gros gibier ».
Ne voulant pas faire partie du tableau de chasse, nous décidons pour la 3G de faire le parcours en sens inverse ou presque. Presque car le repas de midi étant prévu pour les 2 groupes au Cabanon du Marquis, il nous était difficile de faire 1/3 du parcours seulement avant midi et 2/3 l’après midi (hé oui, il faut jouer avec la montre car il y a un match de coupe d’Europe à 19h) donc il va falloir innover. Le 2ème groupe conservant le trajet initial car hors de portée des gros calibres.
Arrivés à 11h15 au Cabanon du Marquis, frais comme des gardons, nous décidons de faire un A-R jusqu’au Montounier avec sa vue à 360° et revenir ainsi pique niquer avec le 2ème groupe.
Sitôt décidé, sitôt parti, pour un retour vers 12h20, où nous retrouverons les autres qui bien sûr, ne nous ont pas attendu pour se restaurer (quels morfals !!!).
Après ce point restauration, bien agréable avec tables, bancs, chaises et ombre, nous repartons vers 13h30. Le groupe 2 reprendra les crêtes avec vue sur le golfe d’Amour (baie de la Ciotat).
La chasse au gros gibier étant terminée, nous décidons avec le 1er groupe de partir à l’aventure (avec GPS, on n’est pas fou quand même) pour rejoindre l’itinéraire prévu initialement pour le matin, mais en sens inverse.
Après une petite erreur de parcours (sentier à peine visible), nous retrouvons le bon itinéraire qui surplombe les vignes de Roquefort. Nous pouvons ainsi cheminer tranquillement à l’ombre des feuillus et/ou résineux et admirer les falaises calcaires sculptées par la nature que nous longeons jusqu’à la tour de Guet.
Retour aux voitures vers 15h30 et à Marseille entre 16h et 16h30, sans trop de problème, la grosse panique due au match commencera un peu plus tard.
Malgré les impondérables dus à la période de chasse, nous avons pu effectuer une 1ère randonnée agréable et pas trop difficile dans une très bonne ambiance comme d’habitude.
Le seul regret, c’est de ne pas être allé jusqu’à la chapelle St André car ce sentier qui surplombe les falaises est à la fois très agréable et tranquille hors période de chasse.
Groupe 1 : 13km et 420m de dénivelé
Groupe 2 : 9km et 300m de dénivelé
Michel C.
Photos : Raymonde et Michel C.
Cheminement sur les Crêtes : d'un coté les montagnes avec la St Beaume, de l'autre la Mer Le Cap Canaille et Riou
Coté Roquefort La Bédoule avec les vignes et les falaises sculptées par la nature
Toujours cette opposition entre mer et montagnes
Ce n'est pas celui du Marquis, mais il lui ressemble beaucoup
Le groupe 1 en route pour le Montounier......
........ et le pique nique
Sur le chemin du retour en longeant les falaises de Roquefort et de la Bédoule
Rendez-vous à l’embarcadère pour 23 chanceuses et chanceux qui allaient passer une semaine de vacances dans la région de Calvi.
Le « Monte d’Oro » nous y attend déjà et nous partons à l’horaire précisé, sans retard.
Après avoir pris possession de nos cabines, rendez-vous au bar pour ce qui sera le premier apéro du séjour. De là, nous avons aussi pu admirer le coucher de soleil sur l’île Maïre.
Samedi 27 mai
Arrivée sans encombre à l’Ile-Rousse pour le lever du soleil.
Journée où chacun a pu visiter librement la région.
Rendez-vous en fin d’après-midi au centre de vacances, situé à quelques pas de la magnifique plage de Calvi, avec vue sur la citadelle.
Certaines chambres avaient vue sur la pinède qui séparait la résidence de la plage, d’autres avaient vue sur le parking (et là c’était moins « fun »).
Arrivée en Corse l'Ile Rousse et Calvi
Dimanche 28 mai
Mise en jambes pour cette première randonnée, avec départ à pied du centre de vacances.
Nous sommes tout d’abord montés à la chapelle Notre-Dame-de-la-Serra d’où la vue sur Calvi et son golfe est spectaculaire. Beaucoup se sont prêtés au jeu d’avoir leur portrait avec en fond cette vue magnifique. La chapelle étant fermée, nous n’avons pu la visiter.
Puis nous sommes redescendus vers la pointe de la Revellata, sans aller jusqu’au phare mais avec une vue superbe sur le golfe.
Sur la plage de l’Algua, quelques randonneuses ont pu profiter de la fraicheur de l’eau.
Retour par la ville de Calvi avec un petit arrêt sur le port pour un apéro bien apprécié.
Chapelle de Notre Dame de la Serra et le golfe de Calvi, pointe de la Revallata,
Lundi 29 mai
Changement de décor avec la découverte de la fraicheur de la forêt de Bonifatu.
Randonnée le long du cours d’eau d’où nous avons pu admirer aussi quelques fleurs.
C’est la seule randonnée où, à mi-chemin, le groupe s’est partagé en deux, certains ayant préféré de marcher plus vite pour pouvoir atteindre le refuge situé beaucoup plus haut.
