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Association pour le Maintien en Forme des Retraités Actifs.
Activités proposées aux seniors à partir de 50 ans, encadrées par animateurs fédéraux FFRS : randonnée pédestre, marche nordique, gymnastique, randonnée vélo, aquatraining et pickleball.
Organisation de séjours sportifs (agrément Tourisme).
Le top diriez-vous ! Alors, pourquoi ne pas venir essayer nos activités dans un cadre convivial !
Encore une belle journée pour effectuer notre randonnée de 8 km au parc de la vallée de Saint-Pons, ce jeudi 14 novembre.
Un peu frais le matin mais le soleil était au rendez-vous. Même si certains d'entre nous avaient déjà fait cette randonnée, elle a été très appréciée. D'autant plus que nous avons pu prendre notre pique-nique au soleil !
Nous avons même rencontré la mère Noël. Et au retour, visite du théâtre où Geneviève nous à fait un spectacle puis on a retrouvé nos voitures .
Nous étions tous ravis d'avoir passé une bonne journée.
Laure S.
Photos : Geneviève G., Laure S., André B.
A l'entrée du Parc
Autour du Moulin à Papier du Paradou
Dans la fraîcheur du Parc de Saint Pons
A chacun son coin repas.
Le miracle de l'eau
Des rencontres...
Le théâtre avec spectacle en vidéo ci-dessous
Fontaines, sources et cascades avec spectacle au théâtre
Suite à un impératif de dernière minute pour notre animateur spécialiste de la St Victoire et ne voulant pas nous lancer sur un parcours que nous connaissions « mal » pour certains et « pas du tout» pour d’autres, nous avons décidé de randonner à partir du parc de Pichauris vers les Fumades, la Barre coupée et les Grands Ubacs. C’est aussi le Garlaban de Pagnol.
La randonnée étant plus facile et moins éloignée et avec des animateurs disponibles, nous avons décidé de faire deux parcours.
Le premier parcours était facile, ……. enfin pas trop difficile, presque pas trop dur, le deuxième un peu plus difficile, mais guère plus. Le seul problème, c’est que la partie la plus raide était en début de parcours et commune au 2. Mais tout c’est bien passé et même Gérard B. avait encore le sourire à la fin.
Donc 40 randonneurs au départ du Parc de Pichauris, 18 pour le premier parcours avec Monique et Jean Gabriel et 22 pour le deuxième avec Josette et moi-même (vous remarquerez que je n’emploie pas les « termes petit parcours et grands parcours »).
Donc, je ne parlerai que du « grand », pardon, du 2ème parcours que nous avons mené avec Josette et avec l’aide de Bernadette car n’ayant plus parcouru Pichauris depuis 4 ans, j’avais quelques lacunes à certains croisements contrairement à Bernadette qui doit avoir une meilleure mémoire que moi.
Enfin, tout c’est bien passé, malgré la pente affreuse à 35 % et les quelques gouttes de pluie, jusqu’à ce que l’on remarque des gilets oranges dans les barres rocheuses et le panneau « Chasse au gros gibier ». Après avoir discuté avec un chasseur en poste, fort sympathique et souriant au demeurant (ça existe aussi), nous avons changé notre fusil d’épaule (clin d’œil à Corine) et au lieu de passer par la plaine de la Grive et la Barre coupée, nous avons décidé de raccourcir la randonnée et de passer, sur les conseils de Bernadette, par le GRP2013 (sentier Provence, Mines d’Energies) en faisant une halte à la table d’orientation où nous en avons profité pour essayer de faire la photo du groupe.
Ce sentier est très agréable car il monte à flanc de colline et nous découvrons l’ensemble du Parc de Pichauris et toute la chaîne de l’Etoile lors des différentes pauses. Et oui, ça monte aussi, il faut bien arriver à nos 500m de dénivelé prévu (on n’en fera finalement que 480), mais comme nous ne sommes pas en commando, on prend donc le temps de respirer, de regrouper les troupes et d’admirer le paysage.
Arrivés au dessus des Grands Ubacs, on retrouve notre itinéraire de descente prévu et nous en profitons pour nous arrêter pour la pause repas, il est déjà 12h45. Finalement, après avoir cherché dans tous les sens (à droite, à gauche et en bas), on trouvera au dessus une pente relativement agréable et en balcon avec une vue bien surplombante et un rayon de soleil.
Malheureusement, l’automne est bien arrivé avec ses changements de température et sa petite bise, donc nous ne nous attarderons pas trop et on reprendra assez rapidement le chemin de la descente. Descente caillouteuse et pentue, mais bien praticable quand même. Mais horreur........, nous tombons entre les Grands Ubacs et le Collet Redon, sur nos randonneurs du « petit », pardon, du 1er parcours et nous finirons tranquillement les 2 derniers kilomètres ensemble et dans la bonne humeur.
Michel C.
Photos : Michel C.
Passage vers le château de Ners......... (il n'en reste pas grand chose)
De la pluie par moment ....... du soleil un peu plus loin.
On a essayé la photo de groupe, mais le recul était très limité
Le temps du repas....
....... avec la vue sur la chaine de l'Etoile
Quelle merveille !!! les chevaux ou les cavalières ?
Ce jeudi 7 novembre, pour pallier à l’Assaut de la Sainte Victoire avorté par manque d’animateur, une randonnée à Pichauris prenait jour avec deux niveaux proposés par Michel C., coordinateur du planning des randonnées pédestres.
