Départ à la fraîche pour ne pas dire à "la glace" pour ce jeudi partiellement ensoleillé, d’habitude on partait plutôt avec la pluie. Oui, à la glace, car c’est la 1er fois que l’on trouve des flaques d’eau gelées. Bien sur, il n’y a pas 2cm de glace, mais déjà une fine pellicule qui nous rappelle que normalement nous sommes presque en hiver.
18 courageux (dont 2 nouveaux randonneurs Josiane et Pascal) sont prêts à s'engager dans le vallon des Baumettes en direction du col des Escourtines en effectuant un petit détour par le col des Baumettes et le point de vue qui surplombe Sormiou.
Après cette petite mise en route, direction le col des Escourtines et son vallon que nous descendons sur une centaine de mètres pour remonter en face par un petit sentier. Bien sur, il faut mettre les mains pour passer un petit ressaut, mais quel plaisir après de longer en surplomb la calanque de Sormiou en passant au pied de l’aiguille du même nom pour rejoindre le Canapé de Sormiou (qui n’a que le nom de canapé) et le carrefour par un petit sentier (presque à plat) comme on les aime.
Après, c’est le parcours habituel par la crête de Morgiou, je ne parlerai pas de cette vue extraordinaire (de crainte de faire des jaloux) que l’on a tout au long de ce cheminement avec Sormiou d’un côté, Morgiou de l’autre avec en arrière plan la Candelle, les falaises de Cassis et devant nous, la mer avec les îles Riou, Plane….. et le grand Congloué (on ne voit malheureusement pas le petit).
Après, la balade se corse un peu, car avant d’atteindre le col du Renard et le mur fortifié par Napoléon ou peut être même fortifié depuis le 17e siècle, il faut descendre les 150m de dénivelé en slalomant entre les rochers (pas glissants heureusement) et les parties caillouteuses (où ça dérape sûrement). Franchement, il faut mieux monter cette pente que la descendre. Mais, nous sommes arrivés en bas sain et sauf pour enfin cheminer tranquillement en longeant la calanque de la Triperie (quel nom !, nom peut être du à la couleur de ses parois) jusqu’au cap et aux anciennes batteries (érigées par Napoléon), où nous allons pouvoir nous restaurer sans oublier de déterminer exactement l’emplacement de l’entrée de la grotte Cosquer au pied de la pointe de la Voile.
Après le réconfort habituel (les petites boissons de début et fin de repas et les sucreries), sonne l’heure du retour. Le problème des randos dans les Calanques, c’est que la montée s’effectue principalement après le repas au moment où tout le monde souhaite faire la sieste. Tant pis, on repart pour le col du Renard, sa descente et la traversée vers le petit port de Morgiou, traversée loin d’être facile surtout dans ce sens. Heureusement, avec l’aide de Gilles (presque nouveau) et de Pascal (nouveau), tout le monde arrive sans bobo sur le petit port.
Voilà, il ne reste plus que 2,5km et 200m de dénivelé à monter pour atteindre le col de Morgiou, on hésite un moment pour passer à gauche et remonter sur le Baou Rond ou à droite vers Luminy et les Escampons, finalement, vu l’heure, ce sera, au plus facile, tout droit par le fond du vallon de Morgiou, le col éponyme et le petit vallon au pied de l’aiguille Charlotte et ainsi retrouver la civilisation. Civilisation qui ne nous a pas manqué pendant cette rando de 11km pour 600m de dénivelé, un peu ou beaucoup technique suivant les avis, mais bien appréciée.
Enfin, une rando avec quelques rayons de soleil.
Michel C.
Photos : Raymonde C. et Michel C.