Randonnée malheureusement écourtée pour tous car la pluie nous a surpris mais n’a pas entravée la bonne humeur qui régnait dans le groupe.
Heureusement que les voitures étaient garées sur le parking de l’auberge, ce qui nous a permis de nous réchauffer avant de reprendre la route.
La forêt de Bonifatu, ses torrents, ses précipices, ses fleurs et ..... son orage.
Mardi 30 mai
Autre décor : le sentier du littoral au départ de Saint-Florent, jusqu’à la plage du Lotu. Ceux et celles qui ne randonnaient pas devaient nous rejoindre sur cette plage (par la navette) pour un retour commun par ce même bateau. Malheureusement, le temps pour la randonnée ayant été trop long par rapport à l’horaire réservé pour le retour, les randonneurs ont du décaler leur retour.
Après avoir dépassé l’embarcadère de Saint-Florent, nous traversons la plage de la Roya et longeons le golfe de Saint-Florent avec ses magnifiques criques aux eaux turquoises et cristallines.
Sur le chemin nous avons pu remarquer la tour de Mortella, ainsi que le phare et le sémaphore.
Nous avons également fait une rencontre insolite : un beau taureau au milieu de notre chemin. Autant vous dire que les personnes en tête n’étions pas trop rassurées mais grâce à Michel le chemin a été dégagé.
Le sentier du littoral de St Florent à la plage du Lotu
Mercredi 31 mai
Selon le programme, il s’agissait d’une journée libre, mais c’était sans compter les ressources de Gérard.
Le matin, nous étions 4 à visiter la citadelle de Calvi, avec vues d’un côté sur la baie et le port de Calvi et de l’autre côté sur le golfe et la pointe de la Revellata. Nous avons aussi apprécié la vieille ville avec certaines maisons construites sur des rochers.
L’après-midi, malgré le temps maussade, nous étions 7 au départ de la marine de Sant-Ambroggio.
Des couleurs magnifiques, jaunes clairs pour les tapis d’immortelles, des pointes orangées pour les griffes de sorcières (plante qui malheureusement a tendance à envahir) et différents tons de verts pour les arbustes, sans compter toutes les roches érodées par le vent et les embruns.
A la pointe, nous bénéficions d’une jolie vue sur l’île de Spano et la baie d’Algajo.
Calvi et sa citadelle, marine de Sant-Ambroggio
Jeudi 1er juin
La découverte de la Balagne ne serait pas complète sans visiter quelques villages perchés.
Ce fut fait ce jour avec une belle randonnée entre Pigna et Sant-Antonino.
Nous avons également pu découvrir la cour intérieure du couvent de Saint-Dominique à Corbara, grâce à un moine sympathique qui a bien voulu nous ouvrir sa porte.
Malheureusement, le temps n’étant pas de la partie nous avons préféré oublier la visite de Sant-Antonino pour espérer pouvoir terminer la randonnée au sec.
Les villages perchés de Balagne
Vendredi 2 juin
Dernière randonnée et peut-être la plus jolie : la vallée du Fango au départ du pont de Tuvarelli.
Une randonnée le long d’un cours d’eau est toujours appréciée mais lorsque les couleurs de l’eau (verte) se mêlent aux couleurs des rochers (rouges), c’est tout simplement magique.
Samedi 3 juin
Hélas c’est déjà la fin du séjour.
Journée libre en attendant l’embarquement à l’Ile-Rousse, en fin d’après-midi sur notre ferry : le «Monte d’Oro».
Départ retardé de plus de deux heures pour permettre à une voiture participant à un rallye automobile de rejoindre ses autres participants.
Aucun problème pour nous, ça nous a permis de bien profiter d’un dernier apéro avec en fond le coucher de soleil sur l’île de la Petra.
Fin du séjour, départ de l'Ile Rousse ..... sans oublier l'apéro.
Dimanche 4 juin
Arrivée à Marseille en début de matinée et en ayant pratiquement rattrapé tout le retard sur l’horaire.
Bilan
Un très beau séjour, d’une part pour la beauté des paysages mais surtout pour la variété des randonnées qui nous ont permis d’avoir une vue globale de la Balagne.
La difficulté des randonnées a permis au groupe de rester soudé.
Merci aux organisateurs pour la gestion de ce séjour, merci à tous ceux qui nous ont accompagnés, guidés et attendus quand il le fallait.
Merci à tous les participants qui ont contribué à ce que ce séjour se déroule dans une ambiance très sympathique.
Tout au long de notre séjour randonnée montagne dans le Massif de la Vanoise, du 24 juin au 2 juillet 2023, une multitude de fleurs ont été recueillies dans nos appareils photos et font l'objet de ce diaporama (un bug provoque parfois l'arrêt des tarines mais la vidéo reprend ensuite !).
Identifiées par nos guides locaux qui nous les ont fait découvrir chaque jour, les dernières fleurs de la vidéo (après la traversée des tarines) sont donc "étiquetées" selon leurs informations. Par contre, les premières (enfin certaines vu le nombre), ont été identifiées avec l'application PlantNet, et vous pourrez en mettant la vidéo sur pause, faire de même pour identifier celles qui vous intéressent.