Ce jour-là, au parking de Pichauris au milieu de nombreux groupes de randonnée et de marche nordique de différents clubs, on pouvait dénombrer une quarantaine de randonneurs de l’AMFRA qui allaient s’élancer soit sur une 2G de 11,5km et 500m de dénivelé avec Michel et Josette, soit sur une 1G de 9,8km et 350m de dénivelé avec Jean Gabriel et Monique en tête, Simone, Laure et Christian fermant la marche.
Les boucles ayant un parcours commun avec une rallonge pour la 2G, nous avons laissé partir le groupe de ‟randonneurs sprinteurs" dix bonnes minutes avant et sur un circuit assez varié au milieu de la garrigue avec des montées et des descentes, nous avons pu observer le massif de l’Etoile qui s’étendait du Pilon du Roi aux antennes de la Grande Etoile.
Au début de la randonnée, seuls les avions bombardiers d’eau de la Sécurité Civile arrivaient lors de leurs passages à couvrir temporairement, les discussions animées dans le groupe que le président s’amusait à comparer avec le bourdonnement d'un essaim d’abeilles 😄. Mais trêve de plaisanteries, le but de nos randonnées, c’est bien la convivialité et le plaisir de se retrouver dans la nature et dans le sport chaque jeudi, quelque soit les gêneurs qui nous survolent !
Après avoir ignoré le sentier qui continuait sur la 2G et poursuivi sur notre trace, au détour d’un croisement, une petite montée nous orientait… vers une table d’orientation avec un point de vue sublime qui s’étendait de l’Estaque jusqu’au massif de la Sainte Victoire, au fond du décor.
Après plusieurs propositions pour l’emplacement du pique nique, à la table d’orientation en plein vent, en bas de la butte à l’abri ou en bas dans la plaine, le choix à l’abri en bas de la butte contentait chacun d’entre nous.
Sustentés et réconfortés par les ‟citronnades très peu aqueuses" de Victoria, en poursuivant notre boucle, quelle ne fut pas notre surprise au niveau d’un croisement, de tomber nez à nez avec le groupe des sportifs qui descendait le chemin.
Cette synchronisation imprévue permettait les retrouvailles et les deux groupes terminaient ensemble le reste du circuit jusqu’au parking.
Christian G.
Photos : Solange M., Jean Gabriel F., Christian G.
Petite pause
Une grimpette...
suivie d'une autre grimpette...
De la table d'orientation, la vue de l'Estaque à la Sainte Victoire
Du centre de tir, nous nous dirigeons au carrefour de la Limace et nous empruntons un chemin rocailleux longeant un cabanon avec son champ d’oliviers bien entretenu qui nous conduit au Jas de Mimet.
Le chemin s’élève et nous apercevons l’importante bâtisse Notre Dame des Anges, ermitage disparu, propriété privée, ainsi que son environnement minéral.
Nous nous engageons ensuite dans le vallon de Fontvieille envahi par des branches et arbres, quelques cuvettes, le sol n’est pas glissant, il fait bon la côte est régulière et nous conduit jusqu’à la source.
Cette source coule au pied d’un petit rocher et la végétation autour est abondante.
On peut lire l’eau est rare..
Quelques mètres plus loin, nous basculons sur le versant opposé avec quelques petits ressauts aisément franchis, plusieurs petites grottes, une grande grotte sur une plate forme tapissée de quelques concrétions, le sol est sablonneux.
La vue est saisissante sur la chaîne de l’Etoile.
Le Tombeau du Roi se dresse devant nous, nous l’approchons et face à nous, nous devinons la grotte de la Vierge ou du facteur mais nous n’irons pas, notre objectif est La Tête du Grand Puech.
Nous rejoignons une côte moins prononcée et enfin la crête du Baou Traouqua, au cœur de la garrigue quelques rochers ruiniformes, des belvédères offrant un très beau panorama.
Au Sud les Calanques, la Sainte Baume, le Garlaban, au Nord la Sainte Victoire, le Mont Ventoux…
Nous sommes enfin au sommet de la Tête du Grand Puech (778m), point culminant de la chaîne de l’Etoile, signal géodésique, tour de guet.
Il nous reste un sentier pour rejoindre la selle du Puech, sentier accidenté étroit avec des petits ressauts, au cœur d’une végétation très agréable, des monolithes rocheux aux formes diverses.
Michel est là pour assurer le déroulement de cette descente difficile. La joie et la bonne humeur sont omniprésentes.
L’heure du déjeuner ne se fait plus attendre une belle esplanade nous attend face à nous les calanques la Sainte Baume…la mer...
Notre retour passage sous l’aire de la Mourre, petits sentiers et chemins plus larges, un peu de route de Notre Dame des Anges jalonnée d’oratoires puis c’est l’arrivée aux voitures.
Belle et bonne journée ensoleillée.
Bernadette R.
Photos : Bernadette R.
La trace du circuit (15km et 700m de dénivelé cumulé)
La source
Le Tombeau du Roi
La Crête du Baou Traouqua avec quelques rochers ruiniformes
Encore une belle journée ce jeudi pour effectuer la randonnée de Christian P. sur le plateau de Siou Blanc afin d'aller découvrir l'Abîme de Maravoye, un gouffre impressionnant masqué partiellement par la verdure.
Seize participants se rassemblaient sur le parking de l'Ecomusée dédié à la faune et la flore locale, appelé aussi Maison de la Nature des Quatre Frères, pour effectuer cette randonnée. Trop occupés à rechercher l'accès prévu par le chemin de la Bastide Blanche maintenant condamné, on n'en saura pas plus sur l'origine de ces quatre Frères mais tout ce que l'on sait ou saura plus tard, nous avons effectué 10 bons kilomètres et ramassé de beaux paniers de lactaires délicieux !
