24 février 2023
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11:34
Nous sommes 9 au rendez- vous ! Mais les meilleurs sont là et surtout les plus joyeux.
Nous passons devant la grande carte où figurent les domaines départementaux et la maquette du plateau où nous sommes. Et nous grimpons jusqu’à dominer la maison de la garde départementale à cheval et la Tour de l’Arbois, propriétés du Département. Plus loin un pont chevauche la voie ferrée mais pas de train. C’est le sentier du Badaïre (celui qui Bade, rêveur,contemplatif), il n’y a qu’en Provence que les sentiers ont des noms aussi doux !
Nous le quittons cependant pour plonger vers le Canal de Marseille que nous suivons un moment. Puis de pistes en pistes, nous arrivons aux ruines de la ferme de Mion (ou plutôt au hameau) avec ses dépendances : bergeries, cochonniers et autres. L’ensemble a été vendu et abandonné en 1960. Acquis en 1992 par le Conseil Départemental qui implante des pylônes électriques pour la voie ferrée du TGV. Christian D commence à les compter puis il perd le fil !
Triste de voir de si beaux vestiges du passé agricole en ruines.
Nous continuons après être descendus dans le vallon. De nombreux murs de restanques délimitent des champs autrefois cultivés : traces de sillons et cèdres plantés. Ces restanques ne suivent pas la pente de la colline mais en sont perpendiculaires, c’est une particularité. Nous déjeunons, assis sur des chênes kermès bien piquants pour certains, adossés à un des ces beaux murs. On est bien !!
Après le repas, nous cherchons le petit sentier qui nous conduira rapidement sur le plateau. Et là, vue magnifique : en face le Pilon du Roi, à droite l’Etoile, à gauche Gardanne et au loin le bassin de Realtor. Nous gardons un bon moment cette vision jusqu’à la côte 250 où nous reprenons le sentier du Badaïre. Nous descendons plan-planet sur la piste. De l’autre côté d’un ravin, vue panoramique sur la ferme de Vautubière, en ruine elle aussi, où on cultivait autrefois des céréales grâce à une source qui existe toujours. Nouveaux regrets !
Nous continuons le chemin et passons devant un étrange bâtiment en bois, biscornu : le Rocher. A l’intérieur, différents fenestrons conduisent notre vue sur des caractéristiques du paysage : le canal avec son tunnel, les lignes du chemin de fer et les pylônes, les lignes des collines. Très original.
Végétation basse de kermès, romarins, argeras bien piquants, cystes, caractéristique de la garrigue. Très peu de thym toutefois. Tout ceci dominé par des chênes verts, des pins en désordre ou en ligne, des cyprès et des cèdres, signes d’une occupation humaine.
Nous rejoignons le parking après avoir retraversé la voie ferrée.
Merci à Christian et Simone.
Le mot de la fin revient à Christian D : « on a cherché le parc à huîtr’s, on a trouvé le parc à neuf !!»😹😹
À bientôt.
Geneviève G.
Photos : Geneviève G et Christian G.