Christian G.
Clic sur l'image ou la caméra pour visionner la vidéo
Au 1er plan l'Aiguille de la Vanoise, derrière La Grande Casse 3855m
Samedi 24 juin :
Çà y est, nous arrivons à Pralognan La Vanoise. D’entrée, on en prend plein les yeux, des pics, des glaciers, des parois verticales, des cascades, des forêts de résineux … et le club Mileade avec son terrain de boules ou beaucoup de randonneurs de l’AMFRA finiront les soirées.
Pralognan la Vanoise et le Club
Dimanche 25 juin :
Le col de la Vanoise
Commençons doucement.
En voiture pour aller jusqu’au Fontanettes, et le télésiège du Génépi pour aller jusqu’au Barmettes à 2010m, départ des randonnées. Le dénivelé pour le col de la Vanoise n’est pas insurmontable car le col est à 2517m sauf que pour corser l’affaire on fera le tour de l’Aiguille de la Vanoise par un petit col supplémentaire. Paysage magnifique avec les pics et parois spécifiques à cette région des Alpes. On remonte le long du torrent de l’Arcelin, passage de quelques névés et même avec une petite corniche ce qui nous permettra de bien rire des glissades de certaines sur les f….. et de certains. Arrivés au refuge du col de la Vanoise, certains privilégieront la terrasse en bois pour manger, les autres choisiront l’herbe et la vue sur le lac Long.
Magnifique lac, encore en grande partie gelé, qui se situe au pied de la face sud de la Grande Casse 3800m (3800 c’est le sommet pas le lac!!). Ce lac nous le longerons pour redescendre vers le lac des Vaches 2320m. La particularité du lac des Vaches, c’est qu’on le traverse presque en son centre sur des dalles de pierre ( attention, si vous tombez à l’eau, vous risquez d’avoir de l’eau jusqu’à mi-mollet, noyade impossible).
Retour vers le télésiège du Genépi pour rentrer à Pralognan.
15 randonneurs, 9,5km et 650m de dénivelé
La Grande Casse, glissades involontaires sur les névés, le lac Long et le lac des Vaches
Le Lac des Vaches
Première randonnée de la semaine pour les moins téméraires de l’AMFRA encadrés par notre guide Stéphane qui nous ménage dès le départ du parking des Fontanettes, en nous faisant prendre le télésiège pour atteindre très rapidement le refuge des Barmettes.
Finalement nous apprécions bien ce type de transport mais le plus dur nous attend encore pour découvrir le Lac des Vaches à 2 318 m d’altitude, après avoir suivi un chemin bordé de murets en pierres sèches et de gros blocs avec des gravures rupestres.
Stéphane nous explique tout au long de la montée du GR 55 que ces vestiges marquent la route du sel que les marchands empruntaient chargés de Beaufort, de miel, de minerai et de sel.
Arrivés sur le replat du Lac des Vaches, nous découvrons un panorama magnifique avec la Grande Casse qui nous domine et les pierres plates qui nous permettront de traverser le Lac. Après le pique-nique, une avalanche au pied de la Grande Casse réveille les adeptes de la sieste, et finalement c’est un bouquetin bien à l'écart des randonneurs que l'on suivra avec la longue vue de Stéphane.
En redescendant au refuge, nous rejoignons Françoise et Maguy pour un café ou une bière fort appréciée.
5,7 km pour 367 m de dénivelé, soit 9,4 km "effort"
Contournement du Lac des Vaches pour la traversée du retour sur les pierres plates.
Lundi 26 juin :
Le Bochor à partir de Pralognan
Les choses sérieuses commencent, départ de Pralognan pour le sommet du Bochor 2023m, normalement il y a le téléphérique, mais il ne fonctionne que le week-end, de toute manière, on est en Vanoise pour marcher et pas pour se faire transporter par les airs, bien que ce ne soit pas toujours désagréable.
Enfin, revenons à notre rando. Départ difficile par une piste de ski (bien qu’elle soit bleue l'hiver) qu’il faut remonter sur 100 m de dénivelé. Après, nous empruntons un sentier qui serpente en sous bois, très agréable malgré la forte pente inévitable dans cette vallée. Ce sentier nous emmène jusqu’au sommet du Bochor et de son belvédère qui nous offre une vue magnifique surplombante sur la vallée de Pralognan. De là, nous en profitons pour rejoindre le 2ème groupe monté par Les Fontanettes avec Stéphane, le guide. Le pique nique est pris en commun, tout en observant, à la longue vue, la vie d’une famille de Gypaète barbu (même la femelle est barbue), 2,8m d’envergure, quand même !!!!!
Retour à pied à Pralognan par le sentier panoramique et les Fontanettes.