Du parc où 4 tracés de couleur sont repérés sur un plan, nous suivons le tracé bleu qui nous mène dans les sous-bois à la Bastide Blanche, une magnifique ruine sur laquelle est venu se coucher un grand conifère encore bien portant, lui !
Au croisement, nous prenons un chemin qui serpente en montant, obligeant le groupe à faire quelques pauses pour souffler un peu. Mais, c'était une des seules "difficultés", le reste du circuit étant bien agréable jusqu'au Plateau du Touron où nous bifurquons sur le tracé rouge, tout aussi agréable, avec la Tête de Cade sur notre gauche.
Au croisement d'un chemin qui descendait vers notre destination, l'Abîme de Maravoye, à la pensée d'avoir à remonter la pente au retour, la majorité du groupe remontait pique-niquer sur le plateau tandis que les Christian's entamaient la descente au fond du vallon (à sec) puis une montée encore plus raide pour arriver enfin sur la piste qui mène au gouffre.
Après avoir rejoint le groupe, le retour s'effectuait par le même chemin, Christian P. nous montrant au passage un ancien four à cade, les mycologues complétant leur cueillettes... tous ravis de cette belle journée passée ensemble.
La météo du jeudi annonçait quelques gouttes dans la journée, à partir de 11h mais finalement le groupe des 13 randonneurs n'a aperçu que le soleil ce jour-là ! une aubaine de pouvoir parcourir pistes et sentiers au sec, sans la moindre trace d'humidité !
Inspirée du tracé du Trail de Figuerolles (20km et 600m de dénivelé) ramené pour notre randonnée à 15km pour 310m de dénivelé, la piste qui démarre tranquillement du parking, longe le mur de clôture du parc et l'ancien château d'eau pour suivre ensuite un sentier dans la garrigue jusqu'à proximité du Domaine de Mauvejane, un pôle d'agriculture biologique. Puis le sentier remonte au milieu de pins d'Alep, de chênes verts et de chênes kermès, avec cistes, genévriers et romarins. Nous passons quelques parcelles déboisées ou labourées en suivant consciencieusement le tracé de mon gps car il existe énormément de chemins et de sentiers autour des collines du Caderaou et il est très facile de dériver de la trace sans repère évident. Après quelques coupes pour éviter un ou deux raidillons sauvages et profiter des chemins plus agréables, nous remontions le chemin dans la direction de Saint Mitre-les-Remparts pour finalement apercevoir l'Etang de Berre à travers les pins.
Le retour vers le parc s'effectuait sur un sentier forestier en corniche dominant l'étang, avec par la suite une succession de montées et de descentes qui n'en finissaient plus jusqu'à notre arrêt pique-nique au soleil. La dernière grande descente nous amenait vers la plage coquillée, une des curiosités de l'étang qui fait la joie des enfants avec l'abondance et la variété des coquillages.
Pour rejoindre le parking à l'entrée du parc, deux choix s'offraient à nous, soit par la route goudronnée peu agréable qui monte vers la sortie, soit en suivant la plage, par un des sentiers qui monte également et que nous avons emprunté en essayant d'éviter le parcours VTT interdit aux piétons.
Belle randonnée avec une météo agréable et un groupe bien sympathique.
Christian G.
Photos :Jean-Michel H., Jean-Gabriel F., Christian G.
En direction du château d'eau dès le départ du parking...
Autour du Caderaou.
Un peu de dénivelé pour se mettre en appétit (diaporama).
Enfin la vue sur l'étang de Berre à proximité de Saint Mitre les Remparts
Dans la succession de montées et de descentes au dessus de l'étang de Berre.
Malgré le mistral qui était annoncé ce jeudi-là, 13 adhérents se rassemblaient sur le parking du radar aérien pour une randonnée 1G de 10 km et 120 m de dénivelé sur le plateau de Vitrolles. Une randonnée assez cool comparée à la 3G organisée au même moment au Petit Cornillon dans le massif de l'Etoile sur 14 km et 600 m de dénivelé !
Ce plateau est traversé par d'anciens chemins de desserte qui à partir du village de Vitrolles desservaient jadis Velaux, Aix-en-Provence et Marseille.
La première partie s’annonçait relativement facile, sans relief jusqu'à un croisement qui aurait pu permettre au groupe de se diviser d'une part vers une boucle un peu plus accidentée et d'autre part vers l'Oliveraie de Léna qui selon mes explications et mon admiration pour ce site qu'elle adorait, allait finalement susciter la curiosité du groupe entier.
En effet, au détour du chemin balisé tout le long de petits panneaux avec l'inscription "Léna", en hommage à leur petite fille décédée rapidement à l'âge de 12 ans, ses parents ont créé avec l'aide des Vitrollais et des écoliers du village, l'Oliveraie de Léna...
La randonnée se poursuivait ensuite sur une petite succession de montées et de descentes, puis sur un contournement de larges flaques d'eau propice à quelques plaisanteries avec Josiane...
La piste s'éloignait du plateau avec ses quelques terrains en culture ce qui nous permettait de prendre de la hauteur et d'apercevoir au loin, la boule du radar et les chaînes de montagne environnantes dont le massif de l'Etoile (mais toujours pas le groupe de la 3G qui parait-il crapahuter dans les rochers).
En redescendant, la proximité d'un bosquet un peu plus exposé au mistral nous laissait néanmoins la possibilité de faire une halte pour pique-niquer puis lézarder au soleil.
Sur le chemin du retour, du haut des falaises de Vitrolles, nous pouvions découvrir à l'infini, les paysages de l'Etang de Berre.
La découverte de ce circuit qui traversait une végétation de garrigue provençale, a ravi l'ensemble de nos randonneurs, d'autant plus que les bruyères en fleur donnaient une touche vraiment printanière à ce décor.
