Magnifique randonnée avec des paysages fabuleux sans aucune difficulté, on se demande parfois à quoi servent les animateurs (surtout quand ils se trompent de sentier). C’est normal, c’est le président qui avait tracé et reconnu la randonnée (elle ne pouvait être que réussie) et qui, suite à un problème physique, n’a pas pu nous guider.
Redevenons sérieux. C’est vrai que cette randonnée était très agréable avec des paysages variés, une des plus belles vues sur Marseille, des noms de lieu dont je ne me lasse jamais (Tête Rouge, Cante Perdrix, les Escaouprés, le Taoumé,…) et c’est comme si le petit Marcel me parlait.
Oui, c’est toute ma sensibilité qui remonte, c’est normal en ces temps de fêtes !
Belle rando, mais quand même, le départ jusqu’au col de Cante Perdrix n’est pas de tout repos tant la pente est raide et je préfère la monter à pied qu’à vélo. Peu des randonneurs présents n’ont pas tiré la langue surtout qu’après un bref passage relativement plat après le col, on a du longer la crête de la Pounche des Escaouprés (quel nom!) où la file des marcheurs a explosé.
Mais arrivé au sommet la vue sur Marseille est magnifique car on voit la ville dans son ensemble et face à la mer.
Après un peu de repos, c’est la descente vers la plaine du Maigre par des petits passages bien agréables dans les barres rocheuses qui venaient pimenter encore un peu la rando. Et de cette petite plaine, bien reboisée, nous traçons directement vers Baume Sourne. Le chemin nous paraissait tellement évident que nous avons oublié de vérifier l’itinéraire et que pour corriger notre erreur nous l’avons encore accentuée en cherchant un passage dans la garrigue de la Plaine de Cheylan.
Passage impossible, donc retour, et nous avons, vu l’heure, décidé de pique-niquer au bord du chemin sous les barres du Taoumé, avec toujours les agapes habituelles de l’apéritif au digestif en passant par les gâteaux.
Après une heure de repos, nous repartons direction le col de l’Amandier et son vallon éponyme en empruntant le pas du Figuier (des noms qui sentent toujours bon la Provence), malheureusement je n’ai pas vu le figuier. Le passage étant un peu glissant, j’ai pu en profiter pour soutenir ces dames (leur tendre la main, c’est toujours un plaisir), les hommes n’ont pas voulu de mon aide, tant mieux.
Descente tranquille et agréable par le vallon de l’Amandier, mais personne n’a proposé de monter jusqu’au puits de l’Amandier qui était 20 mètres au dessus de notre pause boisson. Il faut croire que la rando avait comblé tout le monde.
Retour aux voitures par quelques petits raidillons qui nous ont amené aux abords de la Folie (attention, pas d’erreur c’est bien le nom du lieu). Passage par l’ancienne mine de bauxite et nous voilà au parking où en quelques secondes, tout le monde s'est évaporé.
Et oui, la crèche d’Allauch n’attend pas, mais ça c‘est une autre histoire.
Michel C.
Photos : Michel C.
A l’approche des fêtes de Noël, le site choisi pour cette dernière randonnée ne pouvait être que le village provençal d’Allauch, avec ses collines et le passage délicat de la Pounche des Escouaprés, ses traditions avec la Descente des Bergers, la Fête de la Saint-Clair, la Marche des Rois, la Pastorale Maurel et la finalité de la randonnée, la visite de l’incontournable crèche animée du santonnier Gilbert Orsini, réservée à seize heures pétantes pour le groupe de l’AMFRA.
C’était un plaisir d’emmener ce jeudi-là avec Simone, le groupe de 26 randonneurs mais une inflammation sévère de la cheville ou monoarthrite ne me permettait plus de parcourir cette distance et son dénivelé. Heureusement que Michel que je remercie, avait pu prendre la relève avec Josette, Josiane, Simone et Jean Gabriel de cette randonnée qui comprenait néanmoins 7 animateurs présents.
Ayant repéré et indiqué au groupe qu’il y avait suffisamment de places au parking à proximité de la crèche, chacun a pu se garer afin de rejoindre la galerie du Vieux-Bassin à l’heure.
Après un comptage fastidieux et assez fluctuant du nombre de participants qui ne faisait pas trop sourire la personne préposée aux billets, la visite de la crèche animée a séduit l’ensemble des participants qui ont découvert cette 47ème édition dans laquelle étaient intégrés cette année, quatre nouveaux santons représentants les métiers d’autrefois.
Difficile de figer en photos les 800 santons vêtus de tissus anciens qui composent cette crèche mais le montage vidéo ci-dessous permet de se remémorer les magnifiques tableaux observés lors de notre visite.
Christian G.