15 randonneurs, 9km et 670m de dénivelé
Pralognan vu du Bochor, le Gypaète barbu, le 2ème groupe sur le sentier panoramique
Le Mont Bochor par les Fontanettes
Du parking des Fontanettes, notre guide Stéphane nous entraîne dans la forêt par un petit sentier bien ombragé qui serpente en direction du sommet du Mont Bochor. Tout au long de notre ascension ponctuée d’arrêts qui nous permettent d’une part de faire tomber le cardio mais aussi d’écouter toutes les informations que nous livre Stéphane sur la flore du massif de la Vanoise, nous apprenons à différencier les pins crochets, les mélèzes, les épicéas, les pins cembro dont un oiseau, le casse-noix moucheté propage ses graines et oublie parfois où il les a caché (un peu comme les seniors) ! Après avoir passé l’arrivée du télésiège de la Gentiane et la longue montée vers la crête, nous avions le coin idéal pour attendre le groupe de Michel et Josette afin de pique-niquer ensemble mais aussi d'observer les gypaètes barbus nichés dans les parois rocheuses avant de prendre leur envol en déployant leur envergure de près de 3 mètres.
Après avoir suivi le sentier panoramique en corniche qui nous menait à proximité du refuge des Barmettes, nous rejoignons enfin les Fontanettes par la cascade et le Bois de la Glière, un site enchanteur et rafraichissant.
7,2 km pour 620 m de dénivelé, soit 13,4 km "effort"
Le Mont Bochor et retour par le sentier panoramique
Cascade et Bois de la Glière
La grande avalanche partie du Dard en 1988 pour s'écraser sur le sentier de la Glière où nous passons...
Mardi 27 juin :
La Montagne :
Cette fois, nous changeons de versant, on s’éloigne des glaciers et des parois, pour mieux les admirer dans leur ensemble.
Nous partons du club à pied, pour la Montagne. Vous allez me dire que nous y sommes depuis 4 jours, c’est vrai, mais là ou nous allons quelques 650m plus haut cela s’appelle La Montagne.
Montée très agréable car en majeure partie dans les sous-bois avec une vue qui se dégage sur les sommets rocheux et glacés au fur et à mesure que nous grimpons. Ce côté de la vallée est moins rocailleux et Raymonde en profite pour immortaliser toutes les fleurs que nous rencontrons.
La Montagne est un joli ensemble de chalets d’alpage retapés à 2000m, à la limite de la forêt et des alpages.
10 randonneurs, 10,2km et 660m de dénivelé
La Montagne et ses anciens chalets d'alpage.
Cascade de la Fraîche :
Après un départ à pied dans le village et la traversée des Bieux, notre guide du jour, Ana nous emmène vers la Cascade de la Fraîche, un site magnifique dans lequel on peut suivre le tracé d’une Via Ferrata avec une tyrolienne qui relie les falaises. Au cours de nombreux arrêts ponctués d’explications et de découvertes, Ana nous montre plein dʹespèces protégées dont des lys martagon, des sabots de vénus, des Orchis Moucheron, du faux muguet (maïanthème)... Entre ruisseaux, forêts, cascades et flore alpine, tout est émerveillement dans cette randonnée !
Passé la forêt dʹIsertan, en bordure du GR55 qui nous mène vers le Pont de Gerlon, Solange découvre avec étonnement, un édelweiss esseulé ! Au retour nous longeons sur la rive gauche, un enclos dans lequel des cochons noirs d’Hongrie semblables à ceux que nous avions découvert dans le Luberon, se courent après, insensibles à la beauté du Doron de Chavière dont les eaux tumultueuses sʹécoulent vers Pralognan.
9,2 km pour 549 m de dénivelé soit 14,7 km "effort"
Cascade de la Fraîche
Retour sur Pralognan à partir du Pont de Gerlon.
Mercredi 28 juin :
Cirque du Génépy ou Génépi (vous l’écrivez comme vous voulez)
Aujourd’hui, c’est départ en voiture pour le bout de la route (au moins 5km) et le parking du Pont de la Pêche.
Nous reprenons le versant des glaciers et bien que nous nous dirigeons vers le glacier du Génépy, nous n’en verrons pas un seul brin et le torrent qui en jaillit n’en a pas la saveur. Dommage, mais on continue quand même.
Très belle rando, d’abord sur une route forestière, ensuite sur des sentiers en majeur partie, tracés sur une moraine et en contre bas de barres rocheuses d’où tombent des petites cascades. Nous nous arrêtons pour manger sur un verrou glaciaire, avec rochers, alpages et torrents, un paradis pour la sieste. Mais avant certains en profitent pour monter un peu plus près du cirque 2350m.
La descente s’effectue par un sentier qui longe le torrent et ses gorges, sentier relativement humide et boueux, mais au mois de juin, les sources prolifèrent. Nous en profitons pour passer au refuge du Roc de la Pêche pour confirmer notre réservation pour les 35 randonneurs du lendemain, repas en refuge ou en altitude que nous faisons à chaque séjour montagne.
15 randonneurs, 10,5km et 690m de dénivelé
Au fond, les aiguilles de Péclet et Polset, le cirque du Génépy
Champagny en Vanoise :
Après avoir dépassé le Laisonnay et son refuge puis coupé les virages de la piste par de petits sentiers pentus, la vue qui s’ouvrait sur les cascades environnantes nous laissait bouche bée ! Que d’eau, que d’eau en cette période de sécheresse ! Et quel débit ! Néanmoins vraiment très bizarre l’appellation ruisseau donnée à ces cascades sur les cartes IGN !