Lors de la 1ère tentative le 26/09 c’est le temps qui n’était pas avec nous, nous avons donc logiquement annulé la randonnée (on verra qu’on n'a pas eu tort vu le terrain). Aujourd'hui, c’est la légion étrangère qui bloque la route pour une course cycliste ce qui décale un peu notre mise en route, c’est pas grave, mais il y a des fois ou certaines randos ont la scoumoune (jusqu'à la fin⛑🚑).
Donc départ de la randonnée vers 10h30 pour 57 randonneurs (!!!!). 57 participants, je crois que c’est un record (du moins depuis que je suis dans le club) pour une randonnée avec covoiturage.
Nous prenons donc le chemin de la dune de sable de la Gache sous la direction de Christian Praxede (grand connaisseur du coin), la dune est un passage incontournable quand l’AMFRA randonne à Port d’Alon. Site assez remarquable car tout un versant de la colline de la Gache a été recouvert de sable (sable éolien) transporté par le vent depuis les plages de St Cyr sur Mer. Christian ne manque pas de nous montrer le pin dont une grande partie des racines est à l’air libre, il faut reconnaître que c’est assez surprenant.
Après la photo du groupe, nous repartons en direction de la calanque, nous nous séparerons (1G et 2G) un peu plus loin avant la descente vers le lotissement pour nous retrouver un peu plus tard sur la plage de Port d’Alon.
Les 15 « 1G » iront à la calanque par le chemin des vignes alors que les 42 « 2G » prendront la direction du lotissement de la Nartette pour rejoindre le sentier du littoral.
Si tout c’est bien passé jusque là, les difficultés et problèmes commencent, l’escalier permettant la traversée du lotissement est maintenant interdit car dangereux, donc il faut faire un détour dans le lotissement (mea culpa, il ne faut pas toujours se référer aux anciennes randos). Après un passage sympa, dans les collines au milieu des pins vers le secteur du Pigeonnier, on rejoint le sentier du littoral qui commence par une descente relativement pentue et rocailleuse pour rejoindre la pointe Fauconnière, là on est passé d'une 2G à une 2G+ .
A partir de cette pointe, la vue est magnifique, le temps est au beau fixe avec quand même un certain mistral qui nous accompagnera tout au long du parcours en bord de mer.
Cette portion de sentier est bien rocailleuse et escarpée (surtout avec 42 randonneurs en file indienne), mais elle offre une succession de vues magnifiques, le Resquilladou, la baie des nations,….. nous arrivons ainsi aux magnifiques villas de Port d’Alon et à la pointe des trois Fours. Belles villas, dans un cadre serein avec vue sur la grande bleue, mais avec surtout de grands espaces privatisés bien clôturés qui laissent peu de place au sentier entre le grillage et la pente souvent bien raide. Ainsi de la pointe du Défens jusqu’à la calanque de Port d'Alon, ce sera une succession de montées et de descentes scabreuses et étroites qui useront les organismes pas encore remis des longues vacances oisives (c’est fait pour ça les vacances).
Malgré l’heure bien avancée, l’arrêt pique-nique ne pourra pas se faire avant l’arrivée à la calanque car d’une part les espaces sont très restreints pour 42 personnes, le mistral est omniprésent et d’autres part certains randonneurs de la 2G portent le pique nique de randonneurs de la 1G.
Cette portion du parcours sera très éprouvante pour un de nos randonneurs pourtant bon marcheur habituellement qui terminera la randonnée dans l’ambulance des pompiers.
C’est donc vers 13h45 (hors des délais prévus) que nous arrivons à la calanque de Port d’Alon où les 1G ont déjà mangé et repartent à notre arrivée. Tant pis, c’est trop tard pour la baignade (c’était peut être le dernier bain de l’année), nous pique-niquons, quand même, tranquillement avant de finir la rando par les 3km du chemin des vignes qui nous ramènent à notre point de départ.
Cette randonnée n’est pas très longue (10,5km, 300m de dénivelé), mais reste difficile pour une 2G car le sentier du littoral demande une attention constante et il est très accidenté principalement dans sa seconde partie.
Enfin les Alpes et leur fraîcheur. Ceillac se situe dans le parc naturel régional du Queyras (Alpes du Sud pour les non initiés) à 1640m d’altitude, nous on devait être à 1670m. D’où le matin, c’était petite polaire pour aller au petit déjeuner.
Une arrivée sans problème pour la plupart des participants sauf pour ceux qui sont restés coincés dans les gorges du Guil à cause d’un camion un peu trop haut et un peu trop long pour ces routes de montagne.
Au club, nous avons retrouvé Seb, notre guide préféré qui nous accompagnera (avec beaucoup de patience) pour l’ensemble du séjour. Préféré oui, car c’est le 5ème séjour que nous effectuions avec lui et nous envisageons de faire le 6ème avec lui, séjour qui est déjà en prévision dans les cartons.
29/06 Le bois de Jalavez
C’est le 1er jour et pour nous qui arrivons de l’altitude 0, il est préférable de commencer doucement. Nous partons donc à pied du club pour effectuer une ballade dans les bois, ballade en balcon au dessus du village de Ceillac et de la vallée du Mélezet. 260 m de dénivelé et 8 km pour les contemplateurs (groupe de Seb) et 450 m et 10 km pour les autres. Huit randonneurs dans le groupe de Seb et seize dans le 2ème, mais les chiffres vont vite s’inverser dès le lendemain et pour le restant du séjour. Il y aura plus de contemplateurs que de "sportifs".
