Bien sûr, les animateurs, Laure et moi-même arrivons en dernier sur le lieu de rendez-vous, mais en avance sur l’horaire quand même.
1er point, vérifier que tout le monde est là, c’est là que commence les difficultés, 2 personnes en plus n’ont pas prévenu de leur participation, (n’est ce pas Georges et Annie), donc 26 sur la liste + 2 ça doit faire 28, manque de chance, je n’en compte que 26 et pourtant toute la liste est cochée. Après avoir recompté 3 fois, tant pis, on part..... avec presque 20mn d’avance (ça doit être une erreur d’Excel).
Nous partons donc à 28 randonneurs pour 10,8 km et 280 m de dénivelé (longueur et dénivelé calculés à partir de "Plotaroute" et confirmés par "Calculitineraire").
Pour éviter les discussions sur les écarts entre GPS, qui a tort ou qui a raison, je vous conseille d’aller lire, parmi tant d’autres articles sur internet, l’article intitulé « Pourquoi votre GPS surestime les distances parcourues ». Je n’ai certainement pas les chiffres exacts, mais qui les a ? On n'a souvent que des données approchantes.
Donc, c’est Laure qui prend le groupe en main pour nous mener sans nous perdre jusqu’au Pain de Sucre par le vallon de Chalabran et retour par le vallon de la Gineste. Elle aura fort à faire pour calmer la fougue des grands et bons marcheurs (Jean-Marie, Serge, Gérard, André - un nouveau randonneur….), pendant que derrière on scrute les bordures pour ramasser les asperges sauvages. On peut dire que c’est presque un sans faute pour Laure, si ce n’est la perte d’un mouchoir en marchant, ce qui est presque impardonnable pour une future animatrice (je ne fais que rapporter les plaisanteries des uns, des autres).
Laure a su gérer sans problème la vitesse et le rythme des arrêts lors de la remontée du vallon de Chalabran, un petit détour par le puits de Cancel, et c’est ainsi que nous nous arrivons au point culminant de la rando pour l’en-cas du midi,....... après avoir avalé la montée du col Ricard (pas la boisson…) et celle du Pain de Sucre (pas la pâtisserie..).
Si le ciel était un peu gris jusque là, maintenant le soleil a fait son apparition avec quelques belles éclaircies pour nous accompagner pendant le repas, mais pas de sieste car le sol des calanques et surtout du Pain de Sucre ne s’y prête pas vraiment.
Laure reprend le groupe en main pour descendre le Pain de Sucre (coté Gineste) et gérer le retour par le sentier qui chemine tout au long du vallon de la Gineste. Là, il n’y a plus d’arbre, mais beaucoup de garrigue et de genets déjà en fleur (d’où le nom de Gineste). Le passage près de la ferme du Logisson se fait sur la pointe des pieds car je pense que nous sommes en bordure d’une propriété privée. Cette frayeur passée et après 200 m de marche plus les 10 derniers mètres de dénivelé nous rejoignons notre point de départ et les voitures.
Le groupe semble satisfait de cette petite randonnée qui nous a, en plus, permis d’oublier un temps les vicissitudes du 49,3. Bien sûr, aucun bouchon, aucun barrage de manifestant et une circulation encore plus fluide que d’habitude à l’aller comme au retour(……..çà, c’est pour la 3G annulée).
Michel C.
Photos : Christiane F. et André B.
Le groupe des randonneurs dans la remontée du Vallon de Chalabran......... le primtemps lui aussi est arrivé
Autour du puits de Cancel, petit paradis au pied des vallons de St Marthe et de l'Herbe, un des seuls puits des calanques qui pourrait être utilisable.