En arrivant au niveau d’un petit "col", le paysage de carte postale qu’Ana nous faisait découvrir, allait encore plus nous émerveiller sous le regard des marmottes attentives à nos approches. Le coin était idéal pour pique-niquer vers la Chapelle Notre Dame des Bergers avec à nos pieds, le lac de la Glière, asséché depuis 1818, la face nord de la Grande Casse qui domine à 3855 m puis au lointain, le funiculaire et les remontés mécaniques des glaciers de Tignes – la Grande Motte.
Au retour, avant la descente sur le Laisonnay, le passage obligé par le refuge de la Glière nous permettait d’apprécier le site vraiment bien aménagé, son eau fraîche ainsi que café et bière malgré les poules qui venaient picorer nos mollets sous la table …
11,50 km pour 593 m de dénivelé, soit 17,5 km "effort"
Montée au lac de la Glière, au pied de la face nord de la Grande Casse.
Retour au Laisonnay après passage au refuge de la Glière.
Jeudi 29 juin :
Cabane du Mône et refuge du Roc de la Pêche
Journée débutée avec un grand soleil et finie sous l’orage, heureusement que nous mangeons en refuge.
Mais pour nous ouvrir l’appétit, avant le refuge, nous décidons de faire une petite rando qui doit nous emmener jusqu’à la cabane du Mône 2420m faute d’aller jusqu’au Petit Mt Blanc 2650m par manque de temps et l’approche de l'orage.
Départ en voiture pour tout le monde jusqu’aux Prioux où nous partons sur différents itinéraires, nous nous retrouverons au refuge pour manger tous ensemble.
Même notre groupe se scindera en 2 car les 4 jours de randonnée commencent à se faire sentir dans les jambes. La rando que nous avons choisie nous emmène sur l’adret de la vallée avec vue sur les glaciers du Nans et du Génépy. Belle et rude montée, jusqu’à la cabane du Mône qui n’est finalement qu’un petit abri pour randonneur en perdition.
Pour ne pas être dans ce cas, nous accélérons le pas à la descente car l’orage arrive par le fond de la vallée (pauvre Raymonde, pas le temps de faire des photos).
Nous arrivons au refuge avant l’orage et en profitons pour manger un plat typiquement savoyard, des saucisses Diot et des Crozets.
Le retour du refuge aux voitures est assez mémorable pour certains car la descente s’effectue sous l’orage, malgré un départ lors d’une accalmie, avec les tonnerres qui ne cessent de raisonner contre les parois des sommets alentours et la pluie bien sur.
Vivement le lendemain, car la pluie est annoncée et ce sera repos pour tout le monde.
12 randonneurs, 11km et 720m de dénivelé (pour certains)
En face le cirque de Nans, haut et bas de la vallée, pause à la cabane du Mône.
Préparatifs pour la descente sous l'orage depuis le refuge du Roc de la Pêche.
Refuge du Roc de la Pêche :
Cette randonnée au départ du hameau des Prioux (1710 m) nous permettait dʹassister à la fabrication du Beaufort, commenté par notre guide Stéphane.
En longeant le Doron, petit torrent parallèle à la piste de gauche qui montait vers les alpages et le Pont de la Pêche, nous arrivions au refuge du Roc de la Pêche où nos différents groupes de randonneur se retrouvaient pour un repas en commun avec Diots et gratin de Crozets au menu typiquement savoyard.
La descente vers le parking des Prioux était quelque peu perturbée par lʹorage qui menaçait, sans finalement nous éviter à l'approche des véhicules !
7,4 m pour 320 m de dénivelé, soit 10,6 km "effort"
Montée au refuge du Roc de la Pêche
Samedi 01 juillet :
Col de Napremont
Notre 1er idée, c’est de faire le pas de l’Âne et le cirque du Grand Marchet, mais déconseillé par la guide (et oui, on est passé du coté féminin de la profession) car trop humide et donc glissant, nous optons pour le Col de Napremont qui se trouve au-dessus du club, c’est un petit 700m (d’après la guide). Comme tous les versants de la vallée, c’est raide, mais toujours agréable avec un sentier en lacets la plupart du temps et à l’ombre des sapins.
Mais c’est tellement raide qu’un long passage rocheux (80m approximativement avec 168 marches) sera équipé d’échelles (ne pas regarder en arrière, vertige assuré), pas de problème pour notre groupe, tout le monde est maintenant bien aguerri. Après, ce passage un peu technique nous arrivons au sommet 2185m (et oui le col est finalement un sommet) avec une vue imprenable sur Pralognan, la Grande Casse et ses glaciers. Après, la pause repas, nous pouvons redescendre par l’autre versant avec un sentier toujours en lacets, mais sans échelle cette fois.
Heureusement que l’on a fait la rando dans ce sens car redescendre les 80m d’échelles face au vide…….
10 randonneurs, 10,2km et 820m de dénivelé
Après la pluie, le beau temps et le pique nique au sommet du Pic de Napremont.