Malgré un début de tracé un peu raide 180 m de dénivelé sur 1 km, ce sera une petite balade bucolique au milieu des mélèzes, mais attention où nous mettons les pieds, il y a des fleurs à profusion de toutes les couleurs (jaunes, bleues, blanches, violettes, oranges, roses……..) et ce serait dommage de les abîmer,……. mais comment les éviter il y en a partout.
Pour notre 1ère journée, on aura droit aussi à quelques petites averses. Mais où pique-niquer quand l’herbe est détrempée ? Pour certains ce sera un retour rapide au club (à marche forcée), pour d’autres ce sera un repas pris à table sous des barnums installés par le club de parapente (Solange pourra vous parler du parapente), mais sans âme qui vive lors de notre passage. Donc, petit pique-nique très sympa, à l’abri en attendant que l’averse passe.
Le groupe au complet même après la rude montée, balade au milieu des mélèzes et pour certains, repas sous les barnums.
Et les "contemplateurs" qui ont attendu en vain le retour des sportifs en "contemplant" la cascade de la Pisse du haut de 280 m, la plus haute cascade du Queyras qui descend du lac Miroir, se sont finalement précipités sous l'averse, à travers les campings vers le VVF de Ceillac pour prendre le déjeuner au sec dans le bar...
Seb nous précisait que l'hiver lorsque la cascade est gelée, les blocs de glace formaient 6 à 7 niveaux, comme des plateformes pour les téméraires qui escaladaient cette paroi...
Cascade de la Pisse
30/06 Le Pré d’Albert et le col Allongé
2ème jour, cela se corse déjà. Direction la Riaille (5 km en voiture) pour une randonnée dans le vallon d’Albert. Très joli vallon, un peu sauvage et peu fréquenté car sur le versant opposé aux lacs Miroir et St Anne.
Départ pour tout le monde à 1900 m, direction le pré d’Albert à 2300 m pour certains, d’autres iront avec Seb jusqu’à 2400 aux premiers névés, les derniers pousseront vers le col Allongé jusqu’à 2600 soit 700m de dénivelé, pas mal pour des seniors habitués aux collines marseillaises.
Et bien sûr, des fleurs (voir les photos d’Alain), nos premières marmottes et des paysages fabuleux en ce début d’été très humide qui favorise l’éclosion de mille couleurs, du vert des alpages au bleu du ciel en passant par le blanc des névés (un peu sableux suite aux dernières pluies) et le chatoiement de l’eau qui ruisselle sur les parois.
Les différents objectifs atteints, nous redescendons manger au Pré d’Albert avec les contemplateurs.
Après le repas, nous prenons gentiment la direction du retour, mais presque arrivés aux voitures, Seb nous propose de faire une petite boucle au milieu des prairies avec profusion de fleurs, nous serons une quinzaine à le suivre pour évoluer dans ce superbe paysage, on pourrait y tourner un western. Un petit 3 km en plus.
Départ pour le vallon Albert
Les randonneurs à 2600 et les randonneuses à 2400
Le pré d'Albert dont nous n'avons d'ailleurs pas vu le propriétaire mais un havre de paix propice à un repos bien mérité pour la majorité des contemplateurs tandis qu'un petit groupe emmené par Seb partait rejoindre les sportifs. D'ailleurs au fond de la vallée, nous avons pu observer et photographier le regroupement de ces quelques contemplateurs avec les sportifs pour la traditionnelle photo sur une plaque de neige !
Le pique-nique et le repos au Pré d'Albert à 2300 m.
01/07 Le Bois Noir et la Bergerie du Lacas
La rando avec le moins de dénivelé de la semaine….. mais la plus longue 16km (A-R) jusqu’au Bois Noir vers le fond de la vallée du Cristillan (le torrent de Ceillac). Une sortie aussi très bucolique en balcon au dessus du torrent. Par contre, nous sommes sur le GR58 qui correspond au Tour du Queyras et nous rencontrons beaucoup de randonneurs qui vont eux vers le col du Fromage (Molines) ou le col des Estronques (St Véran). Donc pour nous, direction le hameau du Bois Noir pour l’ensemble du Groupe, les « sportifs » ajoutent une petite boucle par la bergerie de Lacas et rejoignent l'autre groupe au hameau du Bois Noir où nous pique-niquons tous ensemble. Le retour s’effectue par un sentier à peine visible à flanc d’alpage où certains y laisseront un peu de sueur, sans entamer (ou presque) leur bonne humeur.
Je pense que c’est lors de cette rando que nous avons vu le plus de fleurs de prairie et de sous-bois différentes (Campanules, gentianes bleues, gentianes jaunes, Lys de St Bruno, Sénécons, Benoîtes, Trolles, Anémones, Soldanelles,….. à voir sur l’album) et tout ça au milieu d’un paysage magnifique parsemé de petits hameaux et de bosquets de mélèzes. Un régal pour les yeux, un peu moins pour les jambes.
En route pour le Bois Noir par le vallon du Cristillan (avec quelques pauses)
Enfin arrivés au Bois Noir, le pique-nique
Balade bucolique au milieu des montagnes et des mélèzes
2/07 Le Lac Miroir et le Lac des Rouites
Enfin la randonnée au lac Miroir (joyau de la vallée) repoussée déjà 1 fois pour éviter l’affluence du week-end et une 2ème fois à cause d’une barre de nuage un peu trop persistante au dessus du lac.
Pour éviter le monde, ce sera un départ à fond la caisse en voiture…….. derrière un troupeau de 1500 moutons, mais pas de panique il n’y a que 3 km à faire en voiture. Dès le début de la randonnée, nous nous séparons car un groupe plus restreint montera jusqu’au lac des Rouites 200 m au dessus du 1er lac. La montée est rude et quelque peu impressionnante, par endroit nous passons à flanc de falaise, mais quel spectacle, car après avoir longé un torrent en furie qui se termine dans la vallée par une magnifique cascade, nous arrivons au lac blotti au milieu des mélèzes et des alpages où se reflètent les parois et pics du massif de la Font Sancte 3385 m, le point culminant du Queyras.
