Pour la première randonnée de l’année 2025/2026, on a choisi la calanque de Port Pin, pas loin de Marseille avec un grand parking pour stationner (malheureusement encore payant et cher en ce mois de septembre) et surtout 2 randonnées 1G et 2G ce qui se fait rarement sauf en début de saison pour essayer de rassembler un maximum d’adhérents. Un peu déçu sur ce point car on s’attendait à plus de participants, peut être un peu trop tôt cette année.

18 randonneurs pour la 1G qui partent directement pour la calanque de Port Pin, 16 sur la 2G qui empruntent (pas sans difficulté) les chemins de traverse en passant par la Fontasse et le plateau de Cadeiron.

Après un départ sur les chapeaux de roue, (bien sûr la route descend jusqu’à la calanque de Port Miou), notre entrain est vite freiné car le passage pour l’auberge de la Fontasse par la route forestière et ses lacets est provisoirement fermé pour cause de purge des pentes suite aux orages du week-end.

Dilemme... que faire ? Aller à Port Pin directement (c’est un peu court) ou remonter le ravin de Gorgue Longue et passer par le col de la Gardiole (un peu long pour une 1^ère sortie) ?

Finalement, un éclair (pas de génie, mais presque), prendre la direction de Port Pin par la voie carrossable plus bucolique (qui évite les pierres glissantes d’accès à la calanque et la foule) et remonter vers la Fontasse en longeant, par le haut, la falaise de Port Miou (entre terre et mer).

Cette solution s’avère être bien praticable et guère plus longue pour accéder à l’auberge plutôt que le passage par les lacets.

Toute la montée vers la Fontasse et la descente vers le Portalet d’en Vau s’effectue tranquillement sur des routes carrossables ce qui permet à nos randonneurs de papoter tranquillement (3 mois sans se voir c’est long!!!). Mais comment passer au dessus d’en Vau sans jeter un coup d’œil à la calanque ? La tentation est trop grande, au lieu de descendre directement sur Port Pin nous décidons donc de faire un crochet par le plateau de Cadeiron. Quelle vue depuis le haut ! Les couleurs sont magnifiques avec le jeu des bleus de la mer et du ciel, le vert des pins et le blanc des falaises calcaires. Quel fabuleux tableau !

Et là, ce fut l’erreur. Au lieu de retourner en arrière et de descendre par le GR51, nous décidons de rejoindre Port Pin en faisant le tour du plateau en passant par le refuge du Piolet. C’est beau, mais quelle galère, çà monte, çà descend, çà glisse, c’est plein de marches et surtout c’est plein de monde et pas toujours facile à croiser. On se serait cru en pleines vacances scolaires. Résultat, nous arrivons à Port Pin avec 3/4 d’heure de retard, les randonneurs de la 1G ont déjà mangé, certaines se sont déjà baignées et tous repartent déjà.

Nous prendrons qu’en même le temps de manger, certaines de se baigner bien que le temps ne s’y prête pas vraiment, température fraîche (contrairement aux jours précédents) et mistral, en plus l’eau pour une fois n’est pas très claire.

Le retour s’effectue tranquillement, en passant (obligatoirement) par le trou souffleur, pas très en forme, il manquait le vent d’Est pour accentuer cet effet de souffle, alors que certaines fois, on peut voir l’eau en jaillir. Nous n’avons eu droit qu’au souffle et à son bruit caractéristique.

Jolie balade en passant par la route qui longe la falaise de Port Miou, seul le tour du plateau de Cadeiron est à éviter en cette période.

Michel C. (pour le tome  I)

Photos :   Albert, Michel C.

Suite et fin...

Les deux groupes étant formés, celui des contemplatifs entrainé par Laure, Monique, Christian P. et Jean Gabriel, quittait le parking pour se diriger vers l’extrémité de la presqu’île de Port-Miou, en faisant une première halte à proximité des terrains de tennis pour admirer la grande bleue et profiter de la vue sur le Cap Canaille.

Par la piste qui monte et se rétrécit bientôt, nous passons à côté de la petite Chapelle Notre-Dame de Bon-Voyage pour suivre le sentier du Petit Prince sur lequel des plaques émaillées nous permettent d’en savoir un peu plus sur les Calanques et l’histoire des lieux.

Il est vrai que depuis 45 ans que je chemine dans les calanques, mes pas ne m’avaient jamais porté sur la presqu’île de Port-Miou et la pointe Cacau d’où cette grande découverte aujourd’hui !

En descendant vers la calanque de Port-Miou et sur le chemin qui la longe, le regroupement est propice aux retrouvailles en ce début de saison et les conversations vont bon train avant d’arriver sur le sentier plus délicat avec ses roches et quelques montées.

Mais tout au long de notre cheminement, la vue est spectaculaire sur les alignements de bateaux dans la calanque de Port-Miou, les falaises de calcaire, les eaux turquoise de la Méditerranée.

Cette partie des calanques recèle aussi quelques curiosités comme le château de Port-Miou, les gouffres Martel dont les eaux descendent de la Ste Baume, le Trou du Souffleur, l’ancien Tobrouk, bunker de la dernière guerre mondiale…

La descente vers la calanque de Port-Pin à partir du Trou du Souffleur est un peu moins rude et nous laisse  profiter de la beauté de ce site entouré de grands pins méditerranéens.

Le groupe encadré par Michel, Josette et Josiane n’étant pas encore arrivé mais l’heure étant venue  d’attaquer notre pique-nique, nous trouverons au milieu des touristes, quelques assisses sur les vestiges de l’ancienne guinguette au fond de la plage.

Après leur arrivée, nous reprenions le chemin du retour par la rude montée évitée à l’aller, avec  l’alternance de grandes marches, de pierres lisses, usées et glissantes.

Cette belle journée, bien appréciée de tous les participants, a permis d’agréables retrouvailles pour cette reprise de la nouvelle saison sportive.

Un grand merci à nos accompagnateurs.

Christian G. (pour le tome II)

Photos : Jean-Gabriel, André, Christian G.