Les échelles et leurs 168 marches (très praticables quand même...... à la montée)
La Montagne :
Avec Véronique, notre guide du jour, notre groupe part en direction du Bois de La Rossa qui domine tout au long de ses lacets, le village de Pralognan. Au terme dʹune ascension la plus longue de la semaine, nous dépassons enfin les ruines de la Montagne (2010 m) après la dernière montée bordée de chardons bleus et de fleurs multiples que Véronique nous fait découvrir.
Face au majestueux panorama qui sʹouvre à nos yeux, nous attaquons un petit encas afin de redescendre rapidement par la piste pour éviter la pluie annoncée. Tout au long de notre descente vers Pralognan, les petits fanions orange piqués sur les chemins, matérialisent le tracé de 30 km du Trail des Glaciers de la Vanoise qui se déroulera le dimanche.
10,45 km pour 753 m de dénivelé, soit 18 km "effort"
La Grande Casse, le Dard
Pointe de Méribel, Becca Motta, Grand bec, Pointe du Creux Noir, Aiguille du Bochor, Grande Casse
Dimanche 2 juillet :
Lac Blanc
Dernier jour, dernière randonnée, dernières bouteilles. Mais, c’est aussi la journée des vaches et du Beaufort, donc direction, le fond de la vallée, le refuge Péclet-Polset, le lac Blanc 2434m et au retour, arrêt à la ferme du Ritort pour faire le plein de fromage (et oui, il parait que certains aiment le fromage😮).
Le lac est magnifique, les sommets autour sont aussi majestueux avec les Aiguilles de Polset et Péclet qui culminent à un peu plus de 3500m et le glacier éponyme.
Par contre, la montée jusqu’aux premières pentes d’accès au refuge est longue et très monotone. Heureusement, qu’il y a des centaines de vaches, un peu moins de chèvres et quelques marmottes que nous avons pu approcher et photographier, mais aussi les participants au trail de la Vanoise (73km et 3800m de dénivelé seulement !!!!!) pour pimenter notre retour sur ce long, très long itinéraire.
Heureusement, le soir après l’apéritif et le repas, on finira les dernières bouteilles dont le rhum arrangé d’Aimée.
10 randonneurs, 17,5km et 800m de dénivelé
Dernière rando, les vaches, les chèvres, les marmottes, le lac Blanc, la pointe de l'Echelle 3418m.
Sous le refuge Péclet-Polset :
Après un passage au chalet des Prioux afin dʹobserver une phase de la fabrication du Beaufort, nous suivions Véronique vers les Alpages de Chapendu et de Ritort (fabrication de fromage de chèvre et de Beaufort). La pause pique nique fixé au bord du Doron, après le gué de Chavière, nous permettait de lézarder un peu plus au soleil, tout en regardant passer au dessus de nous sur la piste au Mollaret, les traileurs qui bouclaient leurs 73 bornes avec 3800 m de dénivelé !
Descente agréable vers nos véhicules après un arrêt à lʹAlpage de Ritort pour sʹapprovisionner en fromages divers.
10,37 km pour 405 m de dénivelé, soit 14,4 km "effort"
Le lait est d’abord emprésuré. Après le caillage puis le décaillage, la "cuisson" porte le mélange caillé-sérum à une température de 54 °C, d’où l’appartenance du beaufort à la famille fromagère des "pâtes cuites". Le mélange caillé-sérum est ensuite soutiré et le caillé est moulé dans des moules traditionnels caractéristiques. Les fromages sont alors pressés pendant 20 heures d’où la notion de "pâtes pressées" qui ajoutée à celle de "pâtes cuites", légitime l’appartenance du beaufort à la famille fromagère des "pâtes pressées cuites". Après le saumurage, suivra l’affinage en cave.
L'Alpage de Ritort
Lundi 3 juillet :
Le séjour est terminé, vivement celui de l’année prochaine. Mais, en attendant la reprise des randos et les prochains séjours programmés en septembre, nous vous souhaitons un très bel été .
Merci à tous les participants, pour leur bonne humeur, leur courage (partir tous les matins à 9h pour des randonnées à la journée), leur résistance (de gros dénivelés), et le sourire qui ne les a pas quitté tout au long du séjour, même si certaines fois il était un peu crispé face à la pente à gravir ou au vide que nous longions.
Merci à tous et très bel été.
Michel C. pour le groupe I
Photos : Raymonde C.
🦅🦅🦅
Au final, cette semaine de randonnée a été très enrichissante, les commentaires et explications de nos guides locaux, Ana, Véronique et Stéphane, inépuisables sur lʹenvironnement et la flore de la Vanoise, nous ont ravi et fait passé de très bons moments.
Nous les remercions vivement ainsi que nos organisateurs Josette et Michel qui se sont impliqués pleinement au cours de notre séjour, pour notre confort et notre plaisir.
De la Londe-les-Maures à la plage de l'Estagnol puisque le chauffeur de la sté d'autocar n'a pas voulu s'adapter à notre demande qui devait nous conduire au Fort de Brégançon, notre périple en vidéo avec les nombreuses photos reçues de nos reporters.