Après un rapide en cas et quelques photos, le 1er groupe repart pour le lac des Rouites où le spectacle est tout autre car, plus petit, ce lac est entouré d’éboulis avec encore beaucoup de névés qui en fondant alimentent et refroidissent le lac. Température de l’eau 8°C, ce qui n’empêche pas Alain de faire trempette et de nager sur quelques mètres (alt 2413m).
Après quelques photos pour mémoriser cet instant, c’est la redescente vers le lac Miroir où nous retrouvons l’équipe de Seb, ce sera pique-nique et sieste, allongés au milieu des fleurs avec vue sur le lac et les sommets avoisinants encore un peu enneigés.
Le retour au Mélezet (parking) s’effectue en 2 groupes sur 2 parcours différents, les plus pressés (et oui, il y a le tour de France avec l’étape du Galibier) reprennent le sentier emprunté à la montée, les autres rallongent en redescendant du coté des pistes de ski.
En montant vers le lac Miroir
Le lac Miroir au milieu des Alpages et mélèzes
L'équipe qui ira jusqu'au lac des Rouites, le lac ........ et Alain dans l'eau à 8°C
03/07 Repos ou col de Bramousse
Le mercredi, c’est le jour de repos donc la journée est libre.
Certains en profitent pour aller visiter la région (Guillestre, la Fontaine pétrifiante, les marmottes de Mt Dauphin), d’autres pour voir de la famille, pour d’autres encore, c’est visite le matin du village, de son église et de son cimetière (un peu particulier) et l’après midi pour les inconditionnels la partie de boule. Pour les derniers, c’est une rando de plus vers le col de Bramousse qui se situe 600 m au dessus du VVF où nous trouverons les vestiges de l’ancien télésiège et de l’ancien téléski et oui, il y a 50 ans il y avait des remontées mécaniques sur les versants sud.
Et n’oublions pas Solange qui nous a fait vibrer pendant le repas à la regarder passer dans les airs au dessus du club (en parapente bien sûr) avec son gentil (et beau ?) moniteur. Bravo Solange, joli souvenir.
Certains choisissent les eaux chaudes, d'autres la montée au col de Bramousse
...... et d'autres de côtoyer les oiseaux avec un atterrissage en douceur. Bravo Solange
Puis en fin de journée, nous avons pu rencontrer un apiculteur qui nous a expliqué tous les mystères de la ruche, nous équipant même de tenues de spationaute afin de pouvoir s'approcher des ruches et découvrir le travail des abeilles en direct.
04/07 Refuge de la Blanche (St Véran) et col de St Véran
Aujourd’hui, c’est le grand jour, pas de pique nique, nous mangeons au refuge de la Blanche au fond de la vallée de St Véran,
Mais quelle expédition ! 35 km en voiture, 4.5 km en navette sur des chemins de torture et pour finir 3,2 km à pied et 250 m de dénivelé pour arriver au refuge.
Magnifique refuge à 2500 m, blotti au pied de sommets avoisinants les 3000 m et pour certains les dépassants, avec un petit lac éponyme où bien sûr Alain a pu se baigner avec une température de l’eau légèrement plus chaude …… 9°C cette fois.
Il faut croire que l’altitude ouvre l’appétit car les assiettes d’omelette (fromage, pommes de terre et petit salé) accompagnées d’une salade complète ont vite été avalées malgré leur taille imposante. Et refuge oblige, on ne pouvait repartir sans une tarte aux myrtilles et/ou un gâteau au chocolat, le café …… et pour les (nombreux) volontaires un petit genépi qui viendra s’ajouter aux vins (rouge, rosé et blanc) offerts par le refuge. Beaucoup seront de mon avis pour recommander ce refuge dont le gardien au premier abord paraît sévère, mais qui s’avère être très sympathique avec les doryphores (surnom des marseillais dans les Hautes Alpes).
Heureusement, il reste pour les contemplateurs la descente par le grand canal pour digérer, les sportifs font un détour en direction du Col de St Véran, petite excursion qui nous mène jusqu’à 2750 m, soit 250 m de dénivelé en plus, qu’une « certaine » a du mal à avaler (après l’omelette, c’est peut être normal).
On se retrouve tous sur le grand canal pour finir la rando ensemble et arriver vers 18 h au club pour notre apéritif quotidien.
Le refuge de la Blanche et son lac........ et Alain dans le lac à 9°
Prêtes à repartir, ....... on dirait pas
On ne le croirait pas, mais même le retour ne fut pas un chemin de croix
05/07 Lac St Anne et Col des Girardins
2ème grand spot de la vallée de Ceillac, le lac St Anne, plus grand que le lac Miroir, plus haut, il est surtout blotti à 2400 m dans un milieu plus minéral. Il n’y a plus d’arbre à cette altitude seulement quelques espaces herbeux où nous pouvons pique-niquer et nous étendre car la montée est rude même si on part de 1950 m après avoir laissé les voitures au dernier parking de la vallée du Mélezet.
Rude montée, mais comme toujours, il suffit de regarder autour de nous la flore qui nous entoure pour oublier la fatigue. Notre seul regret, c’est d’avoir côtoyé, tout au long de cette rando, des Lys Martagon en boutons, mais pas un seul en fleur, trop tôt encore.
Arrivés au lac et à sa chapelle, les sportifs prennent la direction du col des Girardins à 2714 m, mais il y aura beaucoup d’abandon en route, la fatigue cumulée commence à se ressentir et les névés persistants dans les pentes rendent la progression difficile. Une partie des contemplateurs ira vers les rimayes au dessus du lac pour essayer d’apercevoir des chamois ou bouquetins … chamois qu’ils auront la chance de voir.
Le retour aux voitures s’effectue par l’itinéraire de montée car le retour par les pistes est long et sans intérêt.
Pardon, j’oubliais, il y avait un lac et Alain s’est bien sûr baigné surtout qu’il y avait aussi quelques jeunes naïades.
La montée vers le lac St Anne...... et la chasse (photographique) aux chamois
Le lac depuis le col des Girardins avec vue sur le massif du Chambeyron (côté Ubaye)
06/07 Autour du Bois Noir ou Lac de Clausis
C’est notre dernier jour et comme pour le 1er jour, il y a aujourd’hui de gros risques de précipitation donc départ un peu plus tôt pour un retour prévu avant 13h au club.
Cette fois, nous faisons les 8 km jusqu’au Bois Noir en voiture (ça va beaucoup plus vite) et là nous nous séparons comme d’habitude en 2 groupes, un qui ira au Lac de Clausis, l’autre groupe randonnera en fond de vallée, dans les prairies et sous les mélèzes.
La montée à Clausis ressemble beaucoup à celle du lac St Anne, raide avec beaucoup de lacets et un verrou glaciaire pour arriver au lac.
Et pour la 1ère fois, nous sommes confrontés à un troupeau de moutons (pas grave) et à ses gardiens, des patous très menaçants (plus grave), mais heureusement tous sont encore parqués, ouf.
La pluie menacera pendant toute la montée, mais les vannes ne s’ouvriront qu’à 50 m du lac.
Joli petit lac, anonyme, perdu au fond de la vallée, mais très sympathique peut être à cause de la pluie et du ciel très bas. Seul lac ou Alain ne se baigne pas, peut être a t’il peur de se mouiller…..
Nous redescendons rapidement car si la pluie se calme un peu, dans la vallée le temps semble plus menaçant.
Si, on a eu de la chance à l’aller avec le troupeau, au retour, il faut le traverser et avec ses gardiens, franchement, on n’est pas tranquille du tout. Mais où sont-ils ? pas de patous à l’horizon seulement des gentils moutons noirs et pas blancs comme on voit d’habitude. On finit donc la randonnée tranquillement en prenant les photos de cairns bien particuliers (voir photos).
La montée vers le lac de Clausis , enfin des rhododendrons bien fleuris
Le lac de Clausis sous le soleil....... ou presque
Les moutons, mais sans les patous (Attention aux faux moutons)
07/07 Jour du Départ
Voilà, les 10 jours sont passés trop rapidement.
La destination Ceillac est à conseiller surtout en cette période où tout est en fleur, les différentes petites vallées proposent de multiples randonnées différentes dans un paysage encore authentique et préservé.
Toutes les randonnées prévues ont été effectuées, seule la montée à 3200 m a du être annulée car il y a encore trop de neige, mais elle a été remplacée par le refuge de la Blanche où nous avons passé une excellente journée.
Point négatif du séjour, c’est le VVF qui n’était pas à la hauteur de ce qu’on a pu connaître ailleurs autant sur la restauration que sur l’organisation et l’animation. Heureusement qu’on s’animait nous même avec l’apéro de 18h30. Pardon, ce n’était pas un apéro, mais un « briefing » où l’on pouvait faire le point sur la journée et surtout prévoir et expliquer la randonnée du lendemain, ce qui nécessitait bien une bonne heure de palabre.
Merci à tous pour votre bonne humeur et merci à Seb notre accompagnateur tout au long du séjour .
Michel C.
Photos : Alain E.
Sans oublier les marmottes qui nous ont accompagnées tout au long de nos randonnées
...... et quelques fleurs parmi des milliers
Avec 10 jours de randonnées et énormément d'extras, il y avait de quoi raconter et compléter... et la pile de photos que notre reporter Alain nous a confié, a quelque peu retardé la diffusion de cet article avec la mise en place des 5 albums ci-dessous, complétés par mes clichés des lacs (du coup, heureusement que Raymonde, Annie, Mireille, Josette, Solange... ne nous ont pas envoyé les leurs !).
En fait, dans le lot, il m'est toujours difficile de supprimer les photos témoins de nos aventures !
Merci encore à Seb qui nous a fait découvrir la faune et la flore du Queyras avec sa bonne humeur, ainsi qu'aux organisateurs du séjour, Josette dans la gestion administrative et Michel sur le terrain avec les sportifs, sans oublier les photographes et tous les participants que l'on retrouvera sûrement l'année prochaine dans les Pyrénées à Saint Lary.
Changement de cap cette année avec un séjour randonnée pédestre non plus en Corse où les participants commençaient à s’épuiser après avoir fait pratiquement le tour de l’île et des hébergements mais en Espagne où s’ouvrait un nouvel horizon grâce à quelques propositions bien venues de nos adhérents...
Ainsi donc, Gérard, l’organisateur de ce premier rendez-vous pédestre entre montagne et bord de mer nous emmenait en Espagne à Roses ou Rosas pour les latinistes experts lors de leur entrée jadis en sixième classique...
Après un covoiturage super bien organisé, une trentaine d’adhérents de l’AMFRA se retrouvait le dimanche 2 juin 2024 à l’hôtel “Le Nautilus” pour un (premier) cocktail de bienvenue à base de sangria, au bar de l’hôtel.
Là, nous faisions la connaissance d’un couple fort bien sympathique composé d’Angela et de Laurent qui allait nous piloter pendant une bonne semaine sur les routes du coin, sans nous perdre grâce à l’utilisation de talkies walkies.
Plus aucun problème au bout de 7 jours sur les ronds-points traversés, l’exposition d’articles en céramique ou le camping Salata en points de mire et quelle merveilleuse idée pour guider notre succession de voitures, la nôtre servant de serre-files !
Allez, VAMOS pour la suite de notre programme que nos guides nous ont concocté tout au long de la semaine en nous proposant des visites aussi bien culturelles que sportives qui ont fait l’unanimité du groupe de l’AMFRA.
Incapable de reprendre les explications et les commentaires que Angela et Laurent nous ont fournis au cours de cette semaine très enrichissante, je laisse le soin aux participants de rester sur les souvenirs de ce séjour dont les GRIMPOUNETTES de 350 mètres nous ont bien amusé.
Un grand merci à nos guides Angela et Laurent, à Gérard, à Christiane, aux serre-files Josiane et Simone, et aux participants qui ont su rendre ce séjour bien agréable par leur bonne humeur.
Christian G.
Photos : Christiane et Jean Gabriel
Vu le nombre de photos prises, un montage vidéo (20 mn) retrace ce séjour.
Ce lundi 3 juin, c’était un départ en voiture pour une randonnée à Rosas Mégalithiques pour aller découvrir avec Angela, dolmens et menhirs dans un site magnifique. Après un retour à l’hôtel où nous avons pu prendre “un petit encas” propice à une bonne sieste imaginaire, nous sommes repartis en début d’après midi vers Saint Marti d’Empuries pour la visite des vestiges d’Empuriom.
Après le protocole utilisé pour pénétrer par la porte principale du site archéologique gréco-romain des ruines d’Empuries, nous avons pu traverser le forum et observer de magnifiques mosaïques au milieu des ruines de vieilles maisons seigneuriales.
Rosas Mégalithiques avec le Dolmen de la Creu d'en Cobertella (contruction 3500-3000 av. J.-C.)
Les vestiges d’Empuriom
Le mardi 4 juin dont le thème était une journée Dalinienne, nous sommes partis du parking du phare de Creus, pour une randonnée vers Tudela où avait été construit un Club Med assez sommaire en 1960.
Tout au long de la randonnée, Laurent nous expliquait que les travaux de destruction entrepris en 2005 afin que la nature reprenne ses droits, faisait suite à l’adoption de la loi sur la protection du Cap de Creus. Lorsqu’il nous parlait de Dali et il était intarissable sur le sujet, nous restions très attentifs à ses récits. Après un pique nique au détour d’un chemin, à l’ombre de quelques conifères, nous sommes repartis vers PortlliGat, une calanque discrète où se tient l'extraordinaire maison de Dali, une succession de cabanons que nous avons visités par petit groupe.
Cap de Creus
PortlliGat et la maison de Dali
Le thème du mercredi 5 juin, c’était la journée pirate. A bord du bateau que nous avions pris à l’embarcadère de Roses, nous avons suivi la côte jusqu’à Cadaqués. Au cours de cette “mini-croisière” bien agréable, nous avons pu apprécier la dextérité du pilote qui allait jusqu’à s’engouffrer dans les grottes escarpées des falaises. Une partie du groupe visitait Cadaqués tandis que les randonneurs attaquaient une “marchounette” avec 300 mètres de dénivelé sous un soleil de plomb mais heureusement Angela avait prévu la pause repas à l’ombre des oliviers d’une propriété inoccupée. Avec la proposition d’aller prendre une pression au casino du Peuple à Cadaqués, la grande boucle au retour par le phare de Calanans prenait une autre dimension.
Cadaqués
Jeudi 6 juin. Après une matinée libre où chacun a pu aller flaner dans les rues de Roses ou faire une visite avec le petit train, l’après- midi était consacrée à Dali. Direction donc vers Figueras pour une visite surprenante du musée Dali agréablement commentée par Angela.
Musée Dali à Figueras
Vendredi 7 juin. Toujours guidé par Angela avec l’aide de ses talkies walkies, le cortège de voitures se dirigeait vers Serra de Rodes pour une petite randonnée qui allait nous mener d’abord sur la chapelle Santa Helena de Rhodes puis au majestueux Monastère de San Pere de Rhodes qui domine à 550m. Le brouillard qui entourait l’édifice, n’a cependant pas empeché une partie du groupe de continuer vers le col, le privant ainsi du point de vue !
Déjeuner à l’hôtel et départ avec Laurent pour la visite du Parc National des Aiguamolls, un havre de paix qui accueille toute sorte d’oiseaux et échassiers dont de nombreuses cigognes... Avant de quitter cette réserve naturelle, nous sommes allés voir le panorama sur une des tours de 22 mètres qui servait à la dessication du riz, transformée ensuite en observatoire.
Vrs le Monastère de San Pere de Rhodes
Parc National des Aiguamolls
Dernière randonnée du séjour, le samedi 8 juin, au départ de Cala Montjoi pour une boucle de 8 km qui revenait à partir du Coll del Canadell vers le centre de vacances par un chemin escarpé tracé en bordure de mer. Du Coll, Angela nous expliquait qu’au bout de la presqu’île se trouvait l’île du Chat que nous avions vu le mercredi lors de notre journée pirate. Petit moment de panique dans le groupe qui rejoignait la piste à l’approche de Cala Montjoi, en s’apercevant de l’absence du président, retardé sur la plage de Calitjas par un coup de fil de la Fédé !
L’après midi libre permettait à quelques boulistes de s’adonner à des parties de pétanque sur le sol espagnol tandis que d'autres participants allaient visiter Empuriabrava.