Merci à nos animateurs Josette, Monique, Josiane et Michel qui ont su faire au mieux pour accompagner une soixantaine de nos adhérents sur un circuit légèrement vallonné en bordure de mer.
Une journée exceptionnelle avec un temps magnifique dans un décor de rêve... Le top en cette fin d'année sportive.
Au plaisir de vous retrouver tous en pleine forme dès la rentrée prochaine en vous souhaitant de la part de toute l'équipe d'animateurs, d'excellentes vacances.
Ce matin, toutes les conditions étaient réunies pour attaquer cette première randonnée du mois de juin. Journée très ensoleillée, pas de vent, même pas une goutte d'eau venue perturber le petit groupe des 10 randonneurs dans la forêt de Châteauneuf-les Martigues.
Le parcours sur lequel les mêmes animateurs dernièrement diplômés avaient fait leurs premières armes, avait été un peu plus endurci en empruntant quelques passages du Trail de Valtrède, alternant ainsi larges pistes propices aux discussions malgré quelques côtes, sentiers dans la forêt, chemins caillouteux en plein cagnard, montées et descentes bien entretenues, bordées d'espèces représentatives de la flore méditerranéenne.
Dès le départ, le Vallon du Saut nous impressionne toujours avec ses immenses rochers et la Roche percée. Nous le redescendrons au retour jusqu'aux voitures.
Sur le plateau, la vue est bien dégagée et nous profitons d'une petite halte pour contempler le magnifique panorama sur l'Etang de Berre et plus proche, le Jaï et l'Etang de Bolmon.
Pas de difficultés majeures sur cette randonnée de 13,4 km avec 360 m de dénivelé, à part la chaleur estivale du jour qui nous obligeait à rechercher un peu de fraîcheur à l'ombre des pins.
Merci à toutes et à tous pour votre entrain et votre bonne humeur.
Notre rando de ce jeudi 11 mai débute par la visite du Vieux Nans.
La chapelle de la miséricorde restaurée dernièrement nous annonce la montée. Le sentier est caillouteux et très accidenté.
Des panneaux de signalisation jalonnent le parcours.
Du haut de ses 500m d’altitude, nous bénéficions d’une vue panoramique du Nord au Sud.
Des vestiges des remparts, nous pouvons admirer le Massif de la Sainte Baume, La chapelle du Saint Pilon... et la vallée verdoyante.
Il nous faut à présent rejoindre l’Escaillon, sentier en lacets, pierreux (sentier créé par un éclat de roche) avant d’atteindre le plateau.
Une pause bien méritée, mais il ne fait pas très chaud.
Le soleil nous abandonne par moments.
Le plateau est recouvert de thym et nous en profitons, c’est la fin de la floraison.
Nous repartons sans tarder, un chemin hors itinéraire pour découvrir la Fontaine des Genièvres bien cachée, puis la descente, le sentier de la Glace sur les pas des anciens fabricants de glace de la Sainte-Baume !
De nombreuses fleurs nous ont accompagné s tout au long de notre journée.
La piste est longue, mais nous n’avons pas trouvé d’alternative, dommage, peut être un parcours à remodeler pour une autre fois.
Quel drôle de nom pour un étang !! Grâce à internet, on comprend tout.
A l’origine et en latin, le lieu-dit était : "stoma limna" soit les bouches du marécage. On laisse tomber limna. Le Provençal préfère dire l’esport ou l’estilo, ce sera donc l’estoma. On ajoute un C et nous voilà à l’Etang de l’Estomac.
Nous sommes 18 à partir d’un bon pas sur un chemin tellement lisse et plat qu’on pourrait marcher en sandales. C’est d’ailleurs ce que fera Josette dans pas longtemps.
À gauche du chemin, nous longeons l’étang. Nous voyons de rares oiseaux : des avocettes élégantes, un petit groupe de flamants roses assez loin et quelques cygnes. C’est très peu mais nous supposons qu’en hiver, l’étang doit grouiller d’oiseaux. Végétation de la sansouire avec des salicornes, des asphodèles légères, des cystes blancs et roses.
A notre droite un joli canal à l’eau très pure nous accompagne, dominé par une petite falaise calcaire végétalisée par des chênes kermès.
Tout en cheminant, nous avons en ligne de mire le vieux village de Fos perché sur son rocher et essayons de faire abstraction des tours et cheminées industrielles.
Après avoir grimpé allègrement nos 57 mètres de dénivelé (oui, les 3 G, on y est arrivé !!😹😹), la vue est plus belle. Au détour d’un ruisseau, une belle touffe de fleurs de glais jaunes se laisse admirer et photographier.
Nous pique-niquons sur un pré piqueté de pâquerettes, à table ou par terre, à l’ombre ou au soleil, comme on veut. 2 où 3 magnifiques figuiers nous rafraîchissent de leur ombre. On est bien. Après avoir capturé Monique L. pour qu'elle soit sur la photo de groupe, nous repartons.
Là, c’est moins joli car nous suivons l’étang le long de lotissements qui se succèdent. Enfin, la boucle est bouclée et nous revoilà au parking près des arènes.
Merci Claudie pour cette rando paisible et à tous pour votre belle humeur.
Geneviève G.
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Sur la commune de Fos, ce site est composé de 2 entités : au nord l’étang de l’Estomac et au sud les Salins de Fos.
On y rencontre des zones à salicornes, à saladelles, des pelouses sèches et des affleurements rocheux.
L’étang est aussi intéressant à voir en hiver. Il accueille un nombre important de Grèbes à cou noir ainsi que quelques Grèbes huppés et Harles huppés.
Dans la végétation qui borde le plan d’eau, on peut observer des fauvettes méditerranéennes comme la Fauvette pitchou et la Fauvette mélanocéphale.
La partie salins accueille les espèces classiques comme le Flamant rose et le Tadorne de Belon.
L’hiver, quelques Goélands railleurs y sont également observés.
Au printemps, le site devient particulièrement intéressant pour la reproduction des laro-limicoles.
L’Échasse blanche, l’Avocette élégante, la Sterne naine ou encore la Sterne pierregarin s’installent sur les digues ou les petits îlots au milieu des salicornes.
Plus occasionnels, l’Huîtrier pie s’est également reproduit sur le site et, en 2002, c’est une colonie de Mouette mélanocéphale qui a tenté de nicher.
Un grand merci à Christiane Fernandez, pour ses clichés du jour.
Claudie D.
Sur le sentier d'interprétation de l'Etang de l'Estomac
Flamands, échasses blanches..., une richesse de la faune camarguaise.
Nous sommes partis à 20 pour l’ascension du trimestre entre 700 et 800m de dénivelé (les données diffèrent selon les GPS de chacun). Mais, j’ai plus confiance avec Visorando et Strava (appli américaine et pas russe) qui donnent autour de 712m.
Et d’entrée de jeu, on a droit à un beau raidillon pour démarrer la balade à partir du parking de St Pons (avec 50m de plat avant pour s’échauffer quand même!!!!!), sentier en traversée au dessus du vallon de St Pons et de son théâtre en plein air, mais heureusement à la hauteur de Gémenos, la pente s’inverse avant de récupérer le vallon des Camps d’Aubagne.
Ouf, tout le monde a suivi et personne ne semble éprouvé par ce début de randonnée, même si 2 passages ont nécessité de mettre les mains (pour s’accrocher bien sûr) on peut donc démarrer la montée du vallon des Camps d’Aubagne.
Joli vallon étroit avec une pente régulière, et un sentier ombragé qui serpente tout au long au milieu du vert de la garrigue, du blanc des roches calcaires, et du jaune, du mauve, du rose, du rouge et du bleu des fleurs qui parsèment ce vallon.
Le haut du vallon n’ayant pas été reconnu, pente annoncée à plus de 30 %, nous remontons vers la route du vallon de la galère par une sente (reconnue celle là), mais qui a fait grincer quelques dents (c’est vrai, un peu raide et un peu encombrée, mais c’est les joies de la rando hors des sentiers battus).
Nous retrouvons la route forestière que nous suivons jusqu’au col de l’Espigoulier, et de là nous avons pu constater que la sortie du vallon n’était pas si difficile que ça, dommage ce sera pour une autre fois.
Timing parfait, il est 12h30, nous pouvons sortir le casse-croûte du baluchon (expression de mon grand-père) et tout ce qui va avec (apéritif, gâteaux, café et digestif). Il faut bien ça pour entamer la descente par les crêtes de la Galère (je simplifie pour éviter d’énumérer tous les noms, j’espère que les puristes ne m’en voudront pas).
La descente par ces crêtes est magnifique, surtout au printemps, avec en plus la pluie de dimanche dernier, une vue magnifique depuis le Cap Sicié jusqu’à la rade de Marseille et toujours une multitude de fleurs et de couleurs au milieu des rochers et de la garrigue (pour les noms des fleurs se rapprocher de Corinne!!!).
Descente facile jusqu’au col de Brest (je ne dirai pas par où nous a fait passer notre guide, pauvre zone protégée), mais un peu plus caillouteuse du col de Brest au parc de St Pons. Si la 2ème partie est un peu plus pentue, la descente reste quand même agréable et variée au milieu des paysages pagnolesques de nos belles collines.
Belle journée avec un temps bien ensoleillé et déjà bien chaud pour un début de mois de mai, heureusement que les terrasses de bar à Gémenos sont à l’ombre ce qui nous a permis de nous désaltérer avec une ….. bien fraîche. Et en plus les animateurs n’ont pas eu le droit de sortir le porte monnaie, merci à vous les randonneurs.
Michel C.
Animateurs : Michel C. et Michel P.
Photos : Raymonde C. et Raymond A. (les prénoms...... c'est pas fait exprès)
Ben oui,...... on est bien passé dans ce raidillon
D'un côté Gémenos, un peu plus loin le Garlaban
La remontée du vallon des Camps d'Aubagne ...... et ses fleurs
Le bas du vallon = vallon des Camps d'Aubagne. Le haut du vallon = vallon de la Galère
Un des points de vue
La descente, cheminement tranquille par les crêtes et le col de Brest
Le groupe......... et toujours le sourire malgré les 712m de